Découvrir l'histoire inconnue du gangster Breton de New York avec Breizh Amerika et Olivier Le Dour. Entre 1927 et 1930, Yves LeRoux fut peut-être le plus connu des Bretons de New York. Dans son bar clandestin, « Le Consul breton », ses compatriotes immigrants n’étanchaient pas seulement leur soif… L’heure de gloire d’Yves Le Roux sonne en 1928 et 1929, dans le New York de la prohibition où son bar clandestin (son speakeasy), Le Consul Breton, est le rendez-vous des Bretons de New York, à la recherche d’un coup à boire, d’un coup de main, d’un emploi, d’un logement, de nouvelles du pays ou … d’une jolie femme. Yves Le Roux est au centre de ce réseau, mais côtoie aussi la pègre new yorkaise qui l’approvisionne en boissons alcoolisées illégales. Il affirmera même avoir eu de bonnes relation avec ... Al Capone lui-même.
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Reconnue dans le monde entier comme l'un des hauts lieux de la voile, la Bretagne abrite également une multitude d'entreprises de tech et de textiles qui placent les océans et l'éco-responsabilité au cœur de leurs modèles économiques. Nous nous sommes entretenus avec Nicolas Veto, président de 727 Sailbags pour en savoir plus sur la façon dont ils naviguaient dans les mers orageuses de la pandémie mondiale et sur leur récente expansion en Amérique du Nord. Parlez-nous de 727 Sailbags et de son lien avec la voile? Chez 727 Sailbags, nous collectons les voiles qui ont parcouru les océans et nous les recyclons en sacs et vêtements à la mode ou en accessoires de décoration uniques. Une étiquette cousue sur le produit raconte l'histoire de la voile, ses voyages, les courses auxquelles elle a participé, le type de bateau dont elle est issue. Chaque produit est une connexion à un voyage, une aventure. Comment votre entreprise a-t-elle dû s'adapter pendant la pandémie mondiale? Nous avons été durement touchés car nos magasins et concessionnaires ont dû fermer pendant des mois, et presque tous les grands événements nautiques avec lesquels nous sommes partenaires ont été annulés, à l'exception de la Solitaire du Figaro et du Vendée Globe. Cependant, nous avons décidé de prendre des risques, et alors que d'autres sociétés suspendaient leur expansion, nous avons décidé d'ouvrir 3 magasins en pleine crise: à Deauville, à Cannes et aux USA à Annapolis, Maryland. N'est-ce pas ce que nous apprennent les meilleurs skippers de course au large? Vous n'avez pas toujours un moyen de contourner la tempête, vous devez parfois y faire face et vous jeter dedans. C'est ce que nous avons fait. Pourquoi avez-vous décidé d'ouvrir un nouveau magasin aux États-Unis en plein milieu d'un lock-out? En recyclant les voiles, nous nous engageons à réduire les déchets et à préserver notre planète. Cet objectif peut être partagé par des personnes du monde entier. Notre lien avec la voile nous a fait nous tourner vers le pays qui a vu naître l'America's Cup et qui abrite 4 millions de marins pratiquants, avec un magnifique littoral s'étendant sur plus de 12 000 milles. Quelle magnifique cour! Nous avions jeté notre dévolu sur Annapolis, MD, sur la baie de Chesapeake, un cadre emblématique de la communauté américaine de voile et nous avons trouvé un bel emplacement phare au bord de l'eau. Nous avions l'endroit que nous voulions! Nous ne pouvions pas laisser le confinement nous priver de cette excellente base de croissance aux États-Unis. A quoi devrions-nous nous attendre pour 727 Sailbags dans les mois à venir? Après le succès de nos sacs réalisés avec les voiles d'Eric Tabarly, nous lançons une marque Homme ERIC TABARLY en hommage au légendaire marin breton. Avec l'aide de sa femme et de sa fille, Jacqueline et Marie, nous avons conçu une collection de prêt-à-porter inspirée de la vie et de la passion de ce navigateur de légende qui est un exemple pour toutes les générations de marins. Les pulls, confectionnés en 100% laine mérinos, sont fabriqués dans le Morbihan et nos sacs et accessoires sont fabriqués à la main dans notre atelier de Lorient, dans la Sailing Vallée française. 727 Sailbags vient de lever 1 million d'euros pouvez-vous nous en dire plus? Bien que n'étant qu'une PME d'une trentaine de personnes avec un Chiffre d'Affaires de 2,7 M€, nous avons la compléxité d'un groupe. Nos acitivités incluent du design et développement produits, de la production, de la distribution sur des canaux très variés: Web, Magasins, revendeurs partenaires, présence sur des salons, personnalisation de produits pour les entreprises, etc. Cette complexité nécessite des ressources. D'autant plus que nous souhaitons faire partager notre passion et notre engagement pour une consommation raisonnée avec des produits upcyclés au-delà des frontières françaises, partout où il y a des passionés de voile et des gens qui aiment la mer. Nous avons eu l'immense chance de trouver des actionnaires qui sont bien plus que des investisseurs: ce sont des passionnés, qui partagent nos projets et ont eu le courage de se lancer avec nous en pleine période de turbulence sanitaire. Despite the resounding success of the #EmojiBZH international campaign on Twitter with over 405,000 mentions in just one month, the Brittany flag emoji was not yet approved by the Unicode Consortium. The organization www.bzh recognizes this decision, but is calling on Unicode for an explanation with the hashtag #WhatMoreDoYouNeed, as it raises questions about the attribution of emojis and cultural diversity. In some regions in Europe such as England, Scotland, Wales, Catalonia, the Basque Country, Bavaria, and Brittany, or states in Northern America, such as California, Texas, and Quebec, people have inherited and enriched a strong culture in addition to another national identity. Regional flag emojis let residents proudly wear their identities on the web and promote their heritage and cultural diversity, and also initiate numerous online conversations. The Unicode Consortium, which coordinates the creation of emojis with the big internet platforms (Google, Apple, Facebook, etc.) paved the way for regional emojis by creating, in 2018, the first English, Welsh and Scottish flag emojis. But does Unicode really leave room for requests from other European regions, such as Brittany? The Brittany flag emoji dossier submitted for the latest Unicode update (14.0) was rejected, despite a successful campaign that received widespread popular support on Twitter at the beginning of 2020. This raises the obvious question of “why?” as new flag emojis are only approved for release if they meet certain conditions, one of which is an assurance upfront of their popularity and frequency of use. However, the #EmojiBZH international campaign launched on Twitter on 13 January 2020, generated 405,886 Brittany flag emoji mentions on the platform in just four weeks! Mobilising Bretons from all over the world, the Brittany flag hashflag has received more mentions on Twitter than the average monthly mentions for other flag emojis such as the Scottish (384,156), Greek (367,257), Danish (351,966), Welsh (208,448) and Lithuanian (58,708) flags2. Over the same period, #EmojiBZH reached 6th place on Twitter’s worldwide trends and was ahead of #Netflix (347,171 mentions), #OnePiece (293,665) and #Apple (253,586). Memes have taken over social platforms, with some brands even picking up on the subject (Interflora, Oasis, M onoprix, and Xbox) . As the Brittany flag emoji is way ahead on mentions among 5,000 potential regional flags listed by Unicode – enter the hashtag #WhatMoreDoYouNeed. #WhatMoreDoYouNeed ? One of Unicode’s objectives is to reflect the world’s cultural diversity, which includes flags that represent regions and their culture. The consortium actually mentions the flag emojis for Texas, Catalonia and Brittany a s the most prominent examples. What more do you need to decide to add a regional flag emoji which is guaranteed to be widely used and enjoys the support of its country’s public authorities? Is there a cultural bias which prevents Unicode from selecting submissions that come from Europe, where citizens hold their region and its culture dear? Given that emojis are a global means of communication, how can we ensure that the emojis reflect cultural diversity when most of them currently evoke American culture?
Les liens historiques entre la Bretagne et les États-Unis sont toujours forts, notamment grâce à une forte émigration depuis le centre de la Bretagne. Pour mieux comprendre ce que ces immigrants ont vécu en arrivant en Amérique, nous partageons cet extrait du bulletin « PENN-AR-BED » de 1953. SUR LA PISTE DES EMIGRANTS BRETONS EN AMERIQUE![]() A la fin du XIXe siècle, ils ont débuté comme ouvriers agricoles ou comme jardiniers dans les riches propriétés des environs de Lenox dans le Massachusetts, puis, à l'exemple des Bretons de chez nous, ils sont allés se fondre dans le prolétariat des grandes villes américaines, particulièrement à New-York et dans sa banlieue. Curieuse destinée que celle de ces paysans des Montagnes Noires, jetés hors de leur aire natale par la nécessité et la force de leur vitalité, et qui luttent de .toute leur énergie dans les ·hôtels ou les usines de la première ville du monde. Avec un ancien des grands hôtels de New-York On peut dire que 3 Bretons sur 4 travaillent dans les hôtels de New-York, les uns comme garçons de salle, aides-cuisiniers, cuisiniers ou sous-chefs dans les plus beaux établissements, les autres comme serveurs ou garçons dans les restaurants de deuxième ordre ou dans les cafés. A l'origine de cette spécialisation inattendue des paysans des Montagnes Noires, nous trouvons M Louis Sanséau, qui fut secrétaire de mairie à Leuhan pendant plus de 25 ans, et ses frères qui émigrèrent aux U.S.A. en 1902, 1903, 1906 et 1907. En termes imagés et avec force détails, il nous a retracé ses pérégrinations du Waldorf Astoria où descendent les magnats de l'industrie, les rois détrônés et les vedettes de Hollywood, au Belle-Vue Stradford de Philadelphie où il servit le Président Wilson, alors président de l'Université de Princetown (New-Jersey). En 1921, au Piazza de Boston, il faisait~partie de la «brigade» des Anciens Combattants français qui servirent le «Lunch» de 2.000 couverts lors de la tournée triomphale du général Foch aux Etats-Unis. Il ne tarit pas d'éloges sur «Le Touraine», de Boston, hôtel construit dans le style du Château de Blois et meublé avec le plus grand luxe : porcelaine de Limoge, verrerie de Saxe et de Baccarat, argenterie d'Angleterre, tapisserie d'Aubusson, etc. Dans l'immense parc attenant à l'hôtel, voisinent les voitures des riches clients et celles des garçons et des cuisiniers. M. Sanséau fit aussi partie de la brigade de garçons français qui «monta» à Ottawa, en 1912, pour l'ouverture du «Château-Laurier». Actuellement, chaque grand hôtel de New-York possède, à côté des Allemands, des Italiens, des Grecs et des Porto-Ricains, son noyau de Bretons. - Au Waldorf-Astoria, c'est un Scaërois qui règne sur une armée de garçons et de «boss-boys». Ces Scaërois forment une bande joyeuse qui, durant la morte saison de l'été, émigre en Floride. Au Piazza, une autre équipe s'est formée autour de Germain Derrien, de Pleyben, et de Hervé Boulard, de Leuhan. Le sous-chef cuisinier du Statler (l'ancien Pennsylvania, près de la gare du même nom), c'est Gaby Cosquer, l'ancien adjoint au maire de Leuhan et qui, tout naturellement, embauche de préférence ses «pays». Comment naît une vocation de cuisinier L'histoire de notre camarade d'enfance, M. Alain Collorec, de Coray, le président dé l'Association des Bretons de New-York, nous semble tout à fait caractéristique à ce sujet. A. Collorec aurait pu continuer ses études, mais sa mère n'avait pas les ressources suffisantes pour payer des frais de pension pour ses deux garçons. Au sortir de l'école, il entra comme commis chez le percepteur, vers 1920. Lors de son récent séjour en Bretagne, nous lui avons demandé comment l'idée lui était venue de partir en Amérique. - Je lisais avec beaucoup d'intérét les lettres d'Amérique des camarades de Pen-Pavé, pas beaucoup plus âgés que moi et qui gagnaient, vers 1921-22, 1.000 à 1.500 francs par mois. C'était fabuleux... La présence. de mon oncle, Henri Collorec, à Lenox, dans l'Etat du Massachusetts, allait faciliter la réalisation de mon rêve. Je partis donc en 1924, à l'age de 17 ans. Je ne pensais pas partir pour si longtemps. » (M. Alain Collorec a maintenant 46 ans et ·est devenu citoyen américain.) - Mme Collorec (née Marie Bénéat) est originaire de Gourin. Comme nous lui demandons ce qui l'a décidée à tenter sa chance aux U.S.A., elle nous répond spontanément, avec un léger accent new-yorkais : « Well ! ce n'est pas compliqué. Depuis ma plus tendre enfance j'ai tou- jours entendu parler de l'Amérique et, avec le recul, cela m'apparaît comme une belle histoire. SI mon mari a été tenté par ses lectures, moi je n'ai eu qu'à prêter l'oreille aux récits de mon père et de mon grand- père. Mon grand-père, Louis Bénéat, travaillait à New-York dès "1889, à une époque où il n'y avait que fort peu de Bretons aux: E. U. Il y travailla 10 ans d'arrache-pied puis décida de rentrer à Roudouallec, en 1899. Ménager de ses dollars (on n'en avait pas autant qu'aujourd'hui), il rentra par le Pacifique, via le Japon, la Chine et l'Inde, à bord d'un cargo transportant des chevaux. Le voyage dura trois mois, mais le voisinage des chevaux n'était pas pour déplaire à ce paysan morbihannais qui, ayant satisfait son goût des voyages et des aventures, rentrait. sage- ment au pays pour acheter une petite ferme. En 1901, c'était au tour de mon père, et, 20 ans plus tard, je prenais pied à New-York.» A l'hôtel Astor au cœur de New-York C'est à Lenox, où existe toujours une colonie bretonne prospère, que notre ami A. Collorec fit ses débuts, d'abord comme tondeur de pelouse, puis comme aide-jardinier. Après avoir travaillé pendant quelques mois à la papeterie, il décidait d'aller tenter sa chance dans les grands hôtels de New-York. Il fit ses premières armes comme «légumier», et, trois jours plus tard, il était remercié : ses légumes n'étaient pas assez bien épluchés! Heureusement, au « Vatel-Club », il trouva un Breton compatissant qui le fit entrer comme apprenti boucher à l'hôtel Astor, l'un des plus fréquenté de New-York. Enfin il avait trouvé sa voie, notre ancien commis de perception troqua son porte-plume contre le couperet et la scie du boucrer. La dure condition de nos émigrés Si le travail est très pénible pour les cuisiniers, les garçons de salle ou les garçons de café, il ne l'est pas moins dans les ateliers ou les usines américaines, car on exige partout le meilleur rendement. La journée de travail est de 8 heures, mais les Bretons, comme la plupart des émigrants, font des heures supplémentaires. Sauf dans les hôtels où les cuisiniers et les garçons sont « nourris sur le tas », les Bretons, comme d'ailleurs beaucoup d'Américains, emportent un repas froid qu'ils mangent en une demi-heure, sur le lieu même du travail. Des cantines fonctionnent également, et pour un dollar on y mange un bon repas Arrivé à un certain âge, on a du mal à supporter le rythme rapide du travail en usine. (Beaucoup d'usines refusent d'embaucher des ouvriers âgés de plus de 40 ans.) En été, malgré une ventilation énergique, la chaleur est étouffante dans les cuisines de New-York. On change de veste plusieurs fois par jour et on se rafraîchit à grands verres de bière ou d'eau glacée. C'est ce qui explique, la bonne nourriture aidant, que nos cuisiniers bretons reviennent au pays nantis d'un léger embonpoint. ![]() Standing de vie très élevé Mais si le travail est très dur en Amerique, les salaires sont très élevés et le standing de vie de nos émigrés est nettement supérieur à celui de l'ouvrier français. Les bilans de 1952 signalent une situation économique excellente et des perspectives encore meilleures pour 1953 et 1954. .En 1952 la prospérité a frappé à toutes les portes et les salaires ont atteint des chiffres records. Le revenu individuel net, une fois les dépenses essentielles de nourriture, de logement et d'habillement satisfaites, est cinq fois plus élevé qu'en 1940. · ·Le· gain moyen des travailleurs d'usine se monte à 70 dollars par semaine de 40 heures, ce qui représente environ 100.000 francs p'ar mois. La plupart de nos émigrés travaillant comme cuisiniers ou comme garçons de salle dépassent nettement ce salaire moyen. Les cuisiniers ordinaires (légumiers, sauciers, rôtisseurs, etc.) gagnent de 75 à 100 dollars par semaine de 6 jours de travail, soit de 105 à 140.000 francs par mois. Certains, comme beaucoup de garçons de salle, dépassent les 500 dollars par mois. Comme, en outre, ils sont nourris, ils jouissent d'une situation supérieure à celle de leurs compatriotes travaillant en usine. Un ménage employé dans une maison bourgeoise (la femme comme bonne, le mari comme jardinier, valet de chambre ou chauffeur) gagne de 300 à 350 dollars par mois, sans compter la nourriture et le logement. Chez Coty, une employée se fait 44 dollars par semaine, soit environ 80.000 francs par mois. Des ouvrières spécialisées (coiffure, couture, etc.) ont des salaires équivalents à ceux de · leurs maris. On cite le cas d'un Leuhannais, ouvrier spécialiste dans l'industrie automobile à Détroit, dont le salâire atteint 600 dollars par mois (210.000 francs). Par contre, un professeur français à New-York ne gagne que 450 dollars (167.500). Comme il est seul à. gagner et qu'il paie 1m loyer très élevé, il jouit d'un standing de vie inférieur à celui de nos émigrés. · '\ Les salaires que nous venons d'énumérer sont les salaires bruts : les impôts et les différentes retenues pour la sécurité sociale s'élevant de 17 à 20% pour les salaires inférieurs à 5.000 dollars par an (1.750.000 francs). Au-dessus de 5.000 dollars le taux est beaucoup plus élevé. Pour le loyer il faut compter environ 1/8 du salaire : 40 à 50 dollars par mois (14 à 18.000 francs) pour un logement très confortable. On peut considérer qu'un ouvrier américain peut facilement s'habiller des pieds à la tête avec le salaire d'une semaine. En ·France, le salaire mensuel d'un ouvrier n'y suffit pas. C'est ce qui permet de dire que le salaire de nos émigrés représente environ 4 fois celui de l'oùvrier français. Comme la vie à. New-York est sensiblement moins chère qu'à Paris (sauf pour le logement), le standing de vie en Amérique est infiniment supérieur au nôtre. C'est la raison principale de la permanence du courant d'émigration bretonne vers les Etats Unis. Plus de confort Sous le rapport du logement, les Bretons d'Amérique sont certainement privilégiés, car ils jouissent de tout le confort désirable. C'est d'ailleurs une nécessité dans un pays oû l'hiver est très rude. Eh règle générale, l'appartement comporte quatre pièces, cuisine, sallé à manger, living-room, chambre à coucher et salle de bain. Comme on dispose de toutes les commodités, depuis l'aspirateur, la machine à laver, le frigidaire, jusqu'à la cocotte minute, le travail de la ménagère est réduit au minimum. Il le faut bien d'ailleurs, car si le mari est à l'hôtel ou à l'usine, la femme travaille de son côté et, bien sûr, la vie de famille en souffre. Il arrive même que la femme travaille de jour et le mari de nuit. Mais, au départ, nos Bretons d'Amérique ont accepté tous les sacrifices : ils savent que ces années d'exil seront très penibles. Une fois rentré au pays, on aura tout le temps de se reposer. L'automobile n'est pas un luxe comme en France. Comme nous le disait récemment un de nos anciens éléves, qui a acheté une Dodge d'occasion un an après son arrivée à Paterson (350.000 francs pour une voiture n'ayant _roulé que 20.000 km), une voiture est presque indispensable, ne serait-ce que pour transporter ses outils et se rendre à des chantiers souvent éloignés. «En 3 heures de travail je gagne l'essence de la semaine, y compris le« week-end » à la campagne.» A New-York, une voiture s'impose beau- coup.moins et les frais de garage sont très élevés. Une erreur de stationnement se paie 15 à 20 dollars ! C'est maintenant une tradition solidement établie : après un premier séjour de 4 ou 5 ans, on vient passer des vacances au pays, nanti d'une grosse Plymouth ou d'une Dodge, à moins que, plus ménager de ses dollars, on ne fasse l'acquisition d'une 11 CV Citroën ou d'une 4 CV qu'on revendra avant de reprendre le bateau pour New-York. Leurs occupations On peut dire que les 3/4 de nos compatriotes de New-York travaillent dans les hôtels et les cafés et s'y font de très bonnes situations. · Des artisans et des ouvriers travaillent aussi dans les usines et quelques-uns trouvent à s'embaucher à l'hôpital français de New-York. La plupart des femmes sont employées dans les maisons bourgeoises. Les couturières trouvent des débouchés intéressants dans les grandes maisons de confection et de modes ou l'habileté traditionnelle des Françaises est reconnue. Les coiffeurs français pour dames sont également très demandés à New-York. Leur prestige est tel que beaucoup de coiffeurs étrangers prennent des noms français pour attirer une plus large clientèle. Enfin, le commerce de luxe (les parfums Coty, la soierie, la joaillerie) offre à nos jeunes Bretonnes des emplois lucratifs. Les restaurants bretons de New-York Beaucoup de nos compatriotes qui débutent jeunes dans les grands hôtels ne tardent pas à acheter des cafés ou des restaurants qui, grâce au prestige de nos vins et de la cuisine française, attîrent une nombreuse clientèle de Français et d'Américains. Citons au hasard : « Le Fontainebleau » qui est le siège de l'Association des Bretons de New-York, dans la 52e rue. Les propriétaires, M. et Mme Jean Bodénés, de Gouézec, possèdent un second restaurant, « Le Cheval Blanc » qui se trouve dans la 45e rue. « Le Frank Moal », 50e rue, sert les meilleurs vins français. « Le Brittany », 53e rue, est tenu par M. Yves Sévénéant, de Langonnet. « Le Paris-Brest », 9e avenue (propriétaire, Mme Vetel, de Gourin). « Le Champagne » (propriétaire, Mme Thérèse Donnard, de Gourin). « Le Berry », 51e rue (propriétaires, M. et Mme Merle, née Joséphine Loubard, de Leuhan). « Le Café de Paris », tenu par Mme Philomène Le Douzen, de Pleyben, 46e rue, fréquenté par les vedettes du cinéma et du théâtre. « La Fleur de Lis », 69e rue, près de Broadway (propriétaire M. Alexis Gallon, orig;naire du Sud-:Finistère. On y dîne «dans une atmosphère française ». « L'Armorique » 54e rue où les serveuses sont habillées en Bretonnes. A cette liste déjà longue, il convient d'ajouter quelques autres restaurants, situés «à la campagne·», comme disent les Américains et où nos Bretons vont volontiers passer le« week-end » ou leurs congés annuels. - Il y a « Le Central Valley Inn » dont le propriétaire, M. Jean Le Floch, est originaire du Samt, près de Gourin. Nos Bretons y font une cure de repos dans l'endroit le plus délicieux du Comté d'Orange, .en se livrant aux plaisirs de la pêche, de la chasse ou de la natation. - Il y a « Cascade Farm »; à Long Valley, dans le New-Jersey,-qui appartient à M. Pierre Ménage, de Saint-Malo. · - Il y a aussi « Silver Spring Farm », « la Ferme de la Source d'Argent » dont les propriétaires, M. et Mme Henri Diage, sont originaires de Langonnet, important foyer d'émigration du canton de Pontivy. Tous ces Bretons, propriétaires de restaurants ou de cafés ont débuté comme garçons ou cuisiniers dans les grands hôtels de New-York. Ils sont maintenant citoyens américains et ne reviendront plus en France. GRÉGOIRE LE CLECH - Articles déjà parus dans « PENN-AR-BED » en 1953 🎧 L'emission "Panier de crabes à l'américaine" sur France Bleu Breizh Izel Quelques jours après les résultats des élections américaines, trois invités racontent leurs visions bretonnes de l’Amérique juste après la défaite électorale de Trump. Ce programme hebdomadaire présenté par Gaël Gueguen couvrait les dernières nouvelles autour de Trump-Biden, du pâté Hénaff aux USA, de l'ambiance de la ville de Minneapolis après George Floyd et des activités de Breizh Amerika. Known worldwide as one of the meccas of competitive sailing and yachting, Brittany, France is also home to a host of up-and-coming technology and fashion companies that put oceans and eco-responsibility at the core of their business models. We sat down with Nicolas Veto, President of 727 Sailbags to learn more about how they were navigating the stormy seas of the global pandemic and about their recent North America expansion. Tell us about 727 Sailbags and its connection to sailing ? At 727 sailbags, we collect sails that have travelled the oceans and we upcycle them into fashionable bags and clothing or unique home decor accessories. A label stitched on the product tells the story of the sail, its travels, the races it participated in, the kind of boat it came from. Every product is a connection to a journey, an adventure. How has your company had to adjust during the global pandemic ? We were hit hard since our stores and dealers had to shut down for months, and almost all major sailing events we partner with were cancelled, except for the Solitaire du Figaro and the Vendée Globe. However, we decided to take risks, and while other companies were freezing their expansion, we decided to open 3 stores in the midst of the crisis: in Deauville, in Cannes and in the USA in Annapolis, Maryland. Isn't that what the best Ocean Racing skippers teach us ? You don't always have a way around the storm, you sometimes have to face it and jump in. That's what we did. Why did you decide to open a new store in the USA right in the middle of a lockdown ? By upcycling sails we are committed to reducing waste and preserving our planet. This purpose can be shared by people all around the world. Our connection to sailing made us turn to the country that witnessed the birth of the America's Cup, and is home to 4 million practicing sailors, with a beautiful coastline extending over 12 000 miles. What an amazing backyard ! We had set our sights on Annapolis, MD, on the Chesapeake Bay, an iconic setting for the American Sailing Community and we found a beautiful Flagship location by the waterfront. We had the place we wanted ! We couldn't let the lockdown rob us of this great base for growth in the USA. What should we be on the lookout for from 727 Sailbags in the coming months: After the success of our bags made with the sails of Eric Tabarly, we are launching a Men's brand ERIC TABARLY as a tribute to the legendary Breton sailor. With the help of his wife and daughter, Jacqueline and Marie, we designed a collection of ready-to-wear inspired by the life and passion of this unstoppable seaman who is an example to all generations of sailors. The sweaters, made in 100% merinos wool, are made in Morbihan and our bags and accessories are handmade in our workshop in Lorient, in the French Sailing Valley. Rejoignez Breizh Amerika pour une discussion en live avec l'historien, Olivier Le Dour, pour découvrir l'histoire inconnue du gangster Breton de New York. Inscrivez-vous - le 2 décembre (18H30 Bretagne, 12h30 NYC) L’heure de gloire d’Yves Le Roux sonne en 1928 et 1929, dans le New York de la prohibition où son bar clandestin (son speakeasy), Le Consul Breton, est le rendez-vous des Bretons de New York, à la recherche d’un coup à boire, d’un coup de main, d’un emploi, d’un logement, de nouvelles du pays ou … d’une jolie femme. Yves Le Roux est au centre de ce réseau, mais côtoie aussi la pègre new yorkaise qui l’approvisionne en boissons alcoolisées illégales. Il affirmera même avoir eu de bonnes relation avec ... Al Capone lui-même. Aujourd’hui, Olivier Le Dour s’attache à reconstituer la vie d’un personnage haut en couleurs et pourtant pratiquement inconnu. Un peu marin, un peu voyou, dur à cuire, aventurier, Yves Le Roux était né à Langonnet en 1887. Ses aventures l’ont mené sur cinq continents, sur le front de Champagne et celui d’Orient pendant la 1ère guerre mondiale, au bagne militaire et en prison, en Albanie, en Indochine, en Argentine et sur le chantier du canal de Panama. Inscrivez-vous pour cette discussion en live avec Olivier qui nous parlera de son projet. Il répondra à vos questions et, qui sait, peut-être se trouvera-t-il un descendant de ces Bretons de la prohibition new yorkaise pour éclairer quelques aspects encore inconnus du Consul Breton et de son propriétaire.
![]() Télétravail, Work From Home, Méthodes Agiles, Management Visuel : une scale-up rennaise est dans tout les bons coups du moment. Lancée en 2015, Klaxoon a développé une suite complète d’outils collaboratifs pour tous les moments où une équipe a besoin de collaborer, en physique ou en digital. Klaxoon est aujourd’hui utilisé par des millions d’équipes dans plus de 120 pays, dans plus de 4 000 organisations : PME, ETI, TPE, universités, ONG et administrations publiques, mais aussi 100% des entreprises du CAC40 et 15% du Fortune 500. Confortée dans sa mission de réinvention du collaboratif, Klaxoon a connu ces derniers mois une accélération inédite de son développement du fait de la nécessité de repenser le travail en équipe à l’heure du travail flexible. Klaxoon, lauréat du concours Breizh Amerika Startup Contest en 2016, poursuit son objectif de révolutionner le travail d’équipe en lançant “Board”. Matthieu Beucher, PDG de Klaxoon, répond à nos 3 questions sur ce lancement: Pouvez-vous nous dire ce qu'est Board? Et comment cela va-t-il changer notre façon de travailler? "Board est un outil simple qui permet en un seul endroit de collaborer de manière visuelle avec une bibliothèque de modèles prêts à l'emploi, utilisables en un clic et qui intègre Live, un outil de visioconférence. C'est un concentré de toute l'expérience de Klaxoon qui propose un nouveau standard visuel pour travailler en équipe efficacement, au bureau, à domicile ou en déplacement. Début mars, du jour au lendemain, des millions d’équipes ont dû se mettre en ordre de bataille pour transformer leur manière de travailler. Nous avions lancé un programme d'accès gratuit à Klaxoon pour aider les organisations à faire face à ces nouveaux enjeux. Ainsi nous avons accompagné des milliers d'équipes et nous en avons tiré 3 observations clés :
Les réflexions actuelles autour du télétravail montrent que les modes d’organisations tels que nous les connaissions jusqu’ici vont évoluer. Un modèle hybride est en train d’émerger avec des équipes qui dans un avenir proche ne seront ni 100% en télétravail, ni 100% au bureau. Board a été créé pour accompagner cette transformation et permettre aux équipes de continuer à animer leur collectif tout en gardant un haut niveau de performance grâce à une synchronisation efficace. C’est en cela que nous sommes convaincu que Board est l’outil nouvelle génération pour un travail en équipe plus adaptatif et plus agile." Pourquoi la synchronisation des équipes est-elle un tel défi, en particulier lorsque certains travaillent à distance? "La synchronisation d’une équipe est la clé de la réussite d’une oeuvre collective, à l’instar par exemple du cinéma : un film naît de la synchronisation de l’image et du son. Se synchroniser c’est se donner des repères communs, définir un cap, l’ajuster et le rappeler dès que nécessaire pour que l’équipe reste en phase. Depuis 2005 déjà, le nombre de personnes qui télétravaillent augmentait considérablement. Et avec la Covid-19 on peut dire que la tendance se confirme et s’accélère. La situation actuelle conduisant à transformer nos pratiques managériales et plus largement de revoir l’organisation des équipes. Dans ce contexte, le cadre du lieu de travail s’estompe, les rituels d’équipe et les temps de synchronisation sont mis à l’épreuve. Négliger la synchronisation risque de générer un manque d’organisation et de communication qui provoque une perte de sens dans le travail, des incompréhensions et la perte de vue de l’objectif commun. C’est pourquoi il devient nécessaire aujourd'hui d’instaurer des rituels adaptés pour se synchroniser, que l’équipe soit ensemble au bureau, en déplacement ou à domicile. Pour ce faire il est important de pouvoir travailler avec des supports communs : chacun doit pouvoir se reconnecter facilement à l’équipe et au projet, où qu’il soit et à n’importe quel moment. Avec des équipes qui dès maintenant, mais encore plus à l’avenir, sont distribuées et travaillent sur plusieurs projets à la fois, la synchronisation représente un véritable défi à relever pour continuer à avancer dans la même direction." Comment un outil comme Board peut-il rendre le travail plus inclusif et lutter contre le manque engagement des équipes ? "Board rend le travail plus inclusif car il fédère le collectif même quand tout le monde n’est pas au même endroit, ainsi la cohésion et l'esprit d’équipe sont maintenus dans tous les contextes. La parole est libérée et permet à chacun d’exprimer ses idées, ses points de vues. Que le collectif soit réuni au bureau ou qu’il soit localisé en différents lieux, le fait de pouvoir travailler de manière synchrone ou asynchrone permet de garder les équipes engagées. Par ailleurs l’intégration de fonctionnalités de visioconférence telles que Live permet d’instaurer de nouveaux rituels avec notamment des points de synchronisation plus réguliers et moins longs. Peu importe les situations, l’équipe ne perd pas le fil des échanges ou des informations partagées et peut se voir et se parler à tout moment." Woleet est une startup 100% made in BZH créée en 2016. Lauréat du concours Breizh Amerika Startup Contest en 2017, l’entreprise travaille sur le sujet de la confiance numérique dans son ensemble avec pour ambition de transformer les usages des entreprises en utilisant Bitcoin comme un notaire géant qui permet d’obtenir une confiance dans les flux de données qu’elles ont à gérer au quotidien. Woleet sort aujourd’hui Woleet Sign, une nouvelle application de signature électronique (le lancement est prévu très exactement ce jeudi 24 septembre à 9h00 heure française). Il est possible de soutenir ce lancement en faisant un « upvote » sur Product Hunt ici. Gilles Cadignan, PDG de Woleet, répond à nos 3 questions avant le lancement: Pouvez-vous nous parler de cette dernière innovation? Il s’agit de la première application de signature électronique qui utilise le réseau et la blockchain Bitcoin pour publier des preuves de signature électronique incontestables et vérifiables partout dans le monde sans aucun intermédiaire. A l’instar d'un Docusign, il est possible de signer soi-même ou demander la signature de clients, partenaires, fournisseurs ou collaborateurs très simplement en quelques clics. Il existe par contre plusieurs différences fondamentales avec les solutions de signature électronique classiques : - le document n’est pas uploadé vers notre plateforme et reste totalement confidentiel. Il convient donc de l’envoyer aux signataires par ses propres moyens (préférablement sécurisés) - il est possible de signer n’importe quel type de document sans aucune limitation de taille: on ne se limite donc pas au sempiternel PDF et on peut par exemple signer une archive ou même une vidéo de plusieurs gigaoctets. - une fois la signature complétée, une preuve est publiée dans la blockchain et une attestation contenant toutes les preuves opposables est renvoyée à chacun des signataires. Ces preuves ont l’avantage d’être totalement neutres et adaptables à toutes les juridictions en cas de litige. Comment la pandémie mondiale a-t-elle conduit à la création de nouveaux produits et à la mise à jour de produits chez Woleet ? L’épisode de la crise sanitaire a en effet accéléré notre volonté de travailler sur un outil permettant aux professionnels de continuer à travailler à distance. Durant le confinement nous avons fourni gratuitement sa version alpha à un FabLab de région parisienne qui fabriquait des masques bénévolement et qui a travaillé jour et nuit pour équiper les personnels soignants. Notre outil leur a permis de signer les bons de livraison des masques aux hôpitaux et ainsi assurer la traçabilité de chaque lot produit. Cette pandémie a démocratisé la visioconférence, le télétravail et a également permis à beaucoup d’entreprises de franchir le pas de la signature électronique. Cet outil est l’aboutissement de l'évolution de notre plateforme durant ces dernières années. Avec Woleet Sign nous tombons à point nommé dans ce contexte difficile qui sera favorable aux outils compatibles avec la distanciation sociale et la transition numérique. Quel type d'organisation devrait adopter ce dernier produit? L’outil Woleet Sign est particulièrement adapté aux PME et aux indépendants. Des cabinets d’architectes, des avocats, des artisans font partie de nos premières cibles. Ils pourront signer leurs documents RH, leurs bons de commande ou livraison, leurs contrats divers et variés. Les grandes entreprises elles, et les applications professionnelles de RH, immobilier, GMAO etc. seront plus intéressées par l’intégration de parcours de signature via notre API, très souple est moins onéreuse que les API de signature des leaders actuels du marché, avec en plus des possibilités de customisation complète aux couleurs de leur entreprise. Has there ever been a better time to learn a new language? The global pandemic and the social distancing that comes with it have lead many to add virtual learning into their daily lives. Now is your chance to learn the Breton language from home with virtual training sessions in English. Learn the Breton language in English from the comfort of your own home over the next year with a new program developed by Skol an Emsav. Skol an Emsav, based in Rennes, is a non-profit organization that has promoted the Breton language for adults for the last 50 years. They specialize in full-time training courses for the professionals, as well as weekly classes for the general public. With over 10 years of experience with online training, they decide that the time was right to offer a new program for English speakers. Breizh Amerika is partnering with Skol an Emsav to help get the word out to everyone in the world. If you are a Breizh Amerika member you even get a discount when you sign-up for the course! 💪 SKOL AN EMSAV - WEEKLY ONLINE CLASSES From September 2020 - June 2021 Duration : 30 weeks Course duration : 1h30 per week Cost for year : 200€ Breizh Amerika member : 10% discount Every week for an hour and a half over the course of 30 weeks you will be learning the basics of the Breton language through active teaching methods. An emphasis will be put on adapting Skol an Emsav's experience to your needs all year long. You will have your level recognized at the end of the year through the European language scale. The course will teach you how to introduce yourself, to speak about your family and your surrounding environment. More importantly, you will be having fun doing so! What is Breton language exactly anyway? For starters, Breton has nothing to do with French which is a Latin language. Breton is most similar to Welsh, Cornish, and Irish because it is from the Celtic language family tree. Breton was brought from the British Isles to what is now Brittany by migrating Britons during the Early Middle Ages, Since then, the language has been at the heart of the culture and traditions of Brittany, even while the French government has tried its best to make it go away. Those persistent efforts from French authorities has seen the number of Breton speakers decrease from over 1 million in 1950 to under 200,000 today. Breton is now classified as "severely endangered" by the UNESCO Atlas of the World's Languages in Danger. The grassroots work to create Breton language immersion and bilingual programs by locals in Brittany has been successful, and there are now as a result nearly 15,000 children learning Breton everyday. Now is your chance to learn a very cool celtic language from anywhere in the world. Why does it make sense to learn another language? 1. Give your brain a boost! 🧠 Breton is over a thousand years old and has its own intricate system of rules, structures, and lexis. Our brains like to be challenged and cope with complexity as it makes sense of and absorbs new patterns. Learning a new language helps develop cognitive thinking and problem-solving. The collective evidence from a number of such studies shows that the bilingual experience improves the brain’s so-called executive function — a command system that directs the attention processes that we use for planning, solving problems, and performing various other mentally demanding tasks. 2. Improve Memory & Multi-Task like a pro! 🤓 Learning a new language is like a workout for your brain. Jumping from one language to another and thinking in a different language helps sharpen the mind making us better multi-taskers. Studies have also shown that bilinguals may have a resistance to the onset of dementia, being diagnosed, on average, 4.5 years later than their aging monolingual peers. This may be due to the additional white matter bilingual speakers in the prefrontal cortex. White matter is made of nerve fibers and is a component of the brain that connects and carries signals between different regions. It appears that we can state that speaking multiple languages creates a more “connected” brain. 3. See the World Differently! 🌎 Being multilingual offers the advantage of seeing the world from different viewpoints, enhancing our ability to communicate in today’s globally connected world. Language learning gives us a sneak-peek into different worlds and cultures allowing us to be more flexible and appreciative of other people’s opinions and actions. When you learn the Breton language, you will not only get the change to discover a new culture, history, and people - you'll also get the chance of viewing the world with a Celtic lens. |
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December 2020
Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |