Comme en témoigne la réplique de la statue de la Liberté à Gourin, la région entretient une relation forte avec Big Apple. De 1880 à 1980, de nombreux habitants du centre-Bretagne sont partis aux États-Unis en quête d'une vie meilleure. "La grande traversée" retrace ce lien ténu. La grande traversée, un film de Philippe Orreindy Diffusion : lundi 1er mai 2017 après le Soir 3 Durée : 52 min Une coproduction Bleu Iroise et France Télévisions / France 3 Bretagne, avec le soutien de la Région Bretagne, de la Procirep, de l’Angoa, du CNC. Nicolas Legrand, tailleur de pierre à Roudouallec dans le Morbihan. Son nom vous dit quelque chose ? Probablement pas, et pourtant il est celui qui aurait initié cette grande vague d’immigration du centre Bretagne vers les États-Unis. En 1881 il part pour la grande traversée et revient neuf ans plus tard, riche ! L’exemple fera des émules pendant un siècle. Différentes vagues de départ de Gourin vers New-York vont se succéder au gré des difficultés économiques de la Bretagne. Des retours, aussi en réponse aux périodes difficiles que rencontrera le pays hôte : la crise de 1929 par exemple. Les deux guerres mondiales du siècle dernier marqueront une pause dans les voyages des Bretons et verront même, ironie du sort, les soldats américains effectuer le chemin vers le vieux continent. Les cousins et les oncles d'Amérique C’est ce lien émaillé d’allers-retours entre le centre Bretagne et la côte est des Etats-Unis que raconte ce documentaire. Riche en archives, ce film donne la parole aux descendants des migrants bretons. Parmi ces émigrés, certains se sont établis définitivement de l’autre côté de l’Atlantique, tout en maintenant un attachement avec la terre bretonne.D’autres n’ont fait qu’un passage sur le nouveau continent, le temps de « faire fortune ». Ces départs vont s’arrêter dans les années 1980. L’arrivée massive de Sud-Américains, plus pauvres que les Français décidera le gouvernement états-unien à fermer ses frontières à nos compatriotes. Mais Gourin et ses environs restent liés à New-York, tout le monde y a un oncle d’Amérique.
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Invité par l'association Breizh-Amerika à aller représenter la Bretagne en Louisiane du 12 au 20 mai, à l'occasion de la Fête de la Bretagne, Simon Créachcadec, membre à la fois du bagad et du cercle celtique, va participer à une tournée musicale qui passera par la Nouvelle-Orléans et Chicago. L'invitation faite à Simon Créachcadec vient de sa qualité de multi-instrumentiste, puisqu'il joue entre autres de la bombarde, de la clarinette et du saxophone. Un univers très jazzy, qui lui permettra de rejoindre une formation de musiciens américains : un tromboniste, un contrebassiste et un percussionniste. Il chante aussi, et a les yeux qui brillent quand il pense à son départ, en espérant que Tanguy Soubigou, comme lui membre du bagad, le rejoindra dans l'aventure. Le jeune homme de 26 ans s'envolera dans une dizaine de jours vers Chicago, où durant deux jours, il apprendra à danser « breton » dans un festival au Old town music-hall. Il jouera également dans les bars, afin de faire connaissance avec les autres musiciens, les contacts n'ayant été pour l'instant que virtuels. Il va falloir apprendre à jouer et improviser ensemble car, ensuite, ce sera « New Orleans », avec réception dans une plantation pour une soirée dédiée à la Bretagne. Et puis il y aura Lafayette, Scott et Bâton-Rouge... Représenter la Bretagne Le thème général de cette rencontre est la « beat generation ». Et si celle-ci n'est pas vraiment synonyme de conformisme vestimentaire, cela n'empêchera pas Simon de défiler, habillé aux couleurs de Plougastel, sur la fameuse Bourbon Street. Le cercle celtique lui prête un costume pour l'occasion, et le bagad, une bombarde. L'association Breizh-Amerika, fondée par Charles Kergarvat, « le » breton de New York, est un projet en deux phases : l'une économique, avec un concours de start-up, et l'autre culturelle, dont le but est de réunir des musiciens de Bretagne et des USA. Le tout dans un esprit d'échange, de création et d'innovation musicale, afin de valoriser des traditions artistiques et linguistiques, et développer des liens de coopération de part et d'autre de l'Atlantique. Amorcée en 2013, à Manhattan, par une première expérience entre deux chanteurs bretons de kan ha diskan et des percussionnistes de la communauté Garifuna de New York, peuple originaire des Caraïbes et des côtes atlantiques sud-américaines, l'expérience se poursuit depuis en mélangeant les genres. Source-LeTélégramme Tous les ans, pour la Fête de la Bretagne, le Breizh Amerika Collective développe une création unique entre musiciens bretons et américains en leur permettant de collaborer et de partager traditions et cultures bretonne et du nouveau-monde. Cette année, cet échange se fera à Chicago et en Louisiane sur une période de 10 jours. Nous avons interviewé Simon Creachcadec sur ses impressions avant le grand départ. Simon, vous embarquez sur une tournée américaine. Une création entre musiciens bretons et américains. Quels sont vos sentiments? Mes sentiments sont inexplicables. Échanger, partager et créer avec des musiciens étrangers est tout simplement énorme pour moi. La barrière de la langue va tomber grâce à la musique. Nous nous comprendrons mieux musicalement que linguistiquement. C'est une expérience nouvelle pour moi. Et, de ce fait, une chance. Vous avez intégré le Breizh Amerika Collective. Il y a eu des musiciens bretons connus les années passée. Comment comptez vous laisser votre marque? En effet les années précédentes ont déjà été très riches musicalement grâce aux pointures bretonnes qui y ont participé. Je compte présenter mon énergie sans fin et mon swing sur les airs de Gavotte. Mais aussi ma voix (encore peu connue en langue bretonne) et qui à sa sonorité spécifique. Tanguy et moi arriverons à transporter nos spectateurs. Est ce que vous allez demander aux jazzmen américains d'interpréter une gavotte de Plougastel? Si oui, pourquoi pensez vous que cela soit important? Cela sera vu sur place avec Tanguy, Alex et les autres. Il faut laisser place à la création momentanée des fois. Car c'est de ces moments là que ressortent de belles choses. Plus d'infos sur le tournée : http://www.breizh-amerika.com/usa-tour-2017.html Charles Kergaravat a fondé l'association Breizh Amerika pour bâtir des ponts culturels et économiques entre la Bretagne et les États-Unis. Après la tournée américaine de musiciens bretons en mai, Breizh Amerika immergera les quatre lauréats de son Startup Contest 2017 dans le monde de la tech new-yorkaise, en juin. Objectif : accélérer leur prochaine implantation outre-Atlantique. Il aurait pu choisir d'effectuer des kilomètres à vélo chaque weekend, mais Charles Kergaravat a enfourché un autre dada. Ce franco-américain, né à Manhattan de parents bretons, investit ses fins de semaines dans le monde associatif, l'innovation et la cause bretonne. Après plusieurs années dans la finance new-yorkaise, celui qui, à la ville, est le nouveau directeur du marketing international de Klaxoon, la startup rennaise qui dynamise les réunions d'entreprise, s'est installé dans le Morbihan fin 2015. Faisant rimer convictions et qualité de vie, l'anglais avec l'apprentissage du breton, Charles Kergaravat anime avec dynamisme Breizh Amerika, l'association à but non lucratif qu'il a fondée en 2014. Cette structure a pour but de favoriser des ponts culturels et économiques entre la Bretagne et les États-Unis. Revendiquant 24 membres actifs bénévoles et un réseau de 5 000 personnes des deux côtés de l'Atlantique, elle fait notamment parler d'elle pour son Breizh Amerika Startup Contest. Consacré aux jeunes entreprises de Bretagne, ce concours propose aux gagnants une immersion de cinq jours à New York afin de préparer, auprès d'investisseurs (FF Venture Capital, NY Angels, DFJ Gotham Ventures) et d'entreprises technologiques (Skaled, CommonBond, Etsy), une future implantation aux États-Unis. Lancée en janvier en partenariat avec les French Tech Rennes Saint-Malo et Brest +, l'édition 2017 a attiré plus particulièrement des entreprises spécialisées dans la blockchain, l'IoT, la réalité virtuelle ou la 3D. Les quatre lauréats sélectionnés s'envoleront pour les États-Unis à la troisième semaine de juin. Pour Charles Kergaravat, mener ce type d'action de coopération est une manière de faire partager son expérience biculturelle : « Quand une startup bretonne est prête à conquérir le monde, pourquoi concentrer son énergie pour essayer d'impressionner Paris quand elle peut séduire New York ?résume-t-il. J'ai eu envie de créer un réseau entre la Bretagne et les États-Unis, d'aider les artistes comme les entrepreneurs. Petit, je quittais chaque été mon appartement du Queens à New York pour passer les vacances en Bretagne. Le contraste m'a permis de comprendre, à l'âge adulte, la valeur de ma langue d'origine, de ma double culture. » Mêler culture et économie Avec le Breizh Amerika Startup Contest, tout comme avec l'Interceltic Digital Day - la journée de conférences sur le numérique et l'innovation organisée par le Festival interceltique de Lorient en juillet dernier -, cet ancien président des Bretons de New York veut montrer que la culture bretonne est aussi un vecteur d'économie. En positionnant Breizh Amerika sur l'innovation et la technologie, Charles Kergaravat garde l'oeil avisé du financier qu'il a été, habitué des salles de marché. Après son diplôme de marketing international décroché à la Fordham University, à New York, il poursuit d'abord sa carrière à Wall Street dans des banques et des services financiers tels Société Générale, Lehman Brothers, BGC Partners. En 2015, le trader quitte la finance et change de vie. Désormais installé dans le Morbihan, ce militant de la culture bretonne monte en 2015 The Breizh Amerika Collective. Le projet associe des musiciens bretons et américains autour de la création d'une oeuvre originale jouée dans plusieurs villes des États-Unis à l'occasion de la Fête de la Bretagne. Cette initiative a débouché l'an dernier sur l'USA Tour 2016 et une édition est prévue en mai prochain, sur le thème de la Beat Generation. Le concert tournera de Chicago à la Louisiane. « Nos projets sont le plus souvent financés par des partenaires,poursuit Charles Kergaravat. Cette tournée est sponsorisée par des marques bretonnes comme Hénaff ou Lancelot et permet aux Américains de découvrir la Bretagne. Les événements culturels participent de l'économie, et Breizh Amerika valorise l'innovation. » Avec son Breizh Amerika Startup Contest, l'association fédère aussi un écosystème. Le Crédit Mutuel de Bretagne, la plateforme de financement participatif Kengo, l'accélérateur VentureOut et l'éditeur de logiciel Klaxoon, vainqueur de l'édition 2016, figurent parmi les membres du jury. Source - La Tribune 4 start-ups bretonnes partiront prochainement à la conquête des Etats-Unis. Elles ont été primées au 2e concours "Breizh Amerika Start-up Contest" organisé par l'association Breizh Amerika. Parmi elles, "La Tour Azur". Bastien Marc est le directeur associé de La Tour Azur, start-up créée en 2014 avec son frère à Ploemeur (56). Une entreprise qui fait de la création de contenus en 3D, que l'on peut regarder sans lunettes. Samsung et son casque de réalité virtuelle n'ont qu'à bien se tenir ! Pas tout à fait, car il s'agit de 2 propositions différentes. Celle de La Tour Azur transforme les images 2D en images 3D, grâce à un logiciel qui permet aux entreprises de mettre en avant leurs produits : constructeur de bateaux, société de cosmétiques, chaîne d'hôtels... L'entreprise morbihannaise a séduit l'aquarium de Vannes où l'on peut admirer les poissons en trois dimensions en direct, et bientôt le système sera utilisé à bord des bateaux de la Brittany ferries. Et avec le développement de nouveaux supports technologiques, cette technique sera prochainement aussi accessible aux particuliers. Avec les entreprises Apizee, Claripharm, et Woleet, La Tour Azur a été primée au 2e "Breizh Amerika Startup Contest",parmi 33 candidats au mois d'avril 2017. Une association bretonne qui soutient les entreprises de notre région en Amérique du Nord. Bastien décollera pour New-York en juin prochain pour une semaine de formation intensive : marché et marketing américains, visites d'entreprises à succès, entraînements au pitch à l'américaine et rencontres avec des investisseurs américains. Le Breizh Amerika Startup Contest propulse quatre startups bretonnes sur le marché américain4/7/2017 Brest, le 7 avril 2017 - Quatre startups bretonnes partiront prochainement à la conquête des Etats-Unis. Il s'agit d'Apizee, Claripharm, La Tour Azur, Woleet, les lauréats du concours « Breizh Amerika Startup Contest » 2017. Organisé pour la deuxième année consécutive par l'association Breizh Amerika, avec notamment le soutien renouvelé du Crédit Mutuel de Bretagne, ce concours vise à encourager les startups bretonnes à se développer outre-Atlantique. Le réve américain ? C'est en quelque sorte ce que les quatre startups bretonnes lauréates de la deuxième édition du « Breizh Amerika Startup Contest » vont tenter de réaliser dans les prochains mois. Apizee, Claripharm, La Tour Azur et Woleet décolleront pour New York en juin prochain pour une semaine de formation intensive, tout comme l'ont vécue l'an dernier NDMAC Systems, E-Sensory et Klaxoon. Au programme de la semaine d'immersion : formation intensive au marché et marketing américains, visites d'entreprises et startups à succés, entraînements au pitch « à l'américaine », rencontres avec des investisseurs américains... Matthieu Beucher, PDG de Klaxoon, revient sur son expérience en tant que lauréat 2016 : « Pour l'équipe Klaxoon, Breizh Amerika a été une semaine riche, faite de belles rencontres qui nous ont permis de changer de dimension. Un an plus tard, nous ouvrons nos bureaux à New York et n'avons pas fini de dérouler le fil des relations que nous avons nouées là-bas. » Philippe Rouxel, Directeur général du Crédit Mutuel de Bretagne, fédération du Crédit Mutuel Arkéa, commente : « En renouvelant son soutien au concours « Breizh Amerika Startup Contest », lancé par l’association Breizh Amerika en 2016, le Crédit Mutuel de Bretagne confirme son engagement aux côtés des entreprises innovantes pour les accompagner dans leur développement, y compris à l’international. » L’association Breizh Amerika vise à promouvoir la Bretagne aux Etats-Unis et œuvre notamment pour l'internationalisation de projets bretons économiques et culturels, innovants et collaboratifs. Son président, Charles Kergaravat, revient sur la genèse du projet : « Je suis convaincu que l’on peut être une startup basée en Bretagne et conquérir le Nord Amérique. En déménageant en Bretagne en 2016, j’ai rencontré beaucoup d’excellents entrepreneurs qui voulaient faire du business aux USA mais quin’avaient pas le réseau pour réussir. Ce concours est un gros coup de pouce dont ces entreprises ont besoin et l’année passée montre que les américains sont prêts à accueillir des boîtes bretonnes innovantes. » A propos de Breizh Amerika Breizh Amerika est une association à but non lucratif ayant pour but de créer, faciliter, promouvoir, et sponsoriser un large panel de projets culturels et économiques, innovants et collaboratifs, qui ont pour but de renforcer et d'encourager les relations et la coopération entre les USA et la Bretagne. A travers le développement et le parrainage de projets artistiques ambitieux, nous espérons accroître la sensibilisation de l'audience américaine à la culture bretonne, à la langue, et films bretons. Nous sommes guidés par la passion de développer des échanges et collaborations uniques entre les musiciens et les artistes bretons et américains, et à la fois d'inciter les acteurs |
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Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |