Reconnue dans le monde entier comme l'un des hauts lieux de la voile, la Bretagne abrite également une multitude d'entreprises de tech et de textiles qui placent les océans et l'éco-responsabilité au cœur de leurs modèles économiques. Nous nous sommes entretenus avec Nicolas Veto, président de 727 Sailbags pour en savoir plus sur la façon dont ils naviguaient dans les mers orageuses de la pandémie mondiale et sur leur récente expansion en Amérique du Nord. Parlez-nous de 727 Sailbags et de son lien avec la voile? Chez 727 Sailbags, nous collectons les voiles qui ont parcouru les océans et nous les recyclons en sacs et vêtements à la mode ou en accessoires de décoration uniques. Une étiquette cousue sur le produit raconte l'histoire de la voile, ses voyages, les courses auxquelles elle a participé, le type de bateau dont elle est issue. Chaque produit est une connexion à un voyage, une aventure. Comment votre entreprise a-t-elle dû s'adapter pendant la pandémie mondiale? Nous avons été durement touchés car nos magasins et concessionnaires ont dû fermer pendant des mois, et presque tous les grands événements nautiques avec lesquels nous sommes partenaires ont été annulés, à l'exception de la Solitaire du Figaro et du Vendée Globe. Cependant, nous avons décidé de prendre des risques, et alors que d'autres sociétés suspendaient leur expansion, nous avons décidé d'ouvrir 3 magasins en pleine crise: à Deauville, à Cannes et aux USA à Annapolis, Maryland. N'est-ce pas ce que nous apprennent les meilleurs skippers de course au large? Vous n'avez pas toujours un moyen de contourner la tempête, vous devez parfois y faire face et vous jeter dedans. C'est ce que nous avons fait. Pourquoi avez-vous décidé d'ouvrir un nouveau magasin aux États-Unis en plein milieu d'un lock-out? En recyclant les voiles, nous nous engageons à réduire les déchets et à préserver notre planète. Cet objectif peut être partagé par des personnes du monde entier. Notre lien avec la voile nous a fait nous tourner vers le pays qui a vu naître l'America's Cup et qui abrite 4 millions de marins pratiquants, avec un magnifique littoral s'étendant sur plus de 12 000 milles. Quelle magnifique cour! Nous avions jeté notre dévolu sur Annapolis, MD, sur la baie de Chesapeake, un cadre emblématique de la communauté américaine de voile et nous avons trouvé un bel emplacement phare au bord de l'eau. Nous avions l'endroit que nous voulions! Nous ne pouvions pas laisser le confinement nous priver de cette excellente base de croissance aux États-Unis. A quoi devrions-nous nous attendre pour 727 Sailbags dans les mois à venir? Après le succès de nos sacs réalisés avec les voiles d'Eric Tabarly, nous lançons une marque Homme ERIC TABARLY en hommage au légendaire marin breton. Avec l'aide de sa femme et de sa fille, Jacqueline et Marie, nous avons conçu une collection de prêt-à-porter inspirée de la vie et de la passion de ce navigateur de légende qui est un exemple pour toutes les générations de marins. Les pulls, confectionnés en 100% laine mérinos, sont fabriqués dans le Morbihan et nos sacs et accessoires sont fabriqués à la main dans notre atelier de Lorient, dans la Sailing Vallée française. 727 Sailbags vient de lever 1 million d'euros pouvez-vous nous en dire plus? Bien que n'étant qu'une PME d'une trentaine de personnes avec un Chiffre d'Affaires de 2,7 M€, nous avons la compléxité d'un groupe. Nos acitivités incluent du design et développement produits, de la production, de la distribution sur des canaux très variés: Web, Magasins, revendeurs partenaires, présence sur des salons, personnalisation de produits pour les entreprises, etc. Cette complexité nécessite des ressources. D'autant plus que nous souhaitons faire partager notre passion et notre engagement pour une consommation raisonnée avec des produits upcyclés au-delà des frontières françaises, partout où il y a des passionés de voile et des gens qui aiment la mer. Nous avons eu l'immense chance de trouver des actionnaires qui sont bien plus que des investisseurs: ce sont des passionnés, qui partagent nos projets et ont eu le courage de se lancer avec nous en pleine période de turbulence sanitaire.
0 Comments
![]() Télétravail, Work From Home, Méthodes Agiles, Management Visuel : une scale-up rennaise est dans tout les bons coups du moment. Lancée en 2015, Klaxoon a développé une suite complète d’outils collaboratifs pour tous les moments où une équipe a besoin de collaborer, en physique ou en digital. Klaxoon est aujourd’hui utilisé par des millions d’équipes dans plus de 120 pays, dans plus de 4 000 organisations : PME, ETI, TPE, universités, ONG et administrations publiques, mais aussi 100% des entreprises du CAC40 et 15% du Fortune 500. Confortée dans sa mission de réinvention du collaboratif, Klaxoon a connu ces derniers mois une accélération inédite de son développement du fait de la nécessité de repenser le travail en équipe à l’heure du travail flexible. Klaxoon, lauréat du concours Breizh Amerika Startup Contest en 2016, poursuit son objectif de révolutionner le travail d’équipe en lançant “Board”. Matthieu Beucher, PDG de Klaxoon, répond à nos 3 questions sur ce lancement: Pouvez-vous nous dire ce qu'est Board? Et comment cela va-t-il changer notre façon de travailler? "Board est un outil simple qui permet en un seul endroit de collaborer de manière visuelle avec une bibliothèque de modèles prêts à l'emploi, utilisables en un clic et qui intègre Live, un outil de visioconférence. C'est un concentré de toute l'expérience de Klaxoon qui propose un nouveau standard visuel pour travailler en équipe efficacement, au bureau, à domicile ou en déplacement. Début mars, du jour au lendemain, des millions d’équipes ont dû se mettre en ordre de bataille pour transformer leur manière de travailler. Nous avions lancé un programme d'accès gratuit à Klaxoon pour aider les organisations à faire face à ces nouveaux enjeux. Ainsi nous avons accompagné des milliers d'équipes et nous en avons tiré 3 observations clés :
Les réflexions actuelles autour du télétravail montrent que les modes d’organisations tels que nous les connaissions jusqu’ici vont évoluer. Un modèle hybride est en train d’émerger avec des équipes qui dans un avenir proche ne seront ni 100% en télétravail, ni 100% au bureau. Board a été créé pour accompagner cette transformation et permettre aux équipes de continuer à animer leur collectif tout en gardant un haut niveau de performance grâce à une synchronisation efficace. C’est en cela que nous sommes convaincu que Board est l’outil nouvelle génération pour un travail en équipe plus adaptatif et plus agile." Pourquoi la synchronisation des équipes est-elle un tel défi, en particulier lorsque certains travaillent à distance? "La synchronisation d’une équipe est la clé de la réussite d’une oeuvre collective, à l’instar par exemple du cinéma : un film naît de la synchronisation de l’image et du son. Se synchroniser c’est se donner des repères communs, définir un cap, l’ajuster et le rappeler dès que nécessaire pour que l’équipe reste en phase. Depuis 2005 déjà, le nombre de personnes qui télétravaillent augmentait considérablement. Et avec la Covid-19 on peut dire que la tendance se confirme et s’accélère. La situation actuelle conduisant à transformer nos pratiques managériales et plus largement de revoir l’organisation des équipes. Dans ce contexte, le cadre du lieu de travail s’estompe, les rituels d’équipe et les temps de synchronisation sont mis à l’épreuve. Négliger la synchronisation risque de générer un manque d’organisation et de communication qui provoque une perte de sens dans le travail, des incompréhensions et la perte de vue de l’objectif commun. C’est pourquoi il devient nécessaire aujourd'hui d’instaurer des rituels adaptés pour se synchroniser, que l’équipe soit ensemble au bureau, en déplacement ou à domicile. Pour ce faire il est important de pouvoir travailler avec des supports communs : chacun doit pouvoir se reconnecter facilement à l’équipe et au projet, où qu’il soit et à n’importe quel moment. Avec des équipes qui dès maintenant, mais encore plus à l’avenir, sont distribuées et travaillent sur plusieurs projets à la fois, la synchronisation représente un véritable défi à relever pour continuer à avancer dans la même direction." Comment un outil comme Board peut-il rendre le travail plus inclusif et lutter contre le manque engagement des équipes ? "Board rend le travail plus inclusif car il fédère le collectif même quand tout le monde n’est pas au même endroit, ainsi la cohésion et l'esprit d’équipe sont maintenus dans tous les contextes. La parole est libérée et permet à chacun d’exprimer ses idées, ses points de vues. Que le collectif soit réuni au bureau ou qu’il soit localisé en différents lieux, le fait de pouvoir travailler de manière synchrone ou asynchrone permet de garder les équipes engagées. Par ailleurs l’intégration de fonctionnalités de visioconférence telles que Live permet d’instaurer de nouveaux rituels avec notamment des points de synchronisation plus réguliers et moins longs. Peu importe les situations, l’équipe ne perd pas le fil des échanges ou des informations partagées et peut se voir et se parler à tout moment." Woleet est une startup 100% made in BZH créée en 2016. Lauréat du concours Breizh Amerika Startup Contest en 2017, l’entreprise travaille sur le sujet de la confiance numérique dans son ensemble avec pour ambition de transformer les usages des entreprises en utilisant Bitcoin comme un notaire géant qui permet d’obtenir une confiance dans les flux de données qu’elles ont à gérer au quotidien. Woleet sort aujourd’hui Woleet Sign, une nouvelle application de signature électronique (le lancement est prévu très exactement ce jeudi 24 septembre à 9h00 heure française). Il est possible de soutenir ce lancement en faisant un « upvote » sur Product Hunt ici. Gilles Cadignan, PDG de Woleet, répond à nos 3 questions avant le lancement: Pouvez-vous nous parler de cette dernière innovation? Il s’agit de la première application de signature électronique qui utilise le réseau et la blockchain Bitcoin pour publier des preuves de signature électronique incontestables et vérifiables partout dans le monde sans aucun intermédiaire. A l’instar d'un Docusign, il est possible de signer soi-même ou demander la signature de clients, partenaires, fournisseurs ou collaborateurs très simplement en quelques clics. Il existe par contre plusieurs différences fondamentales avec les solutions de signature électronique classiques : - le document n’est pas uploadé vers notre plateforme et reste totalement confidentiel. Il convient donc de l’envoyer aux signataires par ses propres moyens (préférablement sécurisés) - il est possible de signer n’importe quel type de document sans aucune limitation de taille: on ne se limite donc pas au sempiternel PDF et on peut par exemple signer une archive ou même une vidéo de plusieurs gigaoctets. - une fois la signature complétée, une preuve est publiée dans la blockchain et une attestation contenant toutes les preuves opposables est renvoyée à chacun des signataires. Ces preuves ont l’avantage d’être totalement neutres et adaptables à toutes les juridictions en cas de litige. Comment la pandémie mondiale a-t-elle conduit à la création de nouveaux produits et à la mise à jour de produits chez Woleet ? L’épisode de la crise sanitaire a en effet accéléré notre volonté de travailler sur un outil permettant aux professionnels de continuer à travailler à distance. Durant le confinement nous avons fourni gratuitement sa version alpha à un FabLab de région parisienne qui fabriquait des masques bénévolement et qui a travaillé jour et nuit pour équiper les personnels soignants. Notre outil leur a permis de signer les bons de livraison des masques aux hôpitaux et ainsi assurer la traçabilité de chaque lot produit. Cette pandémie a démocratisé la visioconférence, le télétravail et a également permis à beaucoup d’entreprises de franchir le pas de la signature électronique. Cet outil est l’aboutissement de l'évolution de notre plateforme durant ces dernières années. Avec Woleet Sign nous tombons à point nommé dans ce contexte difficile qui sera favorable aux outils compatibles avec la distanciation sociale et la transition numérique. Quel type d'organisation devrait adopter ce dernier produit? L’outil Woleet Sign est particulièrement adapté aux PME et aux indépendants. Des cabinets d’architectes, des avocats, des artisans font partie de nos premières cibles. Ils pourront signer leurs documents RH, leurs bons de commande ou livraison, leurs contrats divers et variés. Les grandes entreprises elles, et les applications professionnelles de RH, immobilier, GMAO etc. seront plus intéressées par l’intégration de parcours de signature via notre API, très souple est moins onéreuse que les API de signature des leaders actuels du marché, avec en plus des possibilités de customisation complète aux couleurs de leur entreprise. L'ancien vainqueur du concours Breizh Amerika Startup Contest 2017, Apizee, a annoncé aujourd'hui l'entrée à son capital, de Keyyo, filiale de Bouygues Telecom Entreprises. L’arrivée de Keyyo au capital va permettre à Apizee d’accélérer sa croissance en bénéficiant rapidement du savoir-faire reconnu de Keyyo auprès des TPE et PME et de celui de Bouygues Telecom Entreprises auprès des grands comptes. Apizee créée en 2013 par Michel L’Hostis et Frédéric Luart, à Lannion, berceau des télécommunications en France. Les solutions de visio-assistance d’Apizee, qui connaîssent depuis quelques mois une forte adoption dans le contexte du COVID 19 et de la digitalisation accélérée des entreprises, permettent d’apporter une assistance à distance dans des secteurs aussi variés que la santé, l’industrie, l’assurance ou la banque. Grâce à ces solutions, des experts (conseillers, agents, médecins, etc.) peuvent établir un diagnostic et apporter des réponses efficaces à leurs interlocuteurs comme s’ils étaient sur le même site. Les solutions de visio-assistance d’Apizee sont autant utilisées pour communiquer entre collaborateurs de l’entreprise, qu’avec des clients particuliers ou professionnels. Des entreprises françaises comme Safran, Caisse d’Epargne, Enedis, Groupe Atlantic et internationales comme le leader de la télémédecine allemand Deutsche Arzt AG, ont adopté avec succès la solution de visio-assistance d’Apizee. Michel L’Hostis, Fondateur d’Apizee souligne : « Ce rapprochement avec Keyyo et Bouygues Telecom Entreprises offre à Apizee de nouvelles perspectives de croissance pour devenir la solution souveraine Européenne de visioconférence et de visio expertise sectorielle sécurisée. » L'accélération annoncée devrait créer de nouveaux emplois à Lannion. Plusieurs offres sont déjà disponibles sur leur site web - https://www.apizee.com/fr/recrutement/ Chaque année, Breizh Amerika sélectionne les startups bretonnes les plus innovantes pour les envoyer une semaine à NYC au coeur de la Silicon Alley. Quatre startups de Bretagne se sont rendues à New York il y a quelques mois dans le cadre du Breizh Amerika Startup Contest. Objectif ? Suivre une formation intensive dans un accélérateur américain avec en ligne de mire la possibilité d’y rencontrer de potentiels investisseurs, découvrir des opportunités d'affaires, comprendre la culture business à la américaine, établir des liens commercial, faciliter l'expansion, et conquérir de nouveaux marchés. Une semaine intense mais les 4 startups bretonnes ont impressionné plusieurs membres de la scène tech new yorkaise et ont acquis une mine d'informations pouvant les aider dans leurs futurs plans d'expansion. Découvrez leurs retours et feed-back! 🚀 Logpickr👇 https://lnkd.in/gxwbskE SenX👇 https://lnkd.in/gBz_R7p InVirtus Technologies👇 https://lnkd.in/giDgfSW Famileo👇 https://lnkd.in/gWNGTm2 Pour plus d'informations sur le concours >> Breizh Amerika Startup Contest InVirtus Technologies, une solution complète de géolocalisation en intérieur et extérieur. Très facile à déployer, celle-ci trace les équipements sensibles notamment sur les gros sites de production dans l'Industrie, de la Construction, de la Logistique et de la Santé. Raphaël Pantais, CEO de InVirtus, nous livre ses impressions sur la semaine d'accélération de Breizh Amerika à NYC. Invirtus était l'une des 4 startups bretonnes ayant gagné le concours Breizh Amerika Startup Contest en 2019. Après votre accélération d'une semaine, est-ce que commencer à faire du business aux États-Unis vous semble moins compliqué? Oui, j’ai acquis lors du programme Breizh-Amerika une somme d’infos variées lors des sessions de formation et aussi lors des discussions informelles en marge de l’évènement. Les thèmes vont du juridique, financier jusqu’à comment trouver une maison autour de Manhattan. Plusieurs contacts avec des clients ont suivi, notamment Thales Avionics, que je n’avais pourtant pas rencontré sur place. J’ai été contacté aussi par d’autres boîtes qui avaient vu la communication sur les réseaux sociaux. Pour 2020, je compte développer ces différents contacts. Nous avons notamment commencé à envoyer nos starter kits aux USA. Quel est votre sentiment sur l'adaptation de votre business model aux USA par rapport à la France? Plutôt Software ou Hardware? Mon sentiment est que la valeur ajoutée attendue aux USA se trouve dans le software, plutôt que dans le Hardware, où la problématique de coût paraît la plus importante. Nous avons effectué un pivot suite à la semaine à NYC, en recrutant des ingénieurs Software et en finalisant la R&D sur le Hardware. Cette décision stratégique a été grandement inspirée des retours d’investisseurs lors de la session de pitchs clôturant le programme. Le Hardware est en effet sujet à des copies en Asie et le cycle de vente du Hardware est trop long et trop cher à développer par rapport au Software. Quelles seraient les plus grands obstacles à l'implantation de Invirtus aux USA ? Un manque de fonds. Car l’implantation aux USA semble très chère. Le juridique semble aussi être compliqué et cher à gérer. En effet les USA semblent avoir une politique très protectionniste et j’ai senti que beaucoup de choses devraient être changées si nous nous installons aux USA : Flip-over de la maison mère, changement de l’hébergeur de données actuel vers un hébergeur américain, etc… Famileo c’est la gazette qui réveille l’esprit de famille ! Le principe ? Chaque membre de famille envoie ses messages et photos sur l’application et Famileo les transforme en une gazette papier personnalisée. Thomas Letourneur, International Business Development Manager de Famileo, nous livre ses impressions sur la semaine d'accélération de Breizh Amerika à NYC. Famileo était l'une des 4 startups bretonnes ayant gagné le concours Breizh Amerika Startup Contest en 2019. Racontez-nous votre semaine d'accélération et en quoi elle a été utile? Le coup d’envoi de notre semaine d’accélération a été donné dimanche à 17h dans un restaurant de Manhattan. Nous avons pu faire connaissance avec les responsables du programme d'accélération – et les autres lauréats bretons du programme. Un rapide briefing nous a permis de nous rendre compte de l’intensité de la semaine qui nous attendait. Nous allions rencontrer une 20aine de professionnels en l’espace de 3 jours et demi seulement. A l’issue de ce marathon, nous allions avoir la possibilité de « pitcher » devant de potentiels investisseurs. Cette semaine nous a permis d’aborder la majeure partie des questions qui se posent lors d’un projet de développement export
Les challenges sur le marché américain pour Famileo sont-ils plutôt financiers ou de concurrence ? Un développement sur le marché américain représenterait pour Famileo un important investissement d’argent et de temps. Si le premier challenge est avant tout d’ordre financier – développer suffisamment les ventes pour couvrir les charges d’exploitation – nous ne sommes pas à l’abri de la concurrence, qu’elle soit indirecte (tablettes, TV connectées) ou qu’elle devienne directement via le développement d’acteurs locaux. Quelles sont vos prochaines démarches pour tacler le marché US et comment la semaine d'accélération de Breizh Amerika vous a t'elle aidé dans votre réflexion? Grâce à la semaine d’accélération, nous avons notamment pu mieux appréhender les enjeux d’un développement commercial BtoB ou BtoC sur le marché américain, ce qui nous permet d’affiner nos hypothèses de progression et de coûts. Globalement, nous retenons que les choses peuvent aller très vite avec les bonnes ressources et la bonne méthodologie. La prochaine étape pour nous consisterait à organiser un séjour de plusieurs semaines pour rencontrer de potentiels futurs clients, partenaires, prestaires et fournisseurs. Grâce au programme d'accélération, nous avons désormais accès à un large réseau et nous pouvons plus facilement rentrer en contact avec ces parties prenantes. A l’issue, nous devrions être en mesure de prendre la décision d’attaquer le marché américain et de mettre en œuvre un plan adéquat. . BREIZH AMERIKA PROFILES Avec sa dernière aventure entrepreneuriale basée en Californie, Corentin Chon change la façon dont les Américains font leurs choix de vins. Corentin est membre de l'association Breizh Amerika depuis sa participation à la tournée du Breizh Amerika Collective à NYC, Rochester, Cleveland, et Chicago lors de la Fête de la Bretagne 2016, Il partage avec nous les dernières nouvelles de sa startup, Vinifyed. Pouvez-vous nous dire d'où vous venez et ce que vous faites actuellement aux Etats-Unis ? Je suis originaire de Bretagne, ou j’ai grandi, puis effectué une partie de mes études, pour ensuite m’orienter vers le commerce export du vin. C’est en 2014 que je commence ma vraie mission export. Basé à New-York, mon rôle est de développer les ventes sur le marché américain d’un domaine réputé de Sancerre, en Val de Loire. Rapidement, j’ai été pris d’un constat frappant qui m’a poussé à créer Vinifyed. Le marché Américain est le plus important au monde et fait rêver un grand nombre de producteurs qui y voient une possibilité de devenir le prochain “Whispering Angel” et vendre des millions de bouteilles. Mais la plupart d’entre eux ne se donnent pas les moyens de réussir. Le marketing est pour la plupart quelque chose d’inconnu et complexe. Malheureusement, sans cela, il est très difficile d’attirer le consommateur américain, en quête d’informations. J’ai donc créé Vinifyed avec l’aide de mes collaborateurs, Antoine Hubert et Thomas Rosalia, l’un possédant une expertise en création de marque, et l’autre en stratégie et conseil. Notre but: aider les producteurs à combler ce vide de communication et leur permettre de guider le consommateur américain lors de l’achat. Ma mission s’est transformée petit à petit, de l’aide d’un producteur avec des démonstrations produit en magasins, à l’aide de centaines de producteurs à travers un guide digital qui permet aujourd’hui à des milliers d’utilisateurs de trouver des vins à leur goût. J’opère aujourd’hui depuis notre filiale en Californie, au cœur du plus grand marché Américain et au plus proche de 90% de la production nationale, en lien direct avec la maison mère, basée à Nantes. Pouvez-vous nous donner une idée des différences entre les marchés français et américain concernant la technologie dans le milieu du vin ? Le consommateur Américain n’a pas peur de dire qu’il ne sait pas, et est prêt à chercher de l’information pour acheter un vin. Cette différence fondamentale est d’autant plus visible lorsqu’il s’agit du digital. Les notations dans les magazines et maintenant sur les applications sont extrêmement utilisées ici. Et c’est cela qui crée un fossé de plus en plus grand entre les producteurs, qui ont du mal à faire la transition digitale, et les consommateurs, équipés d’outils de plus en plus rapides pour rechercher des informations en ligne. Si un producteur Français peut se permettre de négliger sa communication digitale pour ses marchés locaux, se passer des bons outils aux États-Unis est une grave erreur. Les consommateurs finiront probablement par trouver une information, et celle-ci sera certainement contrôlée par quelqu’un d’autre, donc pas forcément à l’avantage du producteur. Quels sont les défis auxquels Vinifyed est confronté et comment ce cycle de financement peut-il aider ? Vinifyed s’est lancé dans une mission de digitalisation du monde des vins et spiritueux. Nos utilisateurs sont ravis de pouvoir enfin trouver des vins qui leur plaisent, et les producteurs se rendent rapidement compte des retombées avec leur inscription sur la plateforme. Nous avons récemment démarré une campagne de co-funding pour nous aider à diffuser notre message auprès des consommateurs et producteurs. Pour cette levée, l’objectif est de 150 000 euros. Les fonds seront utilisés pour des campagnes marketing auprès de ces acteurs, dès le début de l'année prochaine. Nous prévoyons également de renforcer notre développement technique en interne. Nous avons la double identité Franco-Américaine, avec un pied en Californie et un bureau en France, à Nantes, au sein du cluster de start up de la Vigne Numérique. Notre valuation post money est de 1 433 800,00€ et nous prévoyons d’atteindre une valuation de 5 millions d’euros fin 2020, afin de lancer un « seed round » pour lever un million d’euros. Voici quelques liens Web et liens pour plus d'informations Site web : www.vinifyed.com Campagne co-funding : fr.vinifyed.info/investors BREIZH AMERIKA PROFILES va a la rencontre de Bretons expatries a travers les Etats-Unis et de Bretons en Bretagne ayant un lien économique ou culturel avec les USA. Pour participer écrivez-nous a info@breizh-amerika.com SenX, est une société qui développe une solution logicielle open source, Warp 10, conçue pour simplifier la gestion et le traitement de données spatio-temporelles. Mathias Herberts, co-fondateur de SenX, nous livre ses impressions sur la semaine d'accélération de Breizh Amerika à NYC. Senx était l'une des 4 startups bretonnes ayant gagné le concours Breizh Amerika Startup Contest en 2019. Qu'est-ce-qui vous a surpris durant la semaine d'accélération de Breizh Amerika à NYC? Recommenderiez-vous le concours à d'autres startups? Les sessions avec les différents intervenants (legal, sales, marketing) ont permis de mieux comprendre le mindset présent dans le milieu des affaires aux US, tant pour les aspects levée de fonds que pour le développement des ventes. Ces sessions en petit comité, avec possibilité de poser des questions, sont d'un apport sans comparaison avec la lecture de livres sur le sujet, aussi bons soient-ils. Pour cette possibilité d'être confronté in-situ au marché US, je recommanderai sans réserve la participation au concours Breizh Amerika. Quel est votre sentiment sur l'adaptation de votre business model aux USA par rapport à la France ? Notre modèle d'affaire est USA compatible mais pas encore USA ready, en ce sens qu'il y a des adaptations à opérer notamment pour l'industrialisation du processus de vente selon la méthode américaine. Mais nous ne sommes pas très loin, et ces adaptations pourront aussi bénéficier au marché français, donc tout bénéfice. Une implantation aux USA est-elle prévue à court terme ou pouvez-vous développer SenX avec succès sur le marché américain en restant basé à Brest? Une implantation avec ouverture d'un bureau aux USA n'est pas encore dans nos plans à court terme, mais le marché américain reste une cible que nous visons, pour le moment depuis Brest, mais avec des déplacements fréquents de l'autre côté de l'Atlantique. Depuis, nous avons participé d'ailleurs à un salon IoT à Santa Clara. La startup Rennaise qui couple l'IA au process mining trouve un nouveau challenge chez Uncle Sam11/9/2019 Logpickr est une société dans les solutions d'analyse des process, qui se concentre sur le process mining, les données et l'intelligence artificielle. Fabrice Baranski, CEO de Logpickr, nous livre ses impressions sur la semaine d'accélération de Breizh Amerika à NYC. Logpickr était l'une des 4 startups bretonnes ayant gagné le concours Breizh Amerika Startup Contest en 2019. Vous avez gagné le concours Breizh Amerika Startup Contest. La semaine d'accélération à NY a t'elle répondu à vos attentes ? Oui tout à fait. Cette semaine d'accélération très intensive, m'a permis d'appréhender le marché américain, ses opportunités mais aussi ses contraintes. Le programme est tout à fait approprié pour une startup comme Logpickr, qui prévoit un développement à l'international, et les Etats Unis, sont une étape essentielle dans ce contexte. Le fait de pouvoir rencontrer des investisseurs, d'autres startups et des mentors de qualité, font de ce programme un must pour la connaissance du développement aux USA ! Dans votre domaine d'activité de Process Mining, quelles sont les différences que vous notez entre le marché US et le marché français ? Il n'y a pas fondamentalement de grosses différences sur notre domaine d'activité, qui est par nature transverse. L'approche pragmatique de notre solution parle très bien aux acteurs du marché américain. Par contre, la différence principale réside dans le fait de bien spécialiser son approche du marché, là où le marché français le demande un peu moins. Et là on voit la grande professionnalisation dans l'accès au marché des américains. De plus, je dirais que le marché US, va être beaucoup plus rapide dans la décision d'achat dès lors que le ROI est démontré. En ceci, Logpickr avec un gain moyen de 30% de productivité apporte un vrai plus dans ce circuit de prise de décision. Suite à la semaine d'accélération de Breizh Amerika, quelles sont les prochaines étapes de LogPickr pour conquérir le marché américain ? Les prochaines étapes pour Logpickr sont de développer des partenariats locaux et également de tester le marché par un ou deux client pilotes. Le but étant d'adapter notre solution et nos supports de vente pour ce vaste marché avant une présence sur place. |
Categories
All
Blog Archives
February 2021
Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |