Le INTERCELTIC BUSINESS FORUM est de retour pour sa troisième édition, l'événement majeur du monde économique celtique ! Les leaders du monde celtique qui souhaitent rester à la pointe de l'innovation, de la technologie et de l'entrepreneuriat ne manqueront pas cette journée de conférences, de tables rondes et de réseautage. Le INTERCELTIC BUSINESS FORUM 2023 aura lieu le 4 août à Lorient à la Chambre de Commerce et d’Industrie Cet événement réunira des intervenants de différentes pays celtes pour partager leurs expériences et leurs réussites en matière de développement économique, de renforcement des liens entre les pays celtiques, d'internationalisation des entreprises, de mobilisation de la diaspora celtique pour soutenir l'innovation et l'entrepreneuriat, de transition vers une économie verte, de revitalisation des communautés rurales dans les régions celtes, ainsi que de la filière vélique. "Une fois de plus, Lorient devient la capitale du monde celtique grâce au Festival Interceltique. Il est logique et parfaitement opportun d'organiser le Interceltic Business Forum pour que les leaders et les acteurs économiques puissent partager leur savoir-faire et leurs bonnes pratiques, et ainsi renforcer les liens économiques entre nos nations", a déclaré Charles Kergaravat, fondateur du Interceltic Business Forum. Le INTERCELTIC BUSINESS FORUM 2023 est ouvert au public et toutes les personnes intéressées par les relations commerciales et économiques avec les pays celtes sont invitées à y participer. Le parrain de cet événement prestigieux est Jean-Yves Le Drian, ancien ministre français des Affaires étrangères et de l'Europe. " J’ai eu à vivre et à participer aux âpres négociations sur la sortie du Royaume-Unis de l'Europe. Lors de ces échanges, à chaque rencontre avec les Irlandais, les Écossais.... ils me parlaient de la Bretagne en me disant que nous étions désormais leur porte d'entrée pour travailler, échanger, coopérer et faire des affaires avec l'Europe. Les cousins celtes me faisaient savoir qu'ils voulaient naturellement travailler avec la Bretagne. Je suis dont heureux de voir que c'est ici à Lorient, le berceau du Festival interceltique qui nourrit ces relations depuis plus d'un demi-siècle, que l'on va justement commencer concrètement à mettre en place ces échanges économiques essentiels." - Jean-Yves Le Drian. Le INTERCELTIC BUSINESS FORUM 2023 est organisé conjointement par Lorient Agglomération, Breizh Amerika, le Festival Interceltique de Lorient, Western Development Commission en Irlande, le Scottish Business Network et Le Club : Wales-France Business Forum et la CCI du Morbihan. Ne manquez pas cette occasion unique pour rencontrer les leaders du monde économique celtique, de nouer des contacts précieux et d'échanger sur les sujets d'actualité qui façonnent l'avenir de notre économie. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place à l'INTERCELTIC BUSINESS FORUM 2023 ! “Le Festival Interceltique de Lorient est la vitrine internationale des diasporas celtes. Au-delà des liens culturels et des valeurs qui nous lient, il est essentiel de renforcer nos savoir-faire et de mettre en commun les aspects économiques qui nous rapprochent. La filière maritime en premier lieu, avec notamment les activités portuaires, sonnent comme une évidence. Les technologies de pointe, vivier majeur d’attractivité, sont aussi des points communs pour lesquels les échanges débouchent souvent sur des coopérations fructueuses. Enfin, les énergies renouvelables (La Cornouaille par exemple, c’est 25% de l’énergie off-shore en Europe) représentent également des liens forts qui unissent nos nations celtes. Lorient, plaque tournante des diasporas celtes, s’inscrit dans une dynamique économique de bon sens et de partage au service d’un futur responsable.” Fabrice Loher - Président de Lorient Agglomération Interceltic Business Forum 2023 Quand : 4 août, 9h30 - 16h Oú : CCI du Morbihan Réservations ici Exemples de certains Thématiques abordés le 4 août :
Dans le cadre du cycle "Migrations bretonnes" organisé par Bretagne Culture Diversité (BCD) et les médiathèques de Lorient, nous vous invitons à la prochaine conférence du vendredi 2 décembre à partir de 18h. Elle portera sur "L'exil breton en Amérique" en compagnie d'Eva Guillorel (maîtresse de conférence en histoire moderne), qui nous parlera des Bretons en Amérique du nord au 18e siècle, et Charles Kergaravat (président de Breizh-Amerika), qui évoquera la mémoire de la migration bretonne aux USA. La conférence sera filmée et retransmise sur la page Facebook de BCD et sur Zoom. 📅 Quand: vendredi, le 2 décembre - 18h -19h30 📍 Ou: Médiathèque François Mitterrand, Lorient - entrée libre ! Interceltic Business forum = une belle réussiteLe nombre total de participants au Festival interceltique de cette année était tout simplement énorme avec plus de 900 000 personnes sur Lorient pour le plus grand rassemblement interceltique au monde. Gavottes, seisiùn irlandaise, gaita, et pipe bands étaient au menu, mais l'édition de cette année comportait également un élément économique dans l'espoir de susciter à l'avenir de plus grandes coopérations entre les nations celtiques. Interceltic Business Forum était une journée unique de conférences, de tables rondes et de réseautage, bilingue français-anglais, avec des experts et de nombreux leaders du monde celte. Programme du Interceltic Business ForumAu programme de cette journée : l’innovation, la technologie et l’entrepreneuriat avec de nombreux intervenants venus de régions celtes et de Bretagne. Exemples de sujets abordés :
Feedback du Interceltic Business ForumLe Interceltic Business Forum s'est déroulé toute la journée au salon du port du stade du Moustoir à Lorient. Des invités venus d'Irlande, du Pays de Galles, de l'Écosse avaient fait le déplacement. La Consule des États-Unis, Mme Elisabeth Webster, elle-même d'origine irlandaise, avait aussi fait l'honneur de sa présence ainsi qu'une députée du Morbihan Lysiane Métayer et Fabrice Loher, maire de Lorient. L'énergie et le dynamisme des conférenciers ont permis des échanges fructueux et la possibilité de nombreuses autres collaborations à l'avenir. Leurs retours sur la journée ont été plus que positifs: Celine Jones, fondatrice du Wales France Business Forum, après avoir parlé et assisté au forum, a déclaré, "Je viens d'acquérir 25 ans de connaissances et d'expérience en 24h - Je quitte le Forum plein d'idées, de contacts et d'espoir pour l'avenir." Pour Allan Mulrooney, du Western Development Commission, "Les invités et les conférenciers viennent des nations celtiques qui, il s'avère, partagent non seulement l'histoire, les traditions et dans certains cas les gènes, nous partageons également des problèmes communs et des problèmes liés au développement régional comme attirer des talents, de nouveaux modèles de déménagement dans les communautés côtières, la hausse des prix des logements dans les domaines clés, les opportunités et les défis que le télétravail apporte et le défi de créer des écosystèmes dans les communautés rurales qui peuvent développer l'esprit d'entreprise et favoriser la durabilité." Allan a également trouvé une grande valeur dans l'élément participatif de la conférence, "Presque toutes les conversations avec un autre conférencier ou participant étaient intéressantes, souvent fascinantes et menaient presque immédiatement à une collaboration potentielle, à un nouveau projet ou à tout le moins à une conversation à suivre."
l'Irlande a les mêmes problèmes que le littoral bretonDes origines communes, des langues communes, une histoire commune, mais aussi face à de nombreux problèmes de société communs aujourd'hui. L'Interceltic Business Forum a permis à chacun de prendre du recul et de se rendre compte que les nations celtiques ont une réelle opportunité de se rassembler pour résoudre des problèmes communs. La Western Development Commission a partagé des informations sur les nombreux programmes innovants qu'elle a créés et lancés dans l'ouest de l'Irlande, mais aussi sur certains des défis. L'Ouest de l'Irlande est confronté aux mêmes problèmes que la Bretagne avec une crise du logement sur le littoral et un manque d'infrastructures. Pour en savoir plus sur la façon dont ils travaillent pour résoudre ce problème, consultez l'interview d'Agence Bretagne Presse. Un futur Interceltic Business Forum?Après quelques années d'interactions uniquement virtuelles, la possibilité de réunir des chefs d'entreprise de différentes nations celtiques dans la même pièce a suscité une ferme volonté d'organiser un autre Interceltic Business Forum dans un proche avenir. Lorient et le Festival Interceltique sont logiques et incontournables pour les prochaines éditions mais en attendant le Pays de Galles, l'Irlande et l'Ecosse s'apprêtent à ouvrir leurs portes pour un futur rendez-vous. Joseph-Yves Limantour, San Francisco's richest man?In the mid-19th century, a Breton captain, Joseph-Yves Limantour, was the owner of more than half of San Francisco and the islands of the Bay. He went on to make his fortune in Mexico, where his son became a minister, after his claim to be one of the world's richest men was overturned by an American court. We know very few details about the youth of Joseph-Yves Limantour, born in 1812, in Ploemeur, Brittany, France. He was the eldest of a family of six children and his father was a guard in the port of Lorient. At 19, like many inhabitants of the Lorient region he joined the merchant navy. For 5 years, he sailed in the Atlantic transporting goods and people between Vera Cruz and France. In 1836, after crossing Cape Horn, he continued his shipping activities based in Lima, Peru. As a trader and ship captain, he explored new economic opportunities along the Pacific coasts, from Valparaiso (Chile) to California. On October 26, 1841, his schooner, the Ayacucho, ran aground at the entrance to San Francisco Bay. A dense fog had caused him to miss the famous Golden Gate, at the entrance of the Bay. With his men, he traveled to Sausalito where he chartered a boat to collect his shipwrecked merchandise: silks, spirits, equipment and food that had been destined for settlers. The salvage was a considerable success and he was eventually able to make significant profits from his sales leading him to stay in the Yerba Buena pueblo for a year. At the time California was part of Mexico and in 1842, Limantour loaned money to the Mexican governor, Manuel Micheltorena, who offered land in the area in lieu of payment. By 1830, American settlers began to arrive in California leading to greater tensions between the United States and Mexico. During the American-Mexican War (1846-1848), Limantour picked sides and offered his services to the Mexican army by delivering arms, ammunition and food. Short of cash, the Mexican governor of California continued to pay debts to Limantour by granting him land titles. In 1847, the American warship Warren boarded his ship, but he dumped his cargo of weapons in the ocean before they were discovered. California becomes the 31st US state Between 1840 and 1850, Joseph-Yves Limantour owned more than one million hectares in the San Francisco area, which made him one of the richest men in the world. But picking the right side was important, and Limantour hadn't. On July 4, 1848, the Treaty of Guadalupe Hidalgo was proclaimed between the USA and Mexico. The treaty called for the United States to pay $15 million dollars to Mexico and to pay off the claims of American citizens against Mexico up to $5 million dollars. It gave the United States the Rio Grande as a boundary for Texas, and gave the U.S. ownership of California and a large area comprising roughly half of New Mexico, most of Arizona, Nevada, Utah and Colorado. Mexicans in those annexed areas had the choice of relocating to within Mexico's new boundaries or receiving American citizenship with full civil rights (over 90% chose American citizenship). The treaty was also suppose to ensure safety of existing property rights of Mexican citizens living in the transferred territories. Despite assurances to the contrary, the property rights of Mexican citizens were often not honored by the U.S. in accordance with modifications to and interpretations of the Treaty. In 1851, California became the 31st state of the United States of America. Limantour, one of the richest man in the world?The California Gold Rush began on January 24, 1848, and lasted until 1855. The discovery of gold drew nearly 300,000 people from all over the United States and the world to California. The sudden influx of gold into the money supply re-energized the American economy, and California's rapid ascension to statehood was aided by the sudden rise in population. With the Gold Rush the value of land in California skyrocketed hindering Limantour's land claims that needed to be confirmed in US courts. On February 5, 1853, Joseph-Yves Limantour presented 57 title deeds (75,000 hectares) to the Land Commission in charge of verifying and confirming the concession titles issued during the Mexican era: 2/3 of the city of San Francisco, the islands of Alcatraz, Yerba Buena and Farrallones, the peninsula of Tiburon, Cape Mendocino, the Laguna de Tache (in Fresno), the county of Solano (between Vallejo and Sacramento) and the Cienega Valley. To everyone's surprise, in January 1856, the Limantour's title claims relating to the concessions of San Francisco, the islands of Alcatraz and the Farrallones were validated. Panic quickly ensued amongst the population of San Francisco who, since the Gold Rush of 1848, had unwittingly settled on land belonging to the famous Breton merchant. Hundreds of them decided to buy back their land, helping Limantour accumulate a sizable fortune. Limantour's victory would only be short lived. The American government had established federal buildings (customs post, military fort, federal bank, etc.) in San Francisco and had no desire to pay Limantour for the land under those new buildings. They requested an appeal to the Land Commission's decision. On November 19, 1858, the Commission reversed its decision of 1856 and declared the Limantour concessions unfounded and that his titles had been fabricated. If not for his court defeats, Joseph-Yves Limantour would have been the second or third richest man in the world during his lifetime, some American economists have estimated. He would lick his wounds comfortably in exile in Mexico. He business activities and contacts like the general Porfiro Diaz (President & Dictator of Mexico) helped him amass a sizable fortune. In 1884, he had returned to Brittany, France with his wife, his son José-Yves, his daughter-in-law and her parents. They spent several weeks in the Lorient area, where he reconnected with relatives and the places of his childhood. He never returned to California but you can still visit where it all started when he shipwrecked. Limantour Beach is a long narrow stretch of sand, backed by low cliffs located between Drakes Bay and an estuary. Learn more about Breton-American history. Reconnue dans le monde entier comme l'un des hauts lieux de la voile, la Bretagne abrite également une multitude d'entreprises de tech et de textiles qui placent les océans et l'éco-responsabilité au cœur de leurs modèles économiques. Nous nous sommes entretenus avec Nicolas Veto, président de 727 Sailbags pour en savoir plus sur la façon dont ils naviguaient dans les mers orageuses de la pandémie mondiale et sur leur récente expansion en Amérique du Nord. Parlez-nous de 727 Sailbags et de son lien avec la voile? Chez 727 Sailbags, nous collectons les voiles qui ont parcouru les océans et nous les recyclons en sacs et vêtements à la mode ou en accessoires de décoration uniques. Une étiquette cousue sur le produit raconte l'histoire de la voile, ses voyages, les courses auxquelles elle a participé, le type de bateau dont elle est issue. Chaque produit est une connexion à un voyage, une aventure. Comment votre entreprise a-t-elle dû s'adapter pendant la pandémie mondiale? Nous avons été durement touchés car nos magasins et concessionnaires ont dû fermer pendant des mois, et presque tous les grands événements nautiques avec lesquels nous sommes partenaires ont été annulés, à l'exception de la Solitaire du Figaro et du Vendée Globe. Cependant, nous avons décidé de prendre des risques, et alors que d'autres sociétés suspendaient leur expansion, nous avons décidé d'ouvrir 3 magasins en pleine crise: à Deauville, à Cannes et aux USA à Annapolis, Maryland. N'est-ce pas ce que nous apprennent les meilleurs skippers de course au large? Vous n'avez pas toujours un moyen de contourner la tempête, vous devez parfois y faire face et vous jeter dedans. C'est ce que nous avons fait. Pourquoi avez-vous décidé d'ouvrir un nouveau magasin aux États-Unis en plein milieu d'un lock-out? En recyclant les voiles, nous nous engageons à réduire les déchets et à préserver notre planète. Cet objectif peut être partagé par des personnes du monde entier. Notre lien avec la voile nous a fait nous tourner vers le pays qui a vu naître l'America's Cup et qui abrite 4 millions de marins pratiquants, avec un magnifique littoral s'étendant sur plus de 12 000 milles. Quelle magnifique cour! Nous avions jeté notre dévolu sur Annapolis, MD, sur la baie de Chesapeake, un cadre emblématique de la communauté américaine de voile et nous avons trouvé un bel emplacement phare au bord de l'eau. Nous avions l'endroit que nous voulions! Nous ne pouvions pas laisser le confinement nous priver de cette excellente base de croissance aux États-Unis. A quoi devrions-nous nous attendre pour 727 Sailbags dans les mois à venir? Après le succès de nos sacs réalisés avec les voiles d'Eric Tabarly, nous lançons une marque Homme ERIC TABARLY en hommage au légendaire marin breton. Avec l'aide de sa femme et de sa fille, Jacqueline et Marie, nous avons conçu une collection de prêt-à-porter inspirée de la vie et de la passion de ce navigateur de légende qui est un exemple pour toutes les générations de marins. Les pulls, confectionnés en 100% laine mérinos, sont fabriqués dans le Morbihan et nos sacs et accessoires sont fabriqués à la main dans notre atelier de Lorient, dans la Sailing Vallée française. 727 Sailbags vient de lever 1 million d'euros pouvez-vous nous en dire plus? Bien que n'étant qu'une PME d'une trentaine de personnes avec un Chiffre d'Affaires de 2,7 M€, nous avons la compléxité d'un groupe. Nos acitivités incluent du design et développement produits, de la production, de la distribution sur des canaux très variés: Web, Magasins, revendeurs partenaires, présence sur des salons, personnalisation de produits pour les entreprises, etc. Cette complexité nécessite des ressources. D'autant plus que nous souhaitons faire partager notre passion et notre engagement pour une consommation raisonnée avec des produits upcyclés au-delà des frontières françaises, partout où il y a des passionés de voile et des gens qui aiment la mer. Nous avons eu l'immense chance de trouver des actionnaires qui sont bien plus que des investisseurs: ce sont des passionnés, qui partagent nos projets et ont eu le courage de se lancer avec nous en pleine période de turbulence sanitaire. Known worldwide as one of the meccas of competitive sailing and yachting, Brittany, France is also home to a host of up-and-coming technology and fashion companies that put oceans and eco-responsibility at the core of their business models. We sat down with Nicolas Veto, President of 727 Sailbags to learn more about how they were navigating the stormy seas of the global pandemic and about their recent North America expansion. Tell us about 727 Sailbags and its connection to sailing ? At 727 sailbags, we collect sails that have travelled the oceans and we upcycle them into fashionable bags and clothing or unique home decor accessories. A label stitched on the product tells the story of the sail, its travels, the races it participated in, the kind of boat it came from. Every product is a connection to a journey, an adventure. How has your company had to adjust during the global pandemic ? We were hit hard since our stores and dealers had to shut down for months, and almost all major sailing events we partner with were cancelled, except for the Solitaire du Figaro and the Vendée Globe. However, we decided to take risks, and while other companies were freezing their expansion, we decided to open 3 stores in the midst of the crisis: in Deauville, in Cannes and in the USA in Annapolis, Maryland. Isn't that what the best Ocean Racing skippers teach us ? You don't always have a way around the storm, you sometimes have to face it and jump in. That's what we did. Why did you decide to open a new store in the USA right in the middle of a lockdown ? By upcycling sails we are committed to reducing waste and preserving our planet. This purpose can be shared by people all around the world. Our connection to sailing made us turn to the country that witnessed the birth of the America's Cup, and is home to 4 million practicing sailors, with a beautiful coastline extending over 12 000 miles. What an amazing backyard ! We had set our sights on Annapolis, MD, on the Chesapeake Bay, an iconic setting for the American Sailing Community and we found a beautiful Flagship location by the waterfront. We had the place we wanted ! We couldn't let the lockdown rob us of this great base for growth in the USA. What should we be on the lookout for from 727 Sailbags in the coming months: After the success of our bags made with the sails of Eric Tabarly, we are launching a Men's brand ERIC TABARLY as a tribute to the legendary Breton sailor. With the help of his wife and daughter, Jacqueline and Marie, we designed a collection of ready-to-wear inspired by the life and passion of this unstoppable seaman who is an example to all generations of sailors. The sweaters, made in 100% merinos wool, are made in Morbihan and our bags and accessories are handmade in our workshop in Lorient, in the French Sailing Valley. Jay Thompson a commencé dans la voile à un âge précoce dans sa Californie natale d'où il est parti en solitaire pour le tour de monde, le voyage a duré une décennie couvrant plus de 20 000 miles nautique dans le Pacifique, les Caraïbes et l'Atlantique, il a fondé une famille et de vastes expériences, y compris de la compétition sur beaucoup de types de bateaux de course et la conception / construction de nombreux navires différents. Actuellement basé dans le Morbihan, il pilote un prototype foiler de la classe Mini 6.50 conçu par Guillaume Verdier que Jay a lui-même construit pour participer au circuit européen et à la course acclamée Mini Transat. Nous nous sommes assis avec Jay pour lui poser trois questions👇 Comment un Américain de Californie se retrouve-t-il en Bretagne pour participer aux courses de haut niveau? "Comme j'ai commencé à m'intéresser d'avantage à la voile, en particulier à la voile de course au large, j'ai inévitablement été attirée par ce petit endroit en France sur la côte bretonne où toutes les technologies et les connaissances des bateaux de course sont. Donc, si vous voulez participer avec les meilleurs, vous devez vous rendre là où sont les meilleurs. Depuis que j'étais jeune, je rêvais de venir ici, à la Mecque de la course au large. J'ai suivi le Vendée Globe et d'autres courses de loin en naviguant avec ma famille et nous avions prévu de rejoindre l'Europe et de m'installer en Bretagne pour poursuivre cette profession. Après une décennie et 4 enfants, nous sommes arrivés et cela fait 4 ans que nous sommes ici en Bretagne où je travaille en tant que préparateur pour les Imoca60 et où j'ai construit mon Mini6.50." Pouvez-vous nous parler de ce nouveau projet et de ce bateau? "Depuis trois ans, je construis un prototype de 6,5 mètres, c'est l'un des plus petits prototypes de navigation au large qui vous permet d'expérimenter avec la technologie autant que possible en raison de la petite taille, nous avons donc créé un bateau qui est un bateau volant. Nous avons travaillé avec Guillaume Verdier pour vraiment essayer de faire avancer le niveau de ce qui est possible sur ce nouveau type de bateaux à foils en utilisant la technologie actuelle pour essayer de créer une plate-forme vraiment innovante, c'est un projet de recherche et développement à coup sûr." Que prévoyez-vous pour les prochains mois? Des compétitions? "Cette année pour nous est vraiment une année de découverte, tout nouveau prototype et surtout le type de bateau que nous avons construit va prendre un certain temps pour pouvoir comprendre et régler tous les petits détails, donc cette année je participerai à 2 courses, la première course est en août et je partirai des Sables d'Olonne, ce sera essentiellement un tour de Bretagne avec trois étapes différentes. La deuxième course sera la Mini en Mai qui part de la Trinité-sur-mer, une boucle de 500 milles, ce sont les deux plus grandes course de cette année au programme plus court (en raison de Covid19). Ensuite, je sortirai le bateau de l'eau et commencerai un chantier d'optimisation. J'aurais appris pas mal avec ces deux courses et je vais pouvoir faire quelques changements et naviguer un peu plus car pour moi mon véritable objectif est le Mini Transat 2021 qui part en octobre prochain, donc j'essaie de rester concentré pour cette victoire." Cela fait plusieurs années que Breizh Amerika porte loin les couleurs de la Bretagne, notamment sa musique, son économie mais aussi sa langue à travers les Etats-Unis. Après New-York, la Louisiane, la Californie, le Mississippi, le Nouveau-Mexique, les grands Lacs, le Collective s'est produit au plus grand festival interceltique du monde! Si vous avez manqué le concert "live" du Breizh Amerika Collective au Festival Interceltique de Lorient cet été, voici quelques images. Un mariage de musique, de traditions et de culture est au cœur du projet du Collective, cherchant à inciter le public américain à découvrir la musique bretonne, mais aussi à permettre aux musiciens américains et bretons d'interpréter et de mélanger différents styles et sons. Breizh Amerika Collective member, Colm Ó Riain, tell us about performing in Brittany this summer. Hailed as a "genius fiddler" by Mike Scott of The Waterboys, Irish-born violinist and composer Colm O'Riain is an accomplished and fiery improviser in multiple genres (jazz, classical, blues, Irish). In the USA, which he currently calls home for over a decade, he has enthralled audiences on stages as diverse as CBGB's in New York to Fillmore West and Davies Symphony Hall in San Francisco. He has performed at festivals and venues throughout the world from Alaska to Argentina, Sweden to Vietnam. What surprised you the most in performing with the Collective and performing in Brittany? How many bands do YOU know that have launched their own beer at the beginning of a festival? (Breizh Amerika craft beer was launched summer 2018) Other surprises? Thanks to British Airways’s stellar baggage loss performance, I stayed a day in Paris before TGVing to Lorient. I met a few friends, including some amateur musicians and I was struck by the general negativity expressed toward Breton music — and perhaps implicitly, Breton culture? — in my conversations in Paris. These unhelpful stereotypes of “simplicity” are , for me, way off the mark and ignoring a great richness. Not only is the use of beat and rhythm in Breton music quite complex compared to a wide variety of other musics but any music that can absorb the influences that the Breizh Amerika Collective introduce is clearly a powerful vehicle. Also .. maybe after seeing how the audience in San Francisco responded with their feet, it wasn’t a complete surprise but ... the strength of the relationship between dancers and musicians was a delight to behold: circle dancing in their hundreds and Lors Landat shepherding them all the way! You performed with the Collective in Lorient without much rehearsal time before. How did your musical influences of classical, jazz, and Irish help you make a smooth transition when playing Breton music? Yes, due to travel and time restrictions, the rehearsal schedule was eh, abbreviated! In talking about the smoothness of my transition — trugarez — you can’t downplay Julien Le Mentec's clarity of vision and the fact that all these guys are great musicians. It’s a real pleasure to be part of. As for me, while I’m sure I missed a lot of things, it’s possible my various influences have taught me to listen for a wide variety of musical features — melody types, rhythmic styles , phrasing and ornamentation techniques etc. I’d guess that my jazz and blues experience is where I primarily meet the Collective but my grounding in Irish music was probably very useful for quickly recognizing the general forms , which are quite similar, as you’d expect of musical cousins. Do you see yourself taken part again in the Breizh Amerika Collective? If yes, how should it evolve? I certainly would love to — I felt like I was with brothers with the Collective. I really like the combination of fun and serious: a lot of laughter but let’s get this done ... right. As for your second question, I’m not sure evolution does “should” — go ask the dodo! — but I have no doubt that in the Collective’s hands, this music has the inherent strength and richness to absorb and adapt — taking influences here, messing with people’s minds there and in general, being a real celebration of music, culture and the World. Cela fait plusieurs années que le Breizh Amerika porte loin les couleurs de la Bretagne, notamment sa musique, son économie mais aussi sa langue à travers les Etats-Unis. Après New-York, la Louisiane, la Californie, le Mississippi, le Nouveau-Mexique, les grands Lacs, la prochaine étape de ce collectif à la fois hétéroclite et uni, sera … Lorient, Bretagne ! A voir sur scène au Festival interceltique de Lorient: 05/08/2018 à 22h00 au Quai de la Bretagne (Accès Badge FIL). 07/08/2018 à 21h à la Tavarn ar Roue Morvan « Cela fait plusieurs années que nous avons envie de partager l’esprit, l’ambiance et les moments uniques que nous font vivre les projets associant Bretons et Américains, explique Charles Kergaravat, Président de Breizh Amerika. Cette année, nous avons le plaisir de voir le Collective et plusieurs de ses musiciens « historiques en compagnie d’un immense bassiste américain, qui est le premier membre américain du Collective à faire le voyage dans ce sens ! » Vu de loin, à travers quelques articles de journaux, ces réjouissances bretonnes aux USA peuvent passer pour une simple série de concerts ou visites de courtoisies donnés par quelques passionnés à l’occasion des fêtes bretonnes. Pourtant, quiconque à participé à l’un de ces périples sait à quel point l’énergie déployée de part et d’autres du « big pond », la multitude des projets menés sur plusieurs fronts, dont l’enseignement, l’économie, la musique ou la culture laissent des traces durables des deux côtés de l’Atlantique, sous forme de concerts, de films, de conventions de partenariats, de business et de projets partagés. Retour au pays Cet été, ce sont donc les Bretons qui sont invités à goûter à l’esprit du Breizh Amerika Collective à travers plusieurs rendez-vous. Le grand rendez-vous de l’été sera cependant celui des festivaliers lorientais avec le Breizh Amerika Collective le 5 août à 22h, quai de la Bretagne, au cœur du Festival Interceltique de Lorient. C’est Joe Kyle Jr, un contrebassiste qui officie dans de nombreux groupes dont HowellDivine, un trio blues de la région de San Francisco qui sera le représentant américain du collective à Lorient. Joe Kyle Jr est connu pour avoir jouer avec des légendes du blues et du jazz comme Martin Denny, Al Kooper ou Pinetop Perkins. Il collabore aujourd’hui encore aux formations blues et jazz les plus prestigieuses de la baie de San Francisco, dont Lavay Smith's Red Hot Skillet Lickers, The Waybacks ou encore Americano Social Club. Comme d’autres musiciens du Breizh Amerika Collective avant lui, Joe Kyle a intégré le collectif avec professionnalisme et aisance, apportant au collectif son agilité et son aura pour garantir des partages musicaux exceptionnels. Les captations réalisées lors du Breizh Amerika Tour 2018 laisse présager d’une belle fusion entre le sax virtuose de Gweltaz Rialland, la grande présence du piano de Julien Le Mentec, les envolées de Thomas Moisson à l’accordéon et les slaps de basse qui font partie de la légende de Joe Kyle Jr. A noter que Lors Landat au chant et Lionel Prigent à la batterie seront aussi de l’aventure lorientaise. |
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November 2023
Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |