Famileo à BostonDepuis 2016, le Breizh Amerika Startup Contest sélectionne des startups bretonnes innovantes pour se rendre aux États-Unis afin de participer à un programme d'accélération pour les aider à déterminer si les États-Unis sont un bon marché pour elles. En 2019, Famileo a été l'un des gagnants de notre concours. Nous avons récemment eu une conversation avec leur fondateur, Armel de Lesquen, pour connaître toutes leurs dernières nouvelles. [Breizh Amerika] Famileo a participé au Breizh Amerika Startup Contest en 2019. Vous venez de franchir un pas en vous installant aux États-Unis pour continuer à vous développer sur le marché nord-américain. Dites-nous pourquoi c'était le bon moment de faire ce pas ? [Armel] Je ne sais pas si cela était le bon moment au regard de la crise que nous traversons en ce moment. L’inflation est très importante aux US et la parité €/$ ne joue clairement pas en notre faveur d’un point de vue économique. Mais la décision a été prise et cela ne va pas nous empêcher d’avancer ! Toutefois, nous ne regrettons pas de nous être lancé car nous sommes convaincus que c’était le bon moment en interne et en externe. En effet, Famileo est une entreprise rentable en France dont le concept n’est pas encore existant aux États Unis. Attendre plus longtemps aurait été de prendre le risque de copie outre atlantique. De plus, ayant déjà de l’activité au sein d’une centaine de maisons de retraite américaine la gestion au quotidien avec le décalage horaire devenait très compliqué. Enfin, comme tout entrepreneur le sait, attendre c’est avoir la certitude de ne pas faire avancer son projet alors qu’avancer nous permet de faire face aux difficultés et donc de pouvoir y répondre. Quels ont été certains des défis lorsque vous avez rencontré lorsque vous avez décidé de faire ce déménagement? Les défis ont été nombreux et nous les avons découvert au fur et à mesure. Tout d’abord ou s’installer aux US ? C’est une vraie question car cela n’engendre pas les mêmes dépenses, la même capacité à recruter et la même flexibilité dans les déplacements. Nous avons choisi Boston car c’est un peu moins cher que NYC, que la main d’œuvre y est de grande qualité et que les vols directs avec la France y sont nombreux. Enfin, le réseau des français entrepreneurs y est important ce qui simplifie les contacts et les écueils à éviter. Ensuite, l’aspect juridique et fiscal n’est pas une mince affaire. Tout est différent ici. Par exemple, même en étant accompagné, l’obtention d’un visa est longue et laborieuse. La définition de votre statut fiscal est aussi un sujet important et je ne peux que conseiller de se faire aider en local. Étant venu avec 2 collaboratrices, les aspects contrats de travail et expatriation sont aussi des sujets complexes. Les notions de statut, de rémunération et de cadre de mission doivent être bien définis en amont. Enfin, l’autre sujet à venir qui sera difficile consistera au recrutement de nos premiers collaborateurs américains. Cela n’est pas simple car le rapport de force a évolué. Nous devons séduire et convaincre des Américains de rejoindre l’aventure d’une boite française souhaitant devenir américaine. Cela tout en prenant en compte les attentes spécifiques et locales d’une population connaissant le plein emploi. Dites-nous comment vous envisagez d'attaquer le marché américain ? D’un point de vue business nous allons attaquer le marché américain sous l’angle de nos clients historiques : C’est à dire les maisons de retraite. C’est un angle plus simple car nous avons la possibilité de rencontrer nos prospects directement pendant des salons ou de les contacter en direct. Etant basé à Boston, nous allons nous focaliser sur la côte Est afin de ne pas nous disperser et ne pas perdre trop de temps dans les transports. La taille du pays qui est un avantage en terme de potentiel peut s’avérer être mortifère en terme de couts et temps de déplacement. Quelle a été la réaction initiale de vos nouveaux clients américains et la traction obtenue ? Quand nous avons annoncé à nos clients que nous nous implantions sur place, leur réaction a été très positive. En effet, les américains ont du mal à concevoir que nous ne soyons pas sur place pour faire du « business » avec eux. C’est un gage de crédibilité et de sérieux pour nos clients que de voir que nous nous engageons humainement et financièrement dans notre projet. Cependant, en terme de traction cela reste long. A ce jour, nous ne sommes que trois français basés à Boston et travaillant chez Famileo. Nous savons que nous devons nous américaniser pour rassurer nos prospects et simplifier la démarche d’engagement. En quoi le Breizh Amerika Startup Contest a-t-il été utile dans votre parcours de startup ? Le Breizh Amerika Startup Contest a été notre premier pas vers les États Unis. Nous avons pu tester notre solution auprès de fonds d’investissement et d’utilisateurs potentiels. Cela nous a permis de mieux comprendre les enjeux et surtout de valider le fait que s’implanter dans un pays comme les Etats Unis n’était pas une « piste verte ». Les différents retours positifs sur notre solution nous ont cependant donné l’envie d’aller plus loin et ont sans aucun doute été l’un des facteurs clefs dans le processus de décision de nous implanter là bas. POUR SAVOIR PLUS SUR >>> FAMILEO
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Anne-Sophie Le Bloas, CEO de RavacanBREIZH AMERIKA PROFILES | Anne-Sophie Le Bloas Nous racontons les histoires de membres qui tissent des liens entre les USA et la Bretagne. Anne-Sophie Le Bloas vit à San Francisco. Elle nous raconte son histoire d'expatrié, la création de Ravacan et ses futurs projets. Parlez-nous de votre lien avec la Bretagne ? J'ai grandi à la campagne à Plabennec, dans le Finistère. Mes aïeux sont paysans du pays des Abers. Durant mes jeunes années, j'ai appris le Breton et la bombarde, mais j'aime la Bretagne surtout pour sa campagne et ses gens. J'y retourne tous les ans. J'essaie aussi de faire découvrir la culture bretonne à mes amis par la musique et les plats traditionnels. Racontez-nous comment vous vous êtes retrouvé en Californie ? J'ai déménagé à San Francisco pour saisir une opportunité professionnelle, il y a 6 ans déjà. Qu'est-ce que Ravacan et pourquoi l'avoir fondé dans la Silicon Valley au lieu de la France ? Ravacan est une plate-fome de collaboration et d'analyse de coûts pour les acheteurs industriels et leurs fournisseurs. J'ai fait ma carrière dans ce domaine, travaillant pour de grands groupes automobiles et aéronautiques. Mon travail consistait à chercher des fournisseurs de composants et à négocier les prix, ce qui demande beaucoup de calculs et de tâches chronophages. J'ai créé Ravacan pour aider les acheteurs à travailler plus efficacement avec leurs fournisseurs. Plus besoin d'envoyer des emails individuels. Toutes les informations sont visible par les différentes parties en tant réel sur la plateforme. La Silicon Valley était jusqu'à présent le lieu idéal pour trouver des financement et monter une équipe ambitieuse. J'y ai pu lever 1,6 million de dollars auprès d'investisseurs réputés. Cela dit, avec la pandémie, beaucoup de gens ont déménagé et il n'est plus aussi primordial d'être à San Francisco. Je déménage d'ailleurs bientôt à New York, notamment pour me rapprocher de la France et nous recrutons en France. N'hésitez pas à me contacter! Quelles sont les tendances de la "supply chain" (chaîne d'approvisionnement) auxquelles nous devrions nous attendre en 2022 ? Les pénuries et les augmentations de prix vont continuer en 2022. Les directions achats essaient de sécuriser leurs approvisionnements en re-localisant la production plus près de leurs marchés. Cela est une bonne nouvelle pour les entreprises des pays développés. Les acheteurs comptent aussi limiter l'augmentation des prix en consolidant leurs achats sur un nombre réduits de fournisseurs stratégiques. Pour Ravacan, nous voyons ces tendances comme une chance, car les entreprises vont devoir digitaliser leur achats pour mener à bien et rapidement ces projets. Quels sont les produits bretons que vous pouvez trouver à San Francisco qui vous donnent l'impression d'être en Bretagne ? Les produits bretons sont une denrée rare à San Francisco, donc j'attends généralement de retourner chez moi pour faire le plein de pâté Hénaff, d'andouille de Guéméné, de crêpes Whaoo et de fruits de mer. Etonnamment, on trouve du kouign-amann dans les boulangeries ici, mais ils ne sont pas aussi bons que chez nous! La French Tech sera une fois encore largement représentée au CES. Au total, 140 entreprises françaises exposeront à Las Vegas du 5 au 7 janvier 2022 à l'occasion du salon mondial dédié à l'innovation technologique dans l'univers de l'électronique grand public. De Samsung à LG en passant par Sony et Qualcomm, des piliers traditionnels du salon répondent à l'appel. Au total d'après les organisateurs, 2.200 exposants seront bel et bien présents, dont de nombreuses start-up. Parmi elles, plusieurs startups bretonne viendront présenter leurs nouveautés. Entreprises / Exposants / EUREKA PARK ○ BYSTAMP (56) – Sélection Business France ○ SAMEA INNOVATION (22) –Sélection Business France ○JABI (35) – Espace Bretagne / vainqueur du concours « Dans la Boite » sur Tebeo/TebeSud ○ AERONEST / NEWPADMAKER (35) - Espace Bretagne ○ HEOLE (56) - LEYTON - Eureka Park ○ LILI LIGHT FOR LIFE - (35) - MISSION CES - Eureka Park Entreprises / Exposants /LAS VEGAS CONVENTION CENTER ○ YOGOKO (35) ○ SECURE IC (35) ○ KLAXOON (35) ○ GOLAEM (35) Pledg lève 80 millions d'euros Pledg, lauréat en 2018 du Breizh Amerika Startup Contest, la startup fintech lève 80 millions d'euros pour poursuivre son développement. Pledg fournit des solutions de financement instantanées sur les sites e-commerce et en magasin. Avec Pledg, les acheteurs particuliers et professionnels achètent tout de suite et paient plus tard ou en plusieurs fois ; le marchand, quant à lui, est payé dès la commande. En décembre, Pledg a annoncé son extension à l’international avec le lancement de son offre dans 8 pays en Europe : Espagne, Italie, Portugal, Royaume-Uni, Allemagne, Belgique, Pays-Bas et Autriche. Ce déploiement s’accompagne de la multiplication par 3 de ses effectifs d’ici fin 2021 et par 10 ses volumes de transactions pour l’année. La fintech annonce avoir bouclé une opération d'un montant total de 80 millions d'euros auprès de Portag3 Ventures et Aquiline Capital Partners, mais aussi Smart Lenders Asset Management, Financière Arbevel et ODDO BHF. Plus d'info sur : Pledg Reconnue dans le monde entier comme l'un des hauts lieux de la voile, la Bretagne abrite également une multitude d'entreprises de tech et de textiles qui placent les océans et l'éco-responsabilité au cœur de leurs modèles économiques. Nous nous sommes entretenus avec Nicolas Veto, président de 727 Sailbags pour en savoir plus sur la façon dont ils naviguaient dans les mers orageuses de la pandémie mondiale et sur leur récente expansion en Amérique du Nord. Parlez-nous de 727 Sailbags et de son lien avec la voile? Chez 727 Sailbags, nous collectons les voiles qui ont parcouru les océans et nous les recyclons en sacs et vêtements à la mode ou en accessoires de décoration uniques. Une étiquette cousue sur le produit raconte l'histoire de la voile, ses voyages, les courses auxquelles elle a participé, le type de bateau dont elle est issue. Chaque produit est une connexion à un voyage, une aventure. Comment votre entreprise a-t-elle dû s'adapter pendant la pandémie mondiale? Nous avons été durement touchés car nos magasins et concessionnaires ont dû fermer pendant des mois, et presque tous les grands événements nautiques avec lesquels nous sommes partenaires ont été annulés, à l'exception de la Solitaire du Figaro et du Vendée Globe. Cependant, nous avons décidé de prendre des risques, et alors que d'autres sociétés suspendaient leur expansion, nous avons décidé d'ouvrir 3 magasins en pleine crise: à Deauville, à Cannes et aux USA à Annapolis, Maryland. N'est-ce pas ce que nous apprennent les meilleurs skippers de course au large? Vous n'avez pas toujours un moyen de contourner la tempête, vous devez parfois y faire face et vous jeter dedans. C'est ce que nous avons fait. Pourquoi avez-vous décidé d'ouvrir un nouveau magasin aux États-Unis en plein milieu d'un lock-out? En recyclant les voiles, nous nous engageons à réduire les déchets et à préserver notre planète. Cet objectif peut être partagé par des personnes du monde entier. Notre lien avec la voile nous a fait nous tourner vers le pays qui a vu naître l'America's Cup et qui abrite 4 millions de marins pratiquants, avec un magnifique littoral s'étendant sur plus de 12 000 milles. Quelle magnifique cour! Nous avions jeté notre dévolu sur Annapolis, MD, sur la baie de Chesapeake, un cadre emblématique de la communauté américaine de voile et nous avons trouvé un bel emplacement phare au bord de l'eau. Nous avions l'endroit que nous voulions! Nous ne pouvions pas laisser le confinement nous priver de cette excellente base de croissance aux États-Unis. A quoi devrions-nous nous attendre pour 727 Sailbags dans les mois à venir? Après le succès de nos sacs réalisés avec les voiles d'Eric Tabarly, nous lançons une marque Homme ERIC TABARLY en hommage au légendaire marin breton. Avec l'aide de sa femme et de sa fille, Jacqueline et Marie, nous avons conçu une collection de prêt-à-porter inspirée de la vie et de la passion de ce navigateur de légende qui est un exemple pour toutes les générations de marins. Les pulls, confectionnés en 100% laine mérinos, sont fabriqués dans le Morbihan et nos sacs et accessoires sont fabriqués à la main dans notre atelier de Lorient, dans la Sailing Vallée française. 727 Sailbags vient de lever 1 million d'euros pouvez-vous nous en dire plus? Bien que n'étant qu'une PME d'une trentaine de personnes avec un Chiffre d'Affaires de 2,7 M€, nous avons la compléxité d'un groupe. Nos acitivités incluent du design et développement produits, de la production, de la distribution sur des canaux très variés: Web, Magasins, revendeurs partenaires, présence sur des salons, personnalisation de produits pour les entreprises, etc. Cette complexité nécessite des ressources. D'autant plus que nous souhaitons faire partager notre passion et notre engagement pour une consommation raisonnée avec des produits upcyclés au-delà des frontières françaises, partout où il y a des passionés de voile et des gens qui aiment la mer. Nous avons eu l'immense chance de trouver des actionnaires qui sont bien plus que des investisseurs: ce sont des passionnés, qui partagent nos projets et ont eu le courage de se lancer avec nous en pleine période de turbulence sanitaire. Télétravail, Work From Home, Méthodes Agiles, Management Visuel : une scale-up rennaise est dans tout les bons coups du moment. Lancée en 2015, Klaxoon a développé une suite complète d’outils collaboratifs pour tous les moments où une équipe a besoin de collaborer, en physique ou en digital. Klaxoon est aujourd’hui utilisé par des millions d’équipes dans plus de 120 pays, dans plus de 4 000 organisations : PME, ETI, TPE, universités, ONG et administrations publiques, mais aussi 100% des entreprises du CAC40 et 15% du Fortune 500. Confortée dans sa mission de réinvention du collaboratif, Klaxoon a connu ces derniers mois une accélération inédite de son développement du fait de la nécessité de repenser le travail en équipe à l’heure du travail flexible. Klaxoon, lauréat du concours Breizh Amerika Startup Contest en 2016, poursuit son objectif de révolutionner le travail d’équipe en lançant “Board”. Matthieu Beucher, PDG de Klaxoon, répond à nos 3 questions sur ce lancement: Pouvez-vous nous dire ce qu'est Board? Et comment cela va-t-il changer notre façon de travailler? "Board est un outil simple qui permet en un seul endroit de collaborer de manière visuelle avec une bibliothèque de modèles prêts à l'emploi, utilisables en un clic et qui intègre Live, un outil de visioconférence. C'est un concentré de toute l'expérience de Klaxoon qui propose un nouveau standard visuel pour travailler en équipe efficacement, au bureau, à domicile ou en déplacement. Début mars, du jour au lendemain, des millions d’équipes ont dû se mettre en ordre de bataille pour transformer leur manière de travailler. Nous avions lancé un programme d'accès gratuit à Klaxoon pour aider les organisations à faire face à ces nouveaux enjeux. Ainsi nous avons accompagné des milliers d'équipes et nous en avons tiré 3 observations clés :
Les réflexions actuelles autour du télétravail montrent que les modes d’organisations tels que nous les connaissions jusqu’ici vont évoluer. Un modèle hybride est en train d’émerger avec des équipes qui dans un avenir proche ne seront ni 100% en télétravail, ni 100% au bureau. Board a été créé pour accompagner cette transformation et permettre aux équipes de continuer à animer leur collectif tout en gardant un haut niveau de performance grâce à une synchronisation efficace. C’est en cela que nous sommes convaincu que Board est l’outil nouvelle génération pour un travail en équipe plus adaptatif et plus agile." Pourquoi la synchronisation des équipes est-elle un tel défi, en particulier lorsque certains travaillent à distance? "La synchronisation d’une équipe est la clé de la réussite d’une oeuvre collective, à l’instar par exemple du cinéma : un film naît de la synchronisation de l’image et du son. Se synchroniser c’est se donner des repères communs, définir un cap, l’ajuster et le rappeler dès que nécessaire pour que l’équipe reste en phase. Depuis 2005 déjà, le nombre de personnes qui télétravaillent augmentait considérablement. Et avec la Covid-19 on peut dire que la tendance se confirme et s’accélère. La situation actuelle conduisant à transformer nos pratiques managériales et plus largement de revoir l’organisation des équipes. Dans ce contexte, le cadre du lieu de travail s’estompe, les rituels d’équipe et les temps de synchronisation sont mis à l’épreuve. Négliger la synchronisation risque de générer un manque d’organisation et de communication qui provoque une perte de sens dans le travail, des incompréhensions et la perte de vue de l’objectif commun. C’est pourquoi il devient nécessaire aujourd'hui d’instaurer des rituels adaptés pour se synchroniser, que l’équipe soit ensemble au bureau, en déplacement ou à domicile. Pour ce faire il est important de pouvoir travailler avec des supports communs : chacun doit pouvoir se reconnecter facilement à l’équipe et au projet, où qu’il soit et à n’importe quel moment. Avec des équipes qui dès maintenant, mais encore plus à l’avenir, sont distribuées et travaillent sur plusieurs projets à la fois, la synchronisation représente un véritable défi à relever pour continuer à avancer dans la même direction." Comment un outil comme Board peut-il rendre le travail plus inclusif et lutter contre le manque engagement des équipes ? "Board rend le travail plus inclusif car il fédère le collectif même quand tout le monde n’est pas au même endroit, ainsi la cohésion et l'esprit d’équipe sont maintenus dans tous les contextes. La parole est libérée et permet à chacun d’exprimer ses idées, ses points de vues. Que le collectif soit réuni au bureau ou qu’il soit localisé en différents lieux, le fait de pouvoir travailler de manière synchrone ou asynchrone permet de garder les équipes engagées. Par ailleurs l’intégration de fonctionnalités de visioconférence telles que Live permet d’instaurer de nouveaux rituels avec notamment des points de synchronisation plus réguliers et moins longs. Peu importe les situations, l’équipe ne perd pas le fil des échanges ou des informations partagées et peut se voir et se parler à tout moment." Woleet est une startup 100% made in BZH créée en 2016. Lauréat du concours Breizh Amerika Startup Contest en 2017, l’entreprise travaille sur le sujet de la confiance numérique dans son ensemble avec pour ambition de transformer les usages des entreprises en utilisant Bitcoin comme un notaire géant qui permet d’obtenir une confiance dans les flux de données qu’elles ont à gérer au quotidien. Woleet sort aujourd’hui Woleet Sign, une nouvelle application de signature électronique (le lancement est prévu très exactement ce jeudi 24 septembre à 9h00 heure française). Il est possible de soutenir ce lancement en faisant un « upvote » sur Product Hunt ici. Gilles Cadignan, PDG de Woleet, répond à nos 3 questions avant le lancement: Pouvez-vous nous parler de cette dernière innovation? Il s’agit de la première application de signature électronique qui utilise le réseau et la blockchain Bitcoin pour publier des preuves de signature électronique incontestables et vérifiables partout dans le monde sans aucun intermédiaire. A l’instar d'un Docusign, il est possible de signer soi-même ou demander la signature de clients, partenaires, fournisseurs ou collaborateurs très simplement en quelques clics. Il existe par contre plusieurs différences fondamentales avec les solutions de signature électronique classiques : - le document n’est pas uploadé vers notre plateforme et reste totalement confidentiel. Il convient donc de l’envoyer aux signataires par ses propres moyens (préférablement sécurisés) - il est possible de signer n’importe quel type de document sans aucune limitation de taille: on ne se limite donc pas au sempiternel PDF et on peut par exemple signer une archive ou même une vidéo de plusieurs gigaoctets. - une fois la signature complétée, une preuve est publiée dans la blockchain et une attestation contenant toutes les preuves opposables est renvoyée à chacun des signataires. Ces preuves ont l’avantage d’être totalement neutres et adaptables à toutes les juridictions en cas de litige. Comment la pandémie mondiale a-t-elle conduit à la création de nouveaux produits et à la mise à jour de produits chez Woleet ? L’épisode de la crise sanitaire a en effet accéléré notre volonté de travailler sur un outil permettant aux professionnels de continuer à travailler à distance. Durant le confinement nous avons fourni gratuitement sa version alpha à un FabLab de région parisienne qui fabriquait des masques bénévolement et qui a travaillé jour et nuit pour équiper les personnels soignants. Notre outil leur a permis de signer les bons de livraison des masques aux hôpitaux et ainsi assurer la traçabilité de chaque lot produit. Cette pandémie a démocratisé la visioconférence, le télétravail et a également permis à beaucoup d’entreprises de franchir le pas de la signature électronique. Cet outil est l’aboutissement de l'évolution de notre plateforme durant ces dernières années. Avec Woleet Sign nous tombons à point nommé dans ce contexte difficile qui sera favorable aux outils compatibles avec la distanciation sociale et la transition numérique. Quel type d'organisation devrait adopter ce dernier produit? L’outil Woleet Sign est particulièrement adapté aux PME et aux indépendants. Des cabinets d’architectes, des avocats, des artisans font partie de nos premières cibles. Ils pourront signer leurs documents RH, leurs bons de commande ou livraison, leurs contrats divers et variés. Les grandes entreprises elles, et les applications professionnelles de RH, immobilier, GMAO etc. seront plus intéressées par l’intégration de parcours de signature via notre API, très souple est moins onéreuse que les API de signature des leaders actuels du marché, avec en plus des possibilités de customisation complète aux couleurs de leur entreprise. L'ancien vainqueur du concours Breizh Amerika Startup Contest 2017, Apizee, a annoncé aujourd'hui l'entrée à son capital, de Keyyo, filiale de Bouygues Telecom Entreprises. L’arrivée de Keyyo au capital va permettre à Apizee d’accélérer sa croissance en bénéficiant rapidement du savoir-faire reconnu de Keyyo auprès des TPE et PME et de celui de Bouygues Telecom Entreprises auprès des grands comptes. Apizee créée en 2013 par Michel L’Hostis et Frédéric Luart, à Lannion, berceau des télécommunications en France. Les solutions de visio-assistance d’Apizee, qui connaîssent depuis quelques mois une forte adoption dans le contexte du COVID 19 et de la digitalisation accélérée des entreprises, permettent d’apporter une assistance à distance dans des secteurs aussi variés que la santé, l’industrie, l’assurance ou la banque. Grâce à ces solutions, des experts (conseillers, agents, médecins, etc.) peuvent établir un diagnostic et apporter des réponses efficaces à leurs interlocuteurs comme s’ils étaient sur le même site. Les solutions de visio-assistance d’Apizee sont autant utilisées pour communiquer entre collaborateurs de l’entreprise, qu’avec des clients particuliers ou professionnels. Des entreprises françaises comme Safran, Caisse d’Epargne, Enedis, Groupe Atlantic et internationales comme le leader de la télémédecine allemand Deutsche Arzt AG, ont adopté avec succès la solution de visio-assistance d’Apizee. Michel L’Hostis, Fondateur d’Apizee souligne : « Ce rapprochement avec Keyyo et Bouygues Telecom Entreprises offre à Apizee de nouvelles perspectives de croissance pour devenir la solution souveraine Européenne de visioconférence et de visio expertise sectorielle sécurisée. » L'accélération annoncée devrait créer de nouveaux emplois à Lannion. Plusieurs offres sont déjà disponibles sur leur site web - https://www.apizee.com/fr/recrutement/ Chaque année, Breizh Amerika sélectionne les startups bretonnes les plus innovantes pour les envoyer une semaine à NYC au coeur de la Silicon Alley. Quatre startups de Bretagne se sont rendues à New York il y a quelques mois dans le cadre du Breizh Amerika Startup Contest. Objectif ? Suivre une formation intensive dans un accélérateur américain avec en ligne de mire la possibilité d’y rencontrer de potentiels investisseurs, découvrir des opportunités d'affaires, comprendre la culture business à la américaine, établir des liens commercial, faciliter l'expansion, et conquérir de nouveaux marchés. Une semaine intense mais les 4 startups bretonnes ont impressionné plusieurs membres de la scène tech new yorkaise et ont acquis une mine d'informations pouvant les aider dans leurs futurs plans d'expansion. Découvrez leurs retours et feed-back! 🚀 Logpickr👇 https://lnkd.in/gxwbskE SenX👇 https://lnkd.in/gBz_R7p InVirtus Technologies👇 https://lnkd.in/giDgfSW Famileo👇 https://lnkd.in/gWNGTm2 Pour plus d'informations sur le concours >> Breizh Amerika Startup Contest InVirtus Technologies, une solution complète de géolocalisation en intérieur et extérieur. Très facile à déployer, celle-ci trace les équipements sensibles notamment sur les gros sites de production dans l'Industrie, de la Construction, de la Logistique et de la Santé. Raphaël Pantais, CEO de InVirtus, nous livre ses impressions sur la semaine d'accélération de Breizh Amerika à NYC. Invirtus était l'une des 4 startups bretonnes ayant gagné le concours Breizh Amerika Startup Contest en 2019. Après votre accélération d'une semaine, est-ce que commencer à faire du business aux États-Unis vous semble moins compliqué? Oui, j’ai acquis lors du programme Breizh-Amerika une somme d’infos variées lors des sessions de formation et aussi lors des discussions informelles en marge de l’évènement. Les thèmes vont du juridique, financier jusqu’à comment trouver une maison autour de Manhattan. Plusieurs contacts avec des clients ont suivi, notamment Thales Avionics, que je n’avais pourtant pas rencontré sur place. J’ai été contacté aussi par d’autres boîtes qui avaient vu la communication sur les réseaux sociaux. Pour 2020, je compte développer ces différents contacts. Nous avons notamment commencé à envoyer nos starter kits aux USA. Quel est votre sentiment sur l'adaptation de votre business model aux USA par rapport à la France? Plutôt Software ou Hardware? Mon sentiment est que la valeur ajoutée attendue aux USA se trouve dans le software, plutôt que dans le Hardware, où la problématique de coût paraît la plus importante. Nous avons effectué un pivot suite à la semaine à NYC, en recrutant des ingénieurs Software et en finalisant la R&D sur le Hardware. Cette décision stratégique a été grandement inspirée des retours d’investisseurs lors de la session de pitchs clôturant le programme. Le Hardware est en effet sujet à des copies en Asie et le cycle de vente du Hardware est trop long et trop cher à développer par rapport au Software. Quelles seraient les plus grands obstacles à l'implantation de Invirtus aux USA ? Un manque de fonds. Car l’implantation aux USA semble très chère. Le juridique semble aussi être compliqué et cher à gérer. En effet les USA semblent avoir une politique très protectionniste et j’ai senti que beaucoup de choses devraient être changées si nous nous installons aux USA : Flip-over de la maison mère, changement de l’hébergeur de données actuel vers un hébergeur américain, etc… |
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Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |