Le mardi 9 août, Lorient accueillait pour la première fois l'Interceltic Digital Day, organisé par Breizh Amerika. Une journée de pitchs, de conférences et tables rondes, avec des intervenants venus de l'international et de Bretagne. Comme Yann Le Cun. Le Costarmoricain est depuis deux ans l'un des hommes forts à Facebook, chercheur et patron du laboratoire d'intelligence artificielle chez le géant du web. En quoi l'intelligence artificielle est-elle devenue un enjeu majeur aujourd'hui pour l'industrie du web ? L'intelligence artificielle permet aux machines de remplir des tâches qu'on attribue en générale aux humains ou aux animaux. Percevoir, agir, prévoir, résoudre des problèmes ou répondre à des questions. En pratique, ces ordinateurs peuvent donc interpréter des données comme du texte, des images, du son, des vidéos. L'intérêt pour un groupe tel que Facebook est d'abord à court terme de fournir du contenu selon les intérêts des gens. Facebook représente 1,7 milliard d'utilisateurs par mois. Chaque jour c'est près d'un milliard de photos qui est téléchargé. Ce milliard de clichés est en l’espace de 2 secondes seulement, reconnu par un sytème qui reconnait les visages et les objets qui composent cette image. L'intelligence artificielle à Facebook c'est aussi le filtrage d'informations, la recherche et la traduction automatique des posts. Les enjeux sont très importants pour des grandes compagnies comme Facebook, Google, IBM, etc. L'IA est devenue une nouvelle vague de déploiement qui va transformer la société dans beaucoup de domaines avec des assistants virtuels, des voitures automones ou encore des systèmes qui pourront diagnostiquer des tumeurs dans l'imagerie médicale. La question de l'intelligence artificielle nourrit aussi beaucoup de fantasmes... Une des questions que l'on me pose le plus souvent "Est-ce qu'un jour on aura des machines plus intelligentes que les humains ?" On en est encore très loin. Aujourd'hui nous disposons déjà de machines très intelligentes mais de façon très étroite. On peut acheter un gadget à la boutique du coin à 30 euros, qui va nous battre aux échecs à plate couture. D'ici cinq ou dix ans, nous serons équipés de systèmes qui pourront conduire des voitures mieux que la plupart des gens. Mais on ne pense pas qu’elles soient dangereuses car leur intelligence est étroite. Non, les voitures automones ne vont pas dominer le monde. Le scénario à la Terminator que j'entends régulièrement n'est pas du tout réaliste. Ce que l'on essaie de faire aujourd'hui, c'est de mettre au point des techniques qui permettraient aux machines d'apprendre par elles-mêmes, sans avoir nécessairement besoin de supervision constante. A Facebook comme à Google, nous réalisons ce que l'on appelle de la recherche ouverte. Nous publions nos résultats. La raison ? pouvoir accélérer le progrès général du domaine. Vous êtes basé à New-York, que retenez-vous de cette journée passée en Bretagne, à l'Interceltic Digital Day où il a été question de start-up, cyberdéfense ou encore de votre domaine de compétences, l'IA ? Qu'il existe un vivier de talents dans ce domaine en Bretagne. Résultat historique en quelque sorte de l'existence du Centre national d'etudes des télécommunications à Lannion, du laboratoire INRIA à Rennes qui est aussi à l'origine du labortoire de recherches de Technicolor dans la capitale bretonne. Dans les domaines des télécoms et du traitement de l'image, l'expertise est là en Bretagne. A Facebook, une soixantaine d'ingénieurs et chercheurs sont répartis sur nos différents laboratoires de recherche sur l'intelligence artificielle, entre New-York, Menlo Park en Californie et Paris. Et les Bretons sont bien représentés. Probablement aussi grâce aux investissements dans la recherche dans la région. Source : Ouest France Entreprise
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L'association propose des échanges économiques, culturels et touristiques entre notre région et leur pays. Dans le cadre du Festival interceltique de Lorient, Breizh Amerika a organisé la venue d'une délégation de personnes venant des États-Unis et d'Irlande. Cette délégation a été reçue hier, au conseil départemental du Morbihan à Vannes. Une occasion mise à profit par le président du comité de la Saint-Patrick de New York de remettre l'invitation pour la 257e parade de la Saint-Patrick 2018 aux États-Unis à Patrick Mahé, président du cercle des partenaires du bagad de Vannes. Lors de cette rencontre, élus du département et membres de la délégation ont évoqué la nécessité « de mettre en place des échanges économiques, culturels et touristiques entre les USA et la Bretagne ». Michael David Vincent, chercheur a Louisiana State University, a rappelé les liens particuliers entre cet état notamment et Belle-Ile. « Il faut voir s'il y a des opportunités. En tout cas, j'en suis convaincu... » Quant à Alasdair McDonnell, leader du Parti social-démocrate et travailliste depuis 2011, membre de l'Assemblée d'Irlande du Nord pour Belfast-Sud, il a rappelé sa « volonté de rester en Europe. Le Brexit est une folie. L'Europe est bonne, il faut travailler ensemble, travailler avec la Bretagne. » Source - Ouest France Venus de toute la région, une centaine de chefs d'entreprise et porteurs de projets ont noué de premiers contacts, vendredi 5 février à Auray, lors d'une conférence de l'association Breizh Amerika. « Il faut aller de l'avant, être innovant pour la région. » Charles Kergaravat a grandi et travaillé durant quinze ans aux États-Unis, avant de s'installer en Bretagne. Objectif de Breizh Amerika, la jeune association qu'il a créée et préside : booster les relations économiques et culturelles entre les deux rives de l'Atlantique. Vendredi, il organisait à Auray une première conférence : « Pourquoi et comment faire du business aux États-Unis. » Un franc succès : venus de toute la région, une centaine de dirigeants d'entreprises et porteurs de projets ont participé à la soirée, organisée avec le concours de la communauté de communes Auray-Quiberon au nouveau siège de Kendalc'h. Un bilan « très positif », se réjouit Éric Beaty, attaché économique au consulat des États-Unis pour le Grand Ouest. Dans le cadre du programme américain SelectUSA, il accompagne actuellement « une dizaine de sociétés bretonnes », les aide « à exporter, à s'implanter ». Qu'ils travaillent dans les cosmétiques, les nouvelles technologies ou encore l'agroalimentaire, les candidats ne manquent pas. Qu'il s'agisse d'entreprises en devenir, comme celle de Loiz et Julien de Penn ar Box, hébergée à l'incubateur de l'école de commerce de Brest, et qui propose des box de produits bretons. Ou de sociétés déjà établies. Dirigeant d'Ildev software, à Ploemeur, Jean-Sylvain, ingénieur de 35 ans, crée des applis mobiles. Un quart des téléchargements de l'une d'entre elles émane des États-Unis. « Je pense qu'on peut faire du business là-bas », estime-t-il. Vendredi, il a noué des contacts, « un coup de main et un gain de temps non négligeable. » Cofondatrice de Mobeefox, à Belz, Lisa, 44 ans, a développé un outil de création de sites mobiles avec technologies sans contact, notamment utilisé par KPMG Ouest. « L'outil existe déjà en anglais. Pourquoi ne pas exporter ? » Elle va s'inscrire au concours de start-up bretonnes lancé par Breizh Amerika : les trois lauréats bénéficieront d'un programme intensif à New York. Finistériens associés dans une PME de produits bretons et de spiritueux, François et Jacques vont aussi tenter leur chance au concours. Leur société compte exporter aux États-Unis. « On a bien creusé le sujet, il faut maintenant trouver des relais. La carte des Bretons y habitant est intéressante. » Source - Ouest France
"Ils vont bientôt vivre un rêve. Le cercle Eskell an Elorn accompagne le Bagad bro Landerne à la parade de la Saint-Patrick sur la mythique 5e avenue. Une opportunité pour la promotion de notre territoire. « Un honneur ! », « un privilège ! », Valérie Péron et Magali Roudaut, présidente et vice-présidente du cercle celtique landernéen ne boudent pas leur bonheur." "L'invitation est parvenue au Bagad Bro Landerne par The St. Patrick's Day Parade and Celebration Committee, via Charles Kergaravat de l'association Breizh Amerika, que Loïc Pezennec, président du bagad, a rencontré l'été dernier. « C'est un sésame compliqué à obtenir. Nous sommes seulement le cinquième cercle de Bretagne à y aller », sourit Magali Roudaut. C'est une chance incroyable que le Bagad nous ait proposé de les accompagner. »" "Le bagad fera une répétition publique, samedi 21 février à la salle des fêtes de Pencran, à 18 h (entrée gratuite), qui sera suivie d'un fest-noz à partir de 20 h. Autre possibilité : faire un don « via le blog saintpatrick2015.fr chacun peut déposer la somme de son choix, déductible de l'impôt sur le revenu à hauteur de 66 % pour les particuliers, et 60 % pour les entreprises », précise Magali Roudaut." Click here for Ouest France article Une nouvelle association, baptisée Breizh-Amerika, est née. Son objectif est de créer, faciliter, promouvoir et parrainer des projets culturels et économiques novateurs et d'entretenir des liens collaboratifs étendus entre les États-Unis et la Bretagne.
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Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |