Le Grand Soufflet, l'Institut Franco-Américain et Breizh Amerika présentent le film « Copains comme cajuns » à Rennes, le 12 octobre 2018, à 18h30 à l'Institut franco-américain. Un film en langue bretonne, française et anglaise (sous-titré en français) sur les liens entre la Louisiane et la Bretagne (52mn). Au printemps 2017, des musiciens, acteurs culturels ou économiques Bretons se sont rendus en Louisiane, sous l’égide de Breizh Amerika, pour renforcer les liens entre ces deux pays à travers de nombreuses rencontres et une création musicale mêlant des pointures du jazz américain et des musiciens bretons. A cette occasion Breizh Amerika a proposé à un réalisateur quimpérois, Yann Rivallain, d’accompagner la délégation pour permettre aux plus grand nombre de découvrir en images les liens multiples qui rapprochent les deux pays. Il en a rapporté un film de 52’ qui sera diffusé à Rennes, en présence de plusieurs participants au voyage. La projection sera suivie d’un échange sur les liens entre la Louisiane et la Bretagne.
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Soirée spéciale Louisiane à Kendalc'h à Auray le 25 juillet avec deux chercheuses du pays cajun. Découvrez la musique et explorez l'héritage musical des Cajuns et des Créoles à travers la projection de leur film "First Cousin", suivi d'une discussion et d'un cocktail. Venez découvrir la culture unique de cette zone francophone des USA avec Dr Moriah Istre et Dr Elista Istre. Dr. Moriah Istre est une folkloriste multilingue, cinéaste indépendant, programmeuse de festivals, danseuse professionnelle et chorégraphe. Elle a fondé la société de film Fleurish Films, réalisé et produit le documentaire "First Cousins: Cajun and Creole Music" en Louisiane du Sud, et créé sa propre compagnie de danse Moriah Istre Dance. Dr. Elista Istre est une historienne dédiée à la promotion du patrimoine culturel louisianais dans son pays et à l'étranger. Dr. Istre partage le patrimoine diversifié de sa région avec des auditoires académiques et publics depuis plus de vingt ans à travers des conférences engageantes, des publications informatives et des programmes d'histoire pratiques, ainsi que plusieurs productions cinématographiques. et son livre récemment publié intitulé "Creoles of South Louisiana: Three Centuries Strong". Mercredi, 25 juillet Kendalc'h (Porte Océane, 1 Rue de Suède, 56400 Auray) 18h30 - Ouverture des portes 19h - Projection du film FIRST COUSIN suivi d'une discussion et d'un cocktail Le film First Cousins : musique cajun et créole en Louisiane du sud, explore l'héritage musical des Cajuns et des Créoles; les francophones du sud de la Louisiane qui ont partagé des airs, échangé des instruments et dansé dans les bras l'un de l'autre pendant des générations. Dans des moments privés et dans des salles de danse bondées, certains des musiciens les plus aimés de la région révèlent la passion qu'ils partagent à faire de la musique et perpétuer les traditions familiales. Avec des racines remontant jusqu'en Afrique, en Europe et au Canada français au cours des trois derniers siècles, le tronc solide de la musique créole et cajun de Louisiane s'est épanoui en un arbre généalogique aux branches inextricablement entrelacées. Un peu trop éloignés pour les frères et soeurs, ces communautés et leur musique sont sûrement assez proches pour être considérées comme des cousins germains. Louisiana and Brittany, France share many undeniable connections and similarities : from a common history that binds both regions, a strong cultural identity tied to music & dance, language loss, world famous gastronomy, a land tied to the sea, robust agriculture and a "je ne sais quoi"! For the last 3 years, Breizh Amerika has worked with local actors on both sides of the Atlantic to create durable links between Louisiana and Brittany, France to strengthen cultural, tourism and economic links. Numerous events have been organized in that time in multiple cities in Louisiana (New Orleans, Lafayette, Baton Rouge, Houma, Scott, Arnaudville) and Brittany. Some which included the fund raising event in Brittany for Louisiana fund victims, Fête de la Bretagne events in Louisiana in 2016 & 2017, and a production of a 52 minute film to explore common links. In the coming weeks this amazing adventure continues with the participation of a strong Breton delegation taking part in 2018 Cycle Zydeco which will criss-cross parts of Louisiana by bike. The delegation from Brittany will be lead by 5-time Tour de France champion Bernard Hinault. Breizh Amerika would like to invite you to take part in a friendship dinner to meet the delegation from Brittany, France at Feezo's (720 I-10 Frontage Rd, South Scott, LA 70583) on Friday, April 6th at 7pm. Breizh-Amerika présente le film « Copains comme cajuns » à Quimper, le 27 janvier 2017, à 20h30 à Ti ar Vro. Un film en langue bretonne, française et anglaise (sous-titré en français) sur les liens entre la Louisiane et la Bretagne (52mn). Au printemps 2017, des musiciens, acteurs culturels ou économiques Bretons se sont rendus en Louisiane, sous l’égide de Breizh Amerika, pour renforcer les liens entre ces deux pays à travers de nombreuses rencontres et une création musicale mêlant des pointures du jazz américain et des musiciens bretons. A cette occasion Breizh Amerika a proposé à un réalisateur quimpérois, Yann Rivallain, d’accompagner la délégation pour permettre aux plus grand nombre de découvrir en images les liens multiples qui rapprochent les deux pays. Il en a rapporté un film de 52’ qui sera diffusé à Quimper, à Ti Ar Vro le 27 janvier, en présence de plusieurs participants au voyage et du président de Breizh Amerika. La projection sera suivie d’un échange sur la les liens entre la Louisiane et la Bretagne. Ce film retrace ce périple de La Nouvelle-Orléans au pays cajun, des berges du Mississipi aux bayous du « sud sauvage ». Au fil des rencontres, l’âme de la Louisiane profonde et en particulier de l’Acadiana, la terre des cajuns, se révèle étonnamment proche de celle de la Bretagne. Malgré des décennies d’assimilation et de relégation aux marges de la société dominante anglophone, les Cajuns sont parvenus à empêcher la disparition de leur culture et de leur langue, un Français savoureux qui ressemble à celui que l’on parlait il n’y a pas si longtemps en haute-Bretagne et dans l’Ouest de la France. Bien que des écoles bilingues se développent un peu partout dans le pays, il reste dans une situation difficile et plus proche de celle du breton que bien d’autres langues minoritaires d’Europe. A tel point que ceux qui cherchent à les préserver de part et d’autre de l’Atlantique semblent se connaître depuis toujours ! Ce film vous entraîne à la rencontre de quelques-uns des acteurs du Cajun revival qui partagent leur enthousiasme pour leur culture et la rencontre avec les Bretons de Breizh Amerika. Des liens historiques Au-delà du pays cajun et des projets contemporains, ce documentaire évoque aussi les liens historiques qui unissent Bretagne et Louisiane, notamment à travers le destin de Bretons qui se sont illustrés dans l’histoire de cette ancienne colonie française, comme le Chevalier de Kerlerec, un Quimpérois qui fut le dernier gouverneur de la Louisiane française ou le naturaliste nantais Jean-Jacques Audubon. Le sort des Acadiens qui s’installèrent en Bretagne après avoir été expulsés de l’actuel Canada par les Anglais, avant de repartir pour la Louisiane relie lui aussi les deux pays et un nombre étonnant d’Acadiens ont des ancêtres originaires ou ayant vécu en Bretagne. Réalisation et montage : Yann Rivallain Images : Jean-Mari Ollivier et Yann Rivallain Mixage audio : Jean-Mari Ollivier Production : Gwengolo filmoù et Breizh Amerika Bernard Hinault sera l’invité d’honneur de la cyclo annuelle “Cycle Zydeco” qui se déroule du 4 au 8 avril 2018 en Louisiane aux Etats-Unis. Cycle Zydeco est une cyclo de quatre jours dans le sud de la Louisiane. Cette cyclo a lieu chaque année la semaine après Pâques, et propose une vraie découverte touristique de la Louisiane avec des paysages typiques, de la cuisine locale, de la musique live ainsi que les meilleures routes que la Louisiane a à offrir. C’est l’association Breizh Amerika, qui crée des ponts culturels, économiques et sportifs entre la Bretagne et les Etats-Unis et qui a organisé de nombreux échanges avec louisiane, qui a mis en relation le quintuple champion du Tour de France et les organisateurs de la Cyclo Zedeco. Les deux parties ont tout de suite compris l’importance de resserrer les liens entre la Bretagne et la Louisiane et aussi de rouler pour la bonne cause. Cela fait de nombreuses années que B. Hinault roule sous les couleurs de l’équipe “Souffles d’Espoir Contre Le Cancer” qui collecte des dons au profit du centre de lutte contre le cancer Eugène-Marquis de Rennes, et pendant les 4 jours en Louisiane, Bernard Hinault recoltera des dons qui seront reversés en totalité à ce centre. Cette cyclo sera donc une belle occasion de resserrer les liens existants entre la Bretagne et la Louisiane, renforcer les opportunités touristiques tout en récoltants des fonds pour la lutte conte le cancer! Lors de son passage à Baton-Rouge, capitale politique de la Louisiane, la délégation de Breizh Amerika a échangé avec de nombreux parlementaires, membres de l'Acadiania Legislative Delegation. Ce groupe rassemble les représentants et sénateurs du pays Cajun, toutes tendances politiques confondues. Il en défend les intérêts et travaille à des initiatives concrètes pour faire vivre la tradition acadienne et l'héritage francophone. Après un déjeuner de travail avec les représentants Beryl Adams Amedée (Gray), Vincent J Pierre (Lafayette) et Julie Emerson (Carencro), la délégation de Breizh Amerika a eu l'honneur d'être présentée à l'ensemble de la Chambre des Représentants, réunie en séance plénière (voir vidéo ci-après). Les échanges se sont poursuivis dans l'autre aile du Capitole avec le sénateur Eric LaFleur (Ville Platte). Président de la commission des finances du Sénat de Louisiane, le sénateur LaFleur est très engagé pour la promotion de l'enseignement du français par immersion. Il est également un participant régulier des congrès mondiaux de la francophonie. Enfin, la délégation a été reçue par le Lieutenant-Gouverneur Billy Nungesser. Deuxième plus haute autorité de l'Etat, le Lieutenant Gouverneur est spécialement en charge de la politique culturelle et touristique de Louisiane. Breizh Amerika, une association œuvrant pour le rapprochement de la Bretagne et des Etats-Unis est de retour en Louisiane pour célébrer la fête de la Bretagne et une amitié britto-cajun qui pourrait déboucher sur des échanges économiques et culturels soutenus. Après plusieurs concerts mémorables dans la célèbre Bourbon Street et plusieurs pubs du Vieux carré de New-Orleans, Breizh Amerika, co-fondé par Charles Kergaravat, un breton originaire de New-York et vice et versa, a mis le cap vers le sud-ouest de la Louisiane et le pays cajun. A Bâton-Rouge, la capitale de la Louisiane, ils ont été applaudis par les sénateurs dans l’hémicycle de la chambre des représentants en séance plénière avant d’être reçus par le vice-gouverneur et de nombreux responsables du monde économique et culturel louisianais. Au fil des rencontres, qu’il s’agisse d’économie ou de culture, les Bretons ont été frappés par l’enthousiasme des Louisianais pour la Bretagne, en particulier en pays cajun. « Nous avons souvent la visite de francophones, explique Michael Vincent, du Comité de développement de la langue française en Louisiane (CODOFIL), et c’est toujours un plaisir, il y a toujours un côté festif. Mais avec les Bretons, c’est différent, il y a une vraie compréhension mutuelle, quelque chose de profond qui vient de notre histoire et de notre combat pour garder notre langue et notre culture vivantes ». « Avec vous-autres, c’est bon, on se comprend ! » Au Biergarten de Lafayette, tandis que Simon, Alex, Max, Tanguy et Trey, les musiciens du collectif, emmenaient leur répertoire sur les rivages inexplorés des bayous cajuns, une bière bretonne brassée pour le festival de LaFayette, la Bay’Oust, coulait à flot, sublimant les échanges entre les Bretons et les Cajuns. « Souvent les Français nous corrigent, on a l’impression de ne pas parler comme il faut, mais avec vous autres, ç’est bon, on se comprend », s’étonnait ainsi Tracy, un cajun qui comme la plupart des anciens, tient le français de ses parents. Longtemps stigmatisé et même interdit dans l’enseignement, le français cajun descend à la fois de la langue des premiers colons et de celle des Acadiens réfugiés en Louisiane. Toujours fragile – il n’est parlé que par 4% de la population –, il jouit désormais d’un soutien politique et populaire. Dans tout le pays, des écoles en immersion, en partie financées par la France et l’Etat de Louisiane, permettent aux plus jeunes d’apprendre une langue dont la transmission s’est largement interrompue au cours du XXe siècle. En conséquence, la grande majorité des locuteurs de langue maternelle ont plus de soixante-dix ans. « La French Table » Depuis les années 1970, grâce aux efforts du mouvement cajun et du CODOFIl, la langue connaît cependant un véritable renouveau. « Il est incontournable d’enseigner un français standard pour élargir l’enseignement, explique Marguerite, docteur en linguistique et spécialiste des langues minoritaires. Mais nous devons aussi garder la couleur, la personnalité du français cajun, car c’est notre culture, c’est essentiel. Moi-même quand j’ai commencé le français, j’étais un peu perdue, j’avais un accent un peu anglais et je devais parler le français comme une parisienne mais moi je suis pas parisienne. C’est au Québec que j’ai compris qu’il fallait parler notre français à nous, avec nos expressions, notre accent, çà fait partie de notre histoire. Désormais beaucoup de jeunes apprennent d’abord le français standard et cherchent ensuite à retrouver le cajun parlé par leurs parents, leurs grands-parents. Il y a des dictionnaires et des échanges entre générations pour les aider et çà marche bien ! » Dans tout le pays cajun, chaque semaine, des milliers de francophones, toutes générations confondues, prennent le petit-déjeuner ensemble pour parler leur langue. Au café Victor, à la Nouvelle-Ibérie, la « French Table », la seule table revêtue d’une nappe blanche, leur est même réservée ! Certains d’entre eux, n’auraient pour rien au monde raté le rendez-vous avec leurs « cousins » à l’occasion de la fête de la Bretagne, qui s’est tenue pour la deuxième consécutive à Scott à deux pas de Lafayette. Tandis que Moriah, une danseuse cajun auteur d’un film sur les Cajuns et les Créoles, enseigne les rudiments du Two-steps et du Zydeco aux invités bretons, une fillette sillonne entre les tables du centre culturel en fredonnant la chanson bretonne Tri Martolod. Bryan, son père ne cache pas sa fierté. Ce cajun passionné de Bretagne qui vend des t-shirts célébrant l’amitié entre les deux pays espère que le voyage du collectif et la fête de la Bretagne débouchera sur des relations durables entre les deux pays. Bernez Rouz, président du Conseil culturel de Bretagne estime lui aussi que tous les éléments sont réunis pour cimenter ces échanges : « La Louisiane est une formidable porte d’entrée pour les Bretons aux Etats-Unis, car nous y sommes reçus de manière extrêmement chaleureuse, comme si cela allait de soi, comme si nous nous étions toujours connus. C’est lié à la langue mais aussi aux origines des Cajuns, qui sont plus nombreux qu’on ne le croit à avoir des origines bretonnes. » Par - Yann Rivallain La Fête de la Bretagne, jusqu'au 21 mai, ce sont presque 250 manifestations. En Bretagne d'abord, et dans le monde. Comme à la Nouvelle-Orléans, où la musique tisse les premiers liens. Bourbon Street à La Nouvelle-Orléans, au coeur du quartier français. Partout des balcons en fer forgé comme à l'époque coloniale, des bars de chaque côté de la rue qui exhalent des airs de jazz, de blues, de country et bien sûr de musique cajun, très particulière de la minorité francophone de Louisiane. Dans cette ambiance exotique, la bombarde de Simon, c'est l'attraction, le son venu d'ailleurs, le son qu'on n'attend pas. Dans ce haut lieu du tourisme américain (27 millions de visiteurs par an), les Bretons de Breizh Amerika, l'association qui tisse des liens entre les USA et la Bretagne, ont voulu marquer à leur façon la Fête de la Bretagne. Sur scène, deux Bretons et trois Américains pour fabriquer un mix jazz-musique bretonne. « Ça swinge dans tous les sens » « Les gens sont hyperréceptifs, c'est un bonheur, ça swinge dans tous les sens », dit Simon, le saxo de Plougastel-Daoulas (Finistère). L'échange se prolonge autour d'un verre. L'occasion pour la délégation bretonne d'expliquer que la Bretagne et la Louisiane c'est le même nombre d'habitants, une économie tournée vers la mer, une musique traditionnelle riche et inventive. Enfin il y a la langue française parlée par 4 % de la population, le même destin que le breton et le gallo. La culture comme lien premier, c'est l'ambition de l'association Breizh Amerika. Charles Kergaravat, son président, né à New York de parents bretons et revenu s'installer en Bretagne, savoure les fruits de ces rencontres culturelles qu'il porte depuis trois ans : «Les Américains sont curieux. Ils veulent connaître d'autres musiques et savoir d'où ça vient. La musique bretonne a sa carte à jouer aux États-Unis. » Mais l'ambition de Breizh Amerika, c'est d'utiliser le ferment culturel comme passerelle économique entre les deux pays. Pendant que les musiciens préparent leur concert du soir, une autre partie de la délégation rencontre des partenaires économiques locaux : «L'économie de la Louisiane est tournée vers la mer, vers la haute technologie, vers l'excellence de la formation et vers la culture, ce sont les quatre piliers de notre développement », explique Grady Fitzpatrick, vice président de la métropole de New-Orleans. Des paroles qui plaisent à ses interlocuteurs bretons, avides de connaître les conditions d'installation aux USA. Plusieurs rencontres sont programmées dans la semaine avant de terminer vendredi par une rencontre festive autour de la Bretagne à La Fayette, haut lieu de la culture cajun. Source - Ouest France Invité par l'association Breizh-Amerika à aller représenter la Bretagne en Louisiane du 12 au 20 mai, à l'occasion de la Fête de la Bretagne, Simon Créachcadec, membre à la fois du bagad et du cercle celtique, va participer à une tournée musicale qui passera par la Nouvelle-Orléans et Chicago. L'invitation faite à Simon Créachcadec vient de sa qualité de multi-instrumentiste, puisqu'il joue entre autres de la bombarde, de la clarinette et du saxophone. Un univers très jazzy, qui lui permettra de rejoindre une formation de musiciens américains : un tromboniste, un contrebassiste et un percussionniste. Il chante aussi, et a les yeux qui brillent quand il pense à son départ, en espérant que Tanguy Soubigou, comme lui membre du bagad, le rejoindra dans l'aventure. Le jeune homme de 26 ans s'envolera dans une dizaine de jours vers Chicago, où durant deux jours, il apprendra à danser « breton » dans un festival au Old town music-hall. Il jouera également dans les bars, afin de faire connaissance avec les autres musiciens, les contacts n'ayant été pour l'instant que virtuels. Il va falloir apprendre à jouer et improviser ensemble car, ensuite, ce sera « New Orleans », avec réception dans une plantation pour une soirée dédiée à la Bretagne. Et puis il y aura Lafayette, Scott et Bâton-Rouge... Représenter la Bretagne Le thème général de cette rencontre est la « beat generation ». Et si celle-ci n'est pas vraiment synonyme de conformisme vestimentaire, cela n'empêchera pas Simon de défiler, habillé aux couleurs de Plougastel, sur la fameuse Bourbon Street. Le cercle celtique lui prête un costume pour l'occasion, et le bagad, une bombarde. L'association Breizh-Amerika, fondée par Charles Kergarvat, « le » breton de New York, est un projet en deux phases : l'une économique, avec un concours de start-up, et l'autre culturelle, dont le but est de réunir des musiciens de Bretagne et des USA. Le tout dans un esprit d'échange, de création et d'innovation musicale, afin de valoriser des traditions artistiques et linguistiques, et développer des liens de coopération de part et d'autre de l'Atlantique. Amorcée en 2013, à Manhattan, par une première expérience entre deux chanteurs bretons de kan ha diskan et des percussionnistes de la communauté Garifuna de New York, peuple originaire des Caraïbes et des côtes atlantiques sud-américaines, l'expérience se poursuit depuis en mélangeant les genres. Source-LeTélégramme Tous les ans, pour la Fête de la Bretagne, le Breizh Amerika Collective développe une création unique entre musiciens bretons et américains en leur permettant de collaborer et de partager traditions et cultures bretonne et du nouveau-monde. Cette année, cet échange se fera à Chicago et en Louisiane sur une période de 10 jours. Nous avons interviewé Simon Creachcadec sur ses impressions avant le grand départ. Simon, vous embarquez sur une tournée américaine. Une création entre musiciens bretons et américains. Quels sont vos sentiments? Mes sentiments sont inexplicables. Échanger, partager et créer avec des musiciens étrangers est tout simplement énorme pour moi. La barrière de la langue va tomber grâce à la musique. Nous nous comprendrons mieux musicalement que linguistiquement. C'est une expérience nouvelle pour moi. Et, de ce fait, une chance. Vous avez intégré le Breizh Amerika Collective. Il y a eu des musiciens bretons connus les années passée. Comment comptez vous laisser votre marque? En effet les années précédentes ont déjà été très riches musicalement grâce aux pointures bretonnes qui y ont participé. Je compte présenter mon énergie sans fin et mon swing sur les airs de Gavotte. Mais aussi ma voix (encore peu connue en langue bretonne) et qui à sa sonorité spécifique. Tanguy et moi arriverons à transporter nos spectateurs. Est ce que vous allez demander aux jazzmen américains d'interpréter une gavotte de Plougastel? Si oui, pourquoi pensez vous que cela soit important? Cela sera vu sur place avec Tanguy, Alex et les autres. Il faut laisser place à la création momentanée des fois. Car c'est de ces moments là que ressortent de belles choses. Plus d'infos sur le tournée : http://www.breizh-amerika.com/usa-tour-2017.html |
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Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |