Aujourd’hui, samedi 23 mai 2015, il est 6h du matin. Nous sommes encore à Albuquerque à l’hôtel BAYMONT INN & SUITES et ici les hôtels, offrent un service de buanderie. Je descends donc au rez-de-chaussée et me retrouve à laver mon linge sale avec un « biker ». En effet, cette nuit, ils sont une vingtaine a avoir fait étape dans notre hôtel comme le démontrent les nombreuses motos de marque « Harley » sur le parking. Le nom de la bande est « Angels Lovers »!… Quand ils partiront, vers 9h, c’est un concert de moteur qui résonnera et finira par réveiller la bande du « Breizh Amerika Collective« … Ce matin, nous petit déjeunons léger à l’hôtel car nous allons prendre un déjeuner complet chez Annie’s Soup Kitchen, une Bretonne de Plouvorn qui est venu voir le concert à Albuquerque, hier soir. Marie Elsner née Le Jeune En fait « Annie » est le nom du restaurant et c’est Marie Le Jeune qui en est la propriétaire. Marie est très dynamique et tient ce restaurant avec une demi-douzaine d’employés. Elle est spécialisée dans le petit-déjeuné et déjeuné américain mais plutôt Néo-méxicain: http://www.anniessoupkitchen.com Elle nous prépare des burritos, des tortillas, des omelettes géantes accompagnées de pommes de terre sautés, « beans mexicains », salade, pancakes au beurre ou au sirop d’érable qui nous régaleront… Marie est ici depuis décembre 1999. Elle est marié avec Monsieur Elsner, un Américain pure souche, depuis 15 ans et elle serait très heureuse de recevoir des Bretons de passage dans son restaurant… surtout s’ils sont du pays Léonard! Elle nous avouera son admiration pour les bonnets rouges et un certain Thierry Merret of course!… Nous serons tous admiratifs de Marie de Plouvorn, de part son courage pour son parcourt et sa gentillesse à notre égard. Nous sommes obligé de partir car on nous attend à Santa-Fé pour le concert de ce soir!…Nous prenons donc la fameuse Route 66. A l’origine, cette route a été construite dans l’ouest pour joindre Chicago à Los Angeles. Depuis, elle a été modifiée et mise en autoroute. Nous rencontrons d’autres « bikers » qui pavanent cette route historique et notamment dans ce petit village appelé « Madrid » qui était devenu une ville fantôme et qui maintenant est très dynamique car très typique du Far West. Dans ce village, nous régalons nos yeux car nous avons l’impression d’être dans un film de Cow-boys et qu’ici commence la conquête de l’ouest. Nous apprenons qu’un article est paru dans le grand journal du Nouveau Mexique « New Mexican » avec des éloges sur notre groupe de musiciens et chanteurs « The Collective ». Ce soir, le dernier concert à lieu au Gig Performance Space de Santa-Fé. La petite salle est comble: On fera la rencontre de Francophiles comme Walter et d’un ancien musicien du groupe « Gwendal », Richard Caust qui demeure ici à Santa-Fé. Bien entendu, nous rencontrerons des Bretons comme Caterine Visot originaire de Saint-Brieuc et qui demeure ici depuis près de 50 ans… et Florence Goulesque, professeur de français. Texte par Jean-Francois Baudet - RMN FM
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NEW-YORK
C'est samedi 16 mai 2015 et hier soir, j'ai atterris à JFK: Good morning New-York. Depuis deux ans, la collaboration entre BTA de Gourin et Charles Kergaravat fonctionne. De nombreuses associations et entreprises bretonnes participent à notre tournée “Breizh on the road” en hommage à l’Américain Jack Kérouac dont les ascendants venaient du Canada et ses ancêtres de la région d’Huelgoat.. Le 5 aout dernier, l'association américaine Breizh-Amerika a été créée officiellement à Gourin au château de Tronjoly. A l'occasion de la fête de la Bretagne du Conseil Régional de Bretagne, un grand tour des Etats-Unis est organisé pour un groupe breton créé spécialement pour cet occasion afin de faire connaitre la culture bretonne aux Américains. Ils sont déjà à New-York depuis une semaine pour certains comme Alain Leclere de Lothey, Armel An Higer de Sainte-Marine, et plus encore comme Gaëtan Granjean de Rennes et Thomas Moisson de Lorient. Une bonne brochette de Bretons finalement! Ils ont déjà joué cette semaine à l'Irish Arts Center et au Méridian de New-York. Des séquences ont été filmé par France 3 et feront l’objet d’un documentaire cinématographique sur les Bretons de la région de Gourin émigrés aux Etats-Unis. Diffusion selon le réalisateur, Philippe Orriendy, prévue en automne 2015 Deux ans de travail: Lorsque Charles Kergaravat était président-cofondateur de BZH NY, des bagadou sont venus défiler à New York pour la Saint-Patrick et des contacts ont été pris par les compères Alain et Armel avec une autre population d'émigrés à New-York dont la langue est maltraitée, les Garifuna qui sont d'origine des Caraïbes et plus particulièrement des iles Saint-Vincent puis de l'Honduras en Amérique centrale. Ce peuple embarqué de force d'Afrique a été opprimé par les colons mais ils n'ont finalement jamais été esclaves et ont toujours résistés: ils se sont mixés avec les populations indigènes et ont formé ce peuple fière comme nous. Aujourd'hui, les trois percussionnistes Garifunas doivent enregistrer sous la direction d'Armel An Heger dans le studio Tedesco du New-Jersey: . Ils doivent enregistrés sur les bandes numériques en vue de créer un CD commun qui sera finaliser en Bretagne. De nombreux bienfaiteurs ont participé à ce crowdfunding par Internet sur Kisskissbangbang.com avec une vidéo enregistrée au studio de RMNFM.com (visible encore sur Internet). Le gros autobus noir loué pour transporter chanteurs et musiciens se dirige maintenant dans le quartier New-Yorkais désormais à la mode "Harlem" où demeurent les Garifunas. Tous le monde embarqué, nous partons enregistrer pendant près de 6 heures. Il faut que ce soit parfait! Je découvre en primeur ce mixage et je vous informe que cela me plait mais je ne suis pas spécialiste de la musique bretonne. LIVE SUR WFMU Il faut faire vite maintenant car nous avons du retard. Nous devons nous rendre dans le Brooklyn et ce n'est pas à coté. L'émission de Rob Weisner, le très connu animateur à chemise à fleur de cette radio locale libre invite 5 groupes de musiciens ce soir. Ce “Monsieur” connait toutes les musique du monde... et la musique bretonne aussi mais il cherche la nouveauté principalement. Nous sommes les troisièmes à passer et l'émission est déjà commencée. Nous sommes dans les bouchons mais on arrivera 15 minutes avant de passer à l’antenne. Elle se déroule au Café-concert Le Barbès où je découvre que le patron est Olivier Conan, Lorientais d’origine. Il s'agit d'un bar très ouvert et très branché où l'on peut découvrir de nouveaux talents. Le groupe précédent à des origines Allemandes, le suivant Israélites etc... Mais que des communautés vivant à New-York. Rob Weiser et son épouse-partenaire-technicienne sont aux anges: des Bretons avec des Garifunas font une nouvelle musique? Il est le premier à diffuser ce nouveau son à New York et ses millions d'habitants. Les Bretons et Garifunas joueront trois morceaux: le public, tout acquis à la musique de Rob Weiser explose de joie. La bière coule et la soirée "live" radiodiffusée se termine. Nous rencontrons un ancien banquier reconvertit dans les investissements pour les particuliers Rédouane Guébli, Breton émigré avec son épouse et sa petite famille de Sainte-Anne d'Auray: Il n'est un fan de l'émission de Rob mais il a aimé. Rédouane s'est déplacé spécialement pour voir le Collective 2015. Nous discutons avec le patron du Barbès et découvrons qu'il a émigré depuis environ 30 ans. Demain départ à 8h00 pour notre étape 2: Rochester Two Streams Fed by Rhythm: The Surprising Confluence of Breton and Garifuna Sounds Debuts in May in New York as part of Breizh Amerika
At the edge of the same ocean, two cultural worlds have thrived despite hardship. Their languages are unique and face extinction. Their music booms with joyful rhythm and is all about sparking the dance. Sometimes salty, sometimes moving, songs are often danced. As feet pound in both communities, you’ll hear a voice call out, greeted with voice ringing out in response. What are these two cultures? You’ll never guess: The Bretons in Northwestern France and the Garifuna of Central America. Now these unexpectedly harmonious sounds and beats come together in collaboration as part of Breizh Amerika, a multimedia cross-cultural initiative to celebrate the beauty of Brittany, its music, food, lifeways, and language. The collaboration will debut on May 14 at New York’s Meridian 23 (7:30 PM start; meridian23.com). The musicians will also spend time in the studio, perfecting and documenting their collaboration. The connections between the Bretons and the Garifuna, a group that traces its origins back to shipwrecked Africans who intermarried with indigenous Arawak, felt implausible to organizer Charles Kergaravat--until he heard Brooklyn-based Garifuna drummer James Lovell and his Garifuna Drum Band. “Percussionists often have an easier time leaping into collaboration with singers,” explains Kergaravat. “So when I heard about James, I decided we should meet. We chatted for a few minutes, and James insisted that we were all just crazy enough to pull this off.” Lovell and his band will join two sought-after Breton singers of Kan Ha Diskan, the call and response-based form that ignites the dancefloor at Breton parties. Rhythmic and cheeky, the singing style has a corollary in Garifuna music, as songs are often improvised to fit the occasion, shifting and growing to incorporate new tales--and to keep people dancing. The Breton-Garifuna will explore these connections in more depth, then present their discoveries in New York and across the US this May. It’s part of a larger effort to highlight Brittany's distinct culture, cuisine, and language, and to place Breton lifeways in a world-wide effort to enliven and maintain endangered languages and the worlds they encompass. Both Bretons and Garifuna face an uphill battle to preserve their tongues--both have barely over 200,000 speakers left--but both have strong musical traditions that have helped raise the banner for greater awareness. “Even when singing, much of Breton music is all about the rhythm,” Kergaravat notes. “There is a much greater overlap in Garifuna and Breton experiences, and in the sounds we favor, than meets the eye.” The Breizh Amerika Collective tours through New York City, Rochester, Cleveland, Chicago, Santa Fe, and Albuquerque for Fête de la Bretagne, an international celebration of Breton music, food, and language. In an unprecedented level of participation, these US cities will be joining a global network, from Shanghai to Sao Paulo, of hosts to celebrations of Breton culture. Follow The Breizh Amerika Collection on Twitter: @BreizhAmerika Support this unique collaborative project here! Fête de la Bretagne: A Party Exported, Made in Brittany, France
We can thank the coastal region of Brittany in Northeastern France for serving as the birthplace of crêpes, but the region has exported much more than just decadent pancakes. These exports combined amount to a damn good party, and anyone who can raise a glass or keep a beat is invited. These exports include seafood, whiskey, cider, butter, the breton striped shirt and a distinctly Breton world music tradition called Kan Ha Diskan. Lucky corners of the US will enjoy the latter of these authentic exports throughout May when The Breizh Amerika Collective tours through New York City, Rochester, Cleveland, Chicago, Santa Fe, and Albuquerque for Fête de la Bretagne, an international celebration of Breton music, food, and language. In an unprecedented level of participation, these US cities will be joining a global network, from Shanghai to Sao Paulo, of hosts to celebrations of Breton culture. Kan Ha Diskan is world music at its core, that could easily play alongside Indian or Garifuna genres (and has!). The Collective will also remind you of Celtic music. That’s no coincidence as Brittany is one of the six Celtic nations. The ancient musical form Kan Ha Diskan (meaning “to sing and unsing”), as performed by the Collective, includes pulsing accordion, spritely bouzouki, and call-and-response vocals that duel and converse. [click here for video of the Collective performing for Radio France] “It is a kind of a friendly battle between the musicians, and the overlay of the end of each phrase fills the tune with energy,” says Alain LeClere, a vocalist with the Collective. “There is always improvisation in the tone and the rhythms, but still keeping in the dance’s frame.” Throughout this call-and-response, the endangered tongue they’re singing in is a rare sound indeed. UNESCO has declared Breton a ‘severely endangered language,’ spoken by only about 210,000 people worldwide. Beyond preserving a distinct culture, the duty of a Kan Ha Diskan musician is to guide listeners to the dancefloor and keep them there. “It’s all for dancing,” says Charles Kergaravat, founder of Breizh Amerika. “You have to realize that they are held to really high standards by the dancers. It’s all about rhythm.” Some of the songs can last fifteen minutes or more. Mercifully, the musicians keep a close eye on the dancers’ collective stamina, punctuating their sets with slower, restful numbers, only to crank it up again for another sweaty marathon. As a culture, Bretons have never been afraid of a little sweat. “One of the best compliments you can pay to a Breton is telling him he is a hard worker,” says LeClere. They are as dedicated to their work ethic as they are their dancefloor. In fact, many Americans have Breton blood in their family tree because of this work ethic. During the Industrial Revolution, the Michelin Tire Company took root in central France and became well-acquainted with the elbow-grease that accompanied their Breton employees. In 1907, when Michelin decided to open a factory in Mill Town, New Jersey, the corporation recruited heavily in central Brittany to share this work ethic overseas. Later, a second wave of Breton immigrants arrived in the US throughout the 1950s and 1960s. In a mechanized world, farms in Brittany no longer needed as many workers, so they flocked through New York City and met great success in all facets of the restaurant industry, preceded by the great reputation of French cuisine. Breton restaurants like Le Bernardin, widely regarded as the best seafood restaurant in the US with its three Michelin stars, remain open and thriving today. But even if you have no Breton culture among your ancestors, the The Breizh Amerika Collective is more than willing to share and induct you as their own, rope you around the hips into an experience that can only be described as Fest-Noz, an immersive party, powered by intense camaraderie among the singers, musicians, and dancers, an experience so distinctive, it's been declared an intangible treasure of humanity by UNESCO. “A Breton always keeps and shares his roots,” LeClere states. “He will proclaim it and remain proud.” Follow The Breizh Amerika Collection on Twitter: @BreizhAmerika The breton members of "The Collective" recently rehearsed at Skeudenn in Rennes, a few hours before Garifuna musician, James Lovell, performed arúmahani songs from Honduras with Libaña Maraza from the Bronx at CityLore in Manhattan. He also presented with ELA executive director, Daniel Kaufman videos from their recent fieldwork in Belize documenting Garifuna song. These musicians working in residency during May 2015, mixing musical traditions and seeking common ground while creating new musical combinations. Studio work sessions will be used to record this repertoire of new multi-cultural sounds. « Si on cultive notre culture bretonne, c'est pour l'échanger », affirme le président de Ti ar Vro Kemper, Bernez Rouz. Et c'est bien dans cet objectif qu'il a rencontré mardi Charles Kergaravat, président de l'association Breizh-Amerika et cofondateur des Bretons de New York. La convergence de leur lutte pour la défense de la culture bretonne prendra forme le vendredi 3 avril, à Ti ar Vro. « Deux chanteurs kan a diskan Alain Le Clère et Armel an Hejer ainsi que l'accordéoniste Thomas Moisson et le guitariste Gaétan Grandjean se produiront dans notre salle, qui peut accueillir une centaine de personnes. C'est une manière de lancer leur tournée aux États-Unis », annonce Bernez Rouz. Ces quatre Bretons, dont le talent est ici bien reconnu, auront l'ambition de séduire les foules outre-Atlantique. « Les Américains n'ont pas de préjugés, ils sont curieux et reconnaissent le talent lorsqu'ils le voient », assure Charles Kergaravat, qui a déjà assisté à plusieurs participations de délégations bretonnes lors de la Saint-Patrick, à New York. Projet ambitieux avec les Garifunas Leur aventure américaine se déroulera du 9 au 25 mai, lors de la fête de la Bretagne, en compagnie de trois percussionnistes issus d'une ethnie caribéenne. Les Garifunas, dont on dit qu'ils sont les seuls noirs du continent américain à n'avoir jamais connu l'esclavage, disposent eux aussi d'une culture très riche et d'une musique dansante. « Ils travaillent déjà ensemble par internet en s'échangeant vidéos et partitions. En mai prochain, ils répéteront ensemble à New York et enregistreront un disque puis ils donneront leur premier concert. Ensuite ils iront se produire à Rochester, Cleveland, Chicago, Santa Fé et Albuquerque », a prévu Charles Kergaravat. Un lien de crowdfunding sera mis en place pendant la tournée pour financer ce mélange prometteur des cultures musicales garifuna et bretonne. Et cette belle histoire sera conclue par un retour de noces des musiciens à Quimper, lors des Youenn de mai 2016. © Le Télégramme - Plus d’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/ti-ar-vro-une-tournee-aux-etats-unis-26-02-2015-10539011.php |
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Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |