Pas de emoji drapeau breton pour bientôt?Venez en Bretagne et vous voyez partout le drapeau breton (Gwenn ha du). Des mairies, aux vitrines des magasins, aux emballages de gâteaux. Mais vous ne pourrez plus utiliser d'emoji breton sur votre téléphone dans un futur proche. Le Consortium Unicode, l'organisation à but non lucratif de la Silicon Valley qui met les emoji à la disposition du monde, a déclaré qu'il n'envisagerait plus d'idées pour de nouveaux emoji basés sur des dessins de drapeaux. "Le Consortium Unicode n'a pas pour mission de déterminer ce qui est un pays et ce qui ne l'est pas", écrit Jennifer Daniel, présidente du sous-comité emoji d'Unicode, dans un article de blog du 28 mars 2022. "Si le sous-comité Emoji recommande l'ajout d'un emoji du drapeau de la Catalogne, cela ressemble à du favoritisme à moins que toutes les autres subdivisions de l'Espagne ne soient ajoutées. Et si ceux-ci sont ajoutés, qu'en est-il des subdivisions du Japon ou de la Namibie, ou des cantons du Liechtenstein ? L'inclusion de nouveaux drapeaux continuera toujours à souligner l'exclusion des autres." Les Bretons veulent leur emoji drapeau bretonL’association .BZH et la Région Bretagne avaient lancé une pétition en ligne pour la création du drapeau breton, en juin 2018, qui a mobilisé les Bretons du monde entier. La campagne a été un succès fulgurant et est devenue sujet tendance sur Twitter: - 405 886 emojis du drapeau breton ont été créés en un mois - Il a été utilisé plus de fois que 20 autres emojis de drapeaux de pays d'Europe Malgré le succès de la campagne #EmojiBZH sur Twitter, l’emoji drapeau breton n’a pas été retenu à ce moment-là et il semble que ce sera encore plus difficile maintenant. Unicode : une vision du monde très Silicon Valley92 % de la population mondiale en ligne utilise les emoji dans leurs communications, mais comment accèdent-ils à notre téléphone ? Pourquoi certains symboles ne sont-ils pas disponibles et d'autres non ? Le sous-comité Unicode Emoji examine régulièrement les propositions de nouveaux emoji. Les critères de sélection sont entièrement définis ici, mais ils se résument essentiellement à ceci : a) l'image fonctionnera-t-elle à la petite taille à laquelle les emoji sont couramment utilisés, b) l'emoji ajoute-t-il à ce qui peut être dit en utilisant les emoji ou est-ce que le idée soit exprimée en utilisant des emoji existants, c) existe-t-il des preuves substantielles qu'un grand nombre de personnes utiliseront probablement ce nouvel emoji. Unicode c'est quoi?Le projet de développement d'un schéma de codage de caractères universel appelé Unicode a été lancé en 1987 par Joe Becker, Lee Collins et Mark Davis. Le consortium Unicode a été constitué en Californie le 3 janvier 1991, dans le but déclaré de développer, d'étendre et de promouvoir l'utilisation de la norme Unicode. Aujourd'hui les membres votants sont principalement des sociétés de la tech: Adobe, Apple, le Bangladesh Computer Council, Emojipedia, Facebook, Google, IBM, Microsoft, le ministère omanais des dotations et des affaires religieuses, Monotype Imaging, Netflix, Salesforce, SAP SE, Tamil Virtual Academy et l'Université de Californie à Berkeley. Un emoji pour toutes les cultures et tous les drapeaux ?Scott Mainwaring, vexillologue et rédacteur en chef de la revue universitaire Raven de la North American Vexillological Association (NAVA), déplore la ligne dure d'Unicode sur les drapeaux. "Je pense que c'est décevant. Il semble y avoir un regain d'intérêt chez les jeunes pour les drapeaux qui communiquent leur identité", soutient-il. Il n'est toujours pas convaincu par la logique du consortium et remet en question les intérêts de l'organisme, dont les membres sont en grande partie composés de représentants de grandes entreprises technologiques. "L'année dernière, il est apparu qu'il y avait un emoji de camionnette et il s'avère que Ford Motor Corporation a canalisé beaucoup d'argent en arrière-plan pour transformer le Ford F-150 en emoji", souligne-t-il. "Dans le passé, Taco Bell a fait pression pour l'emoji taco et Tinder a fait pression pour l'emoji couple interracial." N'importe qui (particuliers, lobbyistes, groupes de pression et entreprises) peut proposer un nouvel emoji gratuitement. Les exigences d'application sont laborieuses, le processus de vérification des emoji est "ténébreux", comme l'a décrit le Los Angeles Times. Unicode examinerait entre 50 et 100 propositions chaque année. Des décisions comme donner la priorité à un ensemble d'emojis par rapport à d'autres, peuvent façonner la culture mondiale, affirme Mainwaring. Et il pense que la prise de décisions Unicode devrait être davantage remise en question. En Bretagne on attend et on veut toujours notre emoji. En attendant vous pouvez poster sur les réseaux sociaux le hashtag #EmojiBZH et avec 🤍🖤.
0 Comments
Le film, BREIZH IN THE USAEn 2015, Philippe Orreindy, auteur-réalisateur de fiction et de documentaire, multiprimé (il a été nommé aux Oscars ! Voir bio, ci-dessous), réalise pour France 3 National « La grande traversée ». Ce documentaire sur l’immigration bretonne aux USA a été un succès d’audience en Bretagne. Pour les besoins du film, il suit New-York l’un des intervenants, Charles Kergarvat. Celui-ci a eu l’idée de former un groupe de musique bretonne qu’il nomme « Breizh Amerika Collective » dans le but de faire une tournée à travers les USA pour promouvoir la culture bretonne. Philippe filme les deux chanteurs et les deux musiciens du groupe, dans un studio à Manhattan. Ils répètent et mélangent leurs rythmes avec des musiciens garifunas, noirs américains originaires des caraïbes et vivant à Harlem. Philippe tourne également le concert effectué par les deux groupes, dans un club à Broadway : un brassage joyeux et festif de leurs musiques et de leurs danses. La suite de la tournée du groupe breton va être ensuite filmée par Jean-François Baudet, le Président de Bretagne Transamerica. Hébergé à chaque étape par la communauté bretonne émigrée, le groupe découvre les paysages de l’Amérique, sa culture et ses différentes communautés. L’on passe des grandes villes de l’Est (Chicago, Cleveland), à la route 66 vers le Nouveau Mexique avec ses paysages désertiques de Far-West où des cow-boys jouent de la country, pour arriver à Santa-Fe et l’invitation surprise d’une meneuse de Flamenco hispano-américaine à mélanger dans sa grande maison les chants et les danses bretonnes et hispaniques. Philippe a alors l’idée de rassembler l’ensemble des rushes pour faire un documentaire cinéma long-métrage sur la totalité de la tournée de ce groupe pionner. Car, depuis 2015, Breizh Amerika organise chaque année une nouvelle tournée à travers les USA, avec de nouveaux musiciens et chanteurs. Ce projet part ainsi du désir de Philippe de faire un documentaire sur l’échange multiculturel et la puissance fédératrice de la musique. Un film optimiste et bienfaiteur qui dévoile la force émotionnelle et poétique de la diversité de la musique traditionnelle bretonne qui s’ouvre aujourd’hui à d’autres influences musicales, devenant pratiquement de la « world music ». Son second désir est de montrer une Amérique que l’on ne montre pratiquement jamais en France. L’Amérique de la tolérance et de la fraternité, curieuse des autres peuples, ouverte sur le Monde. Celle des communautés - dont la minorité bretonne - qui ont fait et font ce pays. Ce road movie musical met ainsi en lumière avec émotion, humour et poésie visuelle, que la musique est universelle, que les migrations et les brassages sont incessants, inhérents et nécessaires à l’Humanité… Philippe a monté tout seul ce film pendant ses moments de temps libres. Le prémontage de 60’ a pratiquement la durée finale. Mais il reste à finir le film : les interviewes en Bretagne de tous les intervenants et toute la postproduction. C’est pour cette raison que nous avons besoin de vos dons sur la plateforme de financement participatif Proarti. Celle-ci est en coproduction sur le film. Ce qui vous donne, en plus de vos contreparties (nom au générique, DVD, VOD…), l'avantage de défiscaliser vos dons à hauteur de 66 % ! (Vous recevrez automatiquement l'année prochaine votre attestation de don). Le financement se fait par étape, donc même si nous n’arrivons pas à la somme finale, nous ne perdons pas d'argent et vous n'aurez pas soutenu le film pour rien. Nous comptons sur votre générosité et vous remercions par avance ! [Soutenez le film] Bio de Philippe OrreindyD’origine nantaise, il a étudié le cinéma à l’Université de Paris III Sorbonne Nouvelle. Il a été assistant-réalisateur du Journal Télévisé d’Antenne 2, assistant de production et régisseur général sur des long-métrages, mais s’est très vite tourné vers la réalisation de séries de shorts à caractère culturel pour la télévision « E comme Energie », « Voyage dans une toile », pour France 3, puis de documentaires (série « Harmoniques » (10 X 26’) pour France 5, dont il était aussi le Directeur de Collection). Il s’est dirigé vers la fiction en tant que réalisateur et scénariste depuis son deuxième court-métrage “J’attendrai le suivant…” (avec Sophie Forte) une comédie sociale qui a été nommé aux Oscars 2004, aux César 2003 et a reçu plus de 35 prix internationaux, dont l’”European Film Award”. Il a été sélectionné dans plus de 120 festivals dans le monde. Il continue cependant à réaliser des documentaires de 52’, dont certains en Bretagne : historiques («La grande traversée » sur l’immigration bretonne aux USA, pour France 3) ou musicaux, (« L’Océan Électro » a obtenu en 2016 le « Prix Sacem du meilleur documentaire musical »). Son projet de long-métrage de fiction « Les yeux fermés » a eu, en 2018, l’Aide à l’écriture cinéma de la Région Ile de France et il est actuellement en recherche de financement. Tangi Colombel : acteur, écrivain, chanteurBREIZH AMERIKA PROFILES | Tangi Colombel Nous racontons les histoires de membres qui tissent des liens entre les USA et la Bretagne. Tangi Colombel vit en Floride. Il nous raconte son histoire d'expatrié, son nouveau livre et ses futurs projets. Quel est votre lien avec la Bretagne. Je suis né à Pontivy, et j’ai grandi à Loudéac dans les Côtes d’Armor. J’ai ensuite fait des études à l’université de Rennes II avant de partir à Paris pour suivre des cours de théâtre au Cours Simon. Je retourne tous les étés du côté de Saint Brieuc pour retrouver ma famille qui y habite encore. Pourquoi avez-vous choisi de vous installer en Floride ? Par amour, y a-t-il de meilleure raison ? Quels ont été certains de vos défis lorsque vous êtes arrivé en Amérique ? J’ai dû réapprendre une nouvelle langue. Ils ne parlaient ni breton, ni gallo ! Blague à part, j’ai souhaité continuer la carrière d’acteur et de chanteur que j’avais à Paris, il a fallu bien sûr améliorer mon anglais mais surtout recréer un réseau de professionnel sans lequel un artiste ne peut pas travailler (agent, directeur de casting etc.). J’ai eu énormément de chance à vrai dire, et je n’ai pas eu le sentiment de me retrouver face à des murs infranchissables. J’ai commencé par des cours de théâtre en anglais et ma première audition a été la bonne. J’ai décroché l’un des quatre rôles principaux dans le musical « Jacques Brel is alive and well and living in Paris ». Un carton, des Awards, d’excellentes critiques, ma carrière était lancée. Parlez-nous de votre carrière et de votre nouveau livre. Cela fait maintenant 20 ans que je vis à Palm Beach et la chance ne m’a jamais quitté. Je n’ai pas cessé de monter sur scène pour du théâtre (Dangerous liaisons, Le peignoir aux alouettes), des musicals (Fiddler on the roof, The fantasticks), de tourner des films (Bienvenue à bord, Step Up revolution), des séries télévisées (Netflix, CBS, Sony, NBC) des publicités (Sprite, NC Lottery), et tout ça en français, anglais et espagnol. J’ai également eu le plaisir de tourner aux quatre coins du monde avec mon cabaret de chansons françaises « Pardon my French ». Privé, comme beaucoup d’artistes, de mon moyen d’expression pour cause de pandémie, je me suis plongé à corps perdu dans l’écriture afin de laisser ma créativité s’exprimer. Et ce qui n’avait démarré que comme un simple passe-temps, s’est transformé en véritable passion. « La Saint-tous-là » est mon premier roman, fruit de deux années de travail et de plaisir. En voici le résumé : Maurice Loiseau se retrouve au chômage après le dépôt de bilan de l’entreprise familiale au début des années 80. C’est le choc pour toute la famille, comme nous le raconte Tangi, notamment pour ses trois sœurs et lui qui hériteront alors d’un apprenti père au foyer. Au sein d’un environnement familial contraint par le lourd handicap d’Emmanuelle, la cadette, chacun à son niveau fera de son mieux pour contribuer à redresser la barre. Dans cette famille aimante aux parents catholiques pratiquants tirant sans cesse le diable par la queue, mais également soixante-huitards aux doutes mécréants, on ouvre volontiers la porte, la huche et les cœurs à tous les nécessiteux de mondes parfois interlopes, malgré l’adversité. On tente de vivre selon les valeurs profondes auxquelles on croit. De tentative de formation en rebondissement, de projets ambitieux en porte de sortie inattendue, la smala vivra une épopée, une aventure humaine hors du commun. La Saint Tous Là est un récit touchant, pétri d’humanité. C’est parfois triste quand la vie ne fait pas de cadeaux. C’est souvent drôle quand les enfants, joueurs impénitents, tentent de la déchiffrer de leur regard tout neuf. Depuis les traditions bretonnes des villages d’Armorique aux croyances innombrables – spiritisme, loups-garous… – jusqu’aux rêves de star de la lointaine Amérique, Tangi se trace son chemin… Qu’est-ce qui vous manque le plus en Bretagne ? Ma famille évidemment. Et plus j’avance en âge, plus elle me manque. Et au-delà de ça, l’idée même de la Bretagne, son identité, ses valeurs. Sans parler de ses paysages et de ses villes. J’en parle dans le livre, j’ai passé beaucoup d’été à Saint Cast et je me vois très bien acheter un pied-à-terre là-bas pour les étés. De manière à avoir un pied sur chaque continent. Les français/bretons que je rencontre partagent tous un peu ce rêve-là. Les investisseurs internationaux trouvent-ils la Bretagne attractive ?Si l'on vous demande de décrire la Bretagne, beaucoup diraient - belle, pittoresque, équilibre travail-vie personnelle, et différente. Que dirait un investisseur international ? Depuis 2013, les Conseillers du Commerce Extérieur (CCE), en collaboration avec Eurogroup Consulting, mesurent l’attractivité du territoire français depuis l’étranger. Voyons ce qu'ils pensent de la Bretagne par rapport aux autres régions françaises. Indice d'attractivite du territoire 2022L’Indice 2022 confirme la capacité du territoire français à compter sur ses atouts historiques (qualité de la main d’œuvre, qualité de vie, capacités d’innovation et de recherche, etc.) malgré une nette baisse sur le critère « approvisionnement énergétique et coût de l’énergie », qui souffre des tensions actuelles sur les marchés des matières premières énergé- tiques. A l’instar des années précédentes, les habituelles faiblesses de la France, à savoir la fiscalité, la charge administrative, le coût de la main d’œuvre, la flexibilité du travail et le climat social, connaissent une encourageante progression. Cette édition s’intéresse enfin pour la troisième fois à l’attractivité des différents territoires français. Si on compare les métropoles, on constate notamment que les territoires les moins attirants souffrent avant tout d’un manque de notoriété à l’international. En revanche, ceux qui bénéficient d’une image positive ont des avantages réellement différenciants comme leur position géographique et les infrastructures associées, leur écosystème de recherche et de formation ou leur qualité de vie. Les régions et métropoles les plus attractivesCette édition s’intéresse pour la troisième fois à l’attractivité des différents territoires français. Il en ressort, notamment si l’on analyse de manière com-parative les métropoles, que si certains territoires bénéficient d’une image positive basée sur des éléments réellement différenciants (Paris et l’Ile- de-France, la métropole lyonnaise et l’ensemble de la région AURA, etc.) la plupart souffrent, plus que d’une mauvaise image, d’un manque de notoriété à l’international. Le premier critère d’attractivité à valoriser pour les territoires est souvent la qualité de vie, l’Ile-de-France mise à part. Ce critère apparaît néanmoins rarement décisif dans une décision d’investissement. Ce sont donc les spécificités des écosystèmes locaux et les atouts économiques du territoire qui orienteront le choix : les capacités d’innovation et de recherche en région Auvergne-Rhône-Alpes, le coût d’installation en Centre-Val de Loire, etc. L’Ile- de-France échappe bien à cette situation : malgré une faible attractivité de la qualité de vie qu’elle offre, elle bénéficie assez fortement de son accessibilité, de la qualité de ses infrastructures et de sa capacité d’innovation. Et la Bretagne dans tout ça ? Elle obtient un score positif sur la qualité de vie et le faible coût d'installation. Mais est sévèrement pénalisé par le manque d'accessibilité à Paris et aux destinations internationales. La Bretagne se classe au dernier rang pour cette métrique importante avec la Corse. Le TGV est merveilleux pour ceux basés à Rennes, à seulement 1h30 de Paris, mais un cauchemar si vous devez vous rendre à l'aéroport international Charles de Gaulle depuis Lorient, qui prend plus de 5 heures. Le problème d'accessibilité n'a fait que s'aggraver avec la fermeture de nombreux vols intérieurs de Lorient, Lannion et Quimper. Si arriver à Paris vous prend plus de temps que de voyager aux Amériques, alors quelque chose ne va pas. En ce qui concerne les métropoles, on notera que 16 d’entre elles, de Tours à Rennes et Nancy, recueilleront une majorité d’avis neutres quand seules cinq auront une majorité d’avis positifs (Lyon, Paris, Nice, Bordeaux, Toulouse). Ces cinq métropoles les mieux notées demeurent les mêmes que lors du précédent classement, bien que dans un ordre légèrement différent. Ce classement met en lumière les points positifs et négatifs de la Bretagne. Il montre également l'importance de la notoriété auprès des investisseurs de international. . Top Instagram accounts about Brittany, FranceInstagram, some could argue, is unlike any other social networking platform. The site is nearly completely based on the sharing of photos and videos, rather than text. Instagram has become a cultural powerhouse as a result of this visual twist - "Instagramming" has become a verb. Instagram, which was purchased by Facebook in 2012 and has over a billion registered accounts, has become ingrained in people's lives. From tiny businesses to large corporations, news organizations to cultural institutions, celebrities, photographers, and artists, not to mention the cottage industry of influencers that has sprung up in its wake, it appears that everyone is on Instagram nowadays. âAnyone that visits Brittany, France would agree that the scenery and landscapes are amazing. The blue and green (glas in breton language) of the ocean just wants you to snap a bunch of photos. And locals and tourists do just that making the #Bretagne very popular on instagram. We've made a list of the 5 instagram accounts you should follow if you love Brittany:
1)â @bretagnetourisme boasts over 145k followers, who are wowed daily with photos and contests about Brittany, France
2) Pate Henaff âis the soul food of Brittany, France. Their instagram account shares photos of fans in far away places but also their product in action.
3) @komzbrezhoneg is the perfect follow if you are trying the learn the celtic language of Brittany, brezhoneg.
4) @mammbreizh share all the wacky and fun parts of Brittany
â5) @breizhamerika keep up with all the news and history between Brittany and USA with this account.
|
Categories
All
Blog Archives
August 2024
Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |