Cyrille Conan, artiste à BostonBREIZH AMERIKA PROFILES | Cyrille Conan
Cyrille Conan est un artiste breton-américain vivant et travaillant dans la région de Boston. Il a partagé avec nous l'histoire de l'immigration de sa famille, son art et ses futurs projets. Quel sont vos liens avec la Bretagne? Mes parents sont tous les deux de déscendance Bretonne. Ils viennent du Morbihan. Les Conan de Roudouallec et les Milliou de Guiscriff. Ils se sont rencontrés à New York dans les années soixante. À cette époque, il existait Le Stade Breton de New York. Une organization de Bretons à New York qui reconnectait les Bretons immigrés sous forme de bals, d’équipes de sports et événements sportifs. Ils se marient quelques années plus tard en Bretagne et retournent aux États-Unis pour planter leurs racines dans le Queens, à New York. En 1970, ils achètent et entretiennent un salon de coiffure ensemble à Manhattan sur la 9ème avenue, entre la 57 et la 58 rue. Quelques années plus tard, en 1973, je suis né à l’hôpital en face du salon. Ils m’inscrivent au Lycée Français de New York pour mes études primaires et secondaires. Je passe tous mes étés en Bretagne dans la ferme de mes grands-parents à Roudouallec et quelques étés à Concarneau où ils se sont achetés une p’tite maison sur la côte. Je pense que cette enfance unique m’a aidé à trouver mon style artistique. La dualité des ésthétiques visuelles de New York dans les années 80 et l’appréciation de la nature et la culture Bretonne/Celtique se rejoignent dans mes toiles et mes murales. Comment êtes vous entré dans le monde de l’art et comment la Bretagne influence-t-elle votre art? Au tout début, je me suis lançé dans le monde des graffitis au Queens. Rien de sérieux, des tags par-çi par-là avec les amis. Pendant les années 1980, New York était couvert de graffitis. En rentrant de l’école tout les jours, j’utilisais les fameuses lignes de métro. Elles avaient beaucoup de charactère et d’esprit. La culture Hip-Hop était en enfance en même temps que moi et apparement, elle m’a influencé. Je passe beaucoup de temps à perfectionner la fluidité de mon tag et dessiner dans mes cahiers. Originalement, je pensais poursuivre une carrière dans la biologie marine. J’ai toujours eu un grand amour pour la mer et la nature. Sans doute, c’est le Breton dans mes veines. Après un an à étudier la Biologie, je me suis cassé une vertèbre dans le cou en sautant dans une vague à la plage. J’avais 19 ans. Ça m’a pris environ une année entière pour me remettre. Pendant cette année, j'ai décidé de ne pas poursuivre la science. J'ai décidé d’étudier les beaux arts à la place. À la fin, j'ai reçu un BFA en peinture du Hartford Art School au Connecticut. En 1998, je déménage à Boston où je reste et commence une petite famille. Je travaille dans de nombreux musées et galleries comme préparateur d’expositions pendant plus de vingt ans. À ce moment là, j’entretiens un atelier à la maison et je travaille au Muséum of Fine Arts, Boston comme préparateur pour le département de design. Après presque 30 ans de pratiques et beaucoup d’introspection, je décide d’étudier l’art Celtique. J’essaye de trouver ma voix. Elle se représente en formes géométriques avec une ésthétique urbaine et graphique. Depuis 2015, je traduis mes titres de toiles et de murales en Breton. Une façon de célébrer mon héritage Breton. La plupart des personnes que je rencontre n’ont aucune idée que la culture Bretonne existe. C’est toujours un bon topic de conversation. (Oui, je parle Franglais.) Quels sont les futurs projets sur lesquels vous travaillez? Généralement, je travaille sur plusieurs projets à la fois. J’ai un murale grand format à produire au mois de Septembre dans le East Boston. Tout en même temps, je travaille sur une exhibition collective pour le mois de Novembre où j’expose des toiles en collaboration avec un artiste local, Kenji Nakayama. Et par hasard, il se passe toujours quelques p’tit murales par-ci par-là avec le beau temps. Ça m’occupe en plus d’être le papa de ma fille, Colibri et le mari de Tai. Quelle est la chose de la Bretagne qui vous manque le plus? Bien sûr toutes mes tantes, oncles et cousins qui y habitent toujours. Et certainement la nourriture. Le pays. Les plages. J’espère retourner plus souvent, peut-être produire des murales et/ou exposer. Pour voir mes œuvres, visitez mon website: cyrilleconan.com
5 Comments
By Paul Molac - Member of the French National Assembly for Morbihan's 4th constituency My colleagues from the majority, Christophe Euzet and Yannick Kerlogot, yesterday gave to the Prime Minister, in the presence of the Minister of National Education, their report on the teaching of regional languages. Following the speech by the President of the Republic, I note with interest that the fate of the teaching of our languages in France is now on the table at the highest summit of the State. It is therefore now up to the executive to assume its responsibilities in this area and to legally secure immersive education. My two colleagues recognize the very delicate situation in which we find ourselves following the decision of the Constitutional Council of 21 May. I am surprised, however, at the timidity of the proposals, which are far removed from what is necessary to ensure the legal security of the immersion teaching method. Only a constitutional revision procedure will make it possible to definitively secure the immersive teaching of our languages. I do not understand why this proposal is judged by the rapporteurs as “undesirable”. In fact, more than 140 parliamentarians, including a very large majority of the opposition, have already joined in the letter that I sent to the President of the Republic asking for this revision procedure to be initiated. This proves that getting a majority between the Assembly and the Senate is possible. We proved it during the parliamentary discussion where it was the Senate that introduced the article concerning immersion. We still have six months of parliamentary work left, which is more than enough time to vote on a referendum law. It’s all about political will. Also, upon reading the proposals, I am worried about potential setbacks in the pedagogy carried by immersive education networks including Diwan. In particular the proposal to change pedagogy in order to cut back on teaching in the regional language in kindergarten. This would be a regression compared to a 50-year-old pedagogy, which has proven itself, with regard to the mastery of the French language as well as the regional language. I do not believe either in the relevance of a committee named “National Council for the teaching of regional languages” directed from the senior administration of the Ministry of National Education, where the public offices of regional languages already work in synergy. with the regions and the State. This kind of committee has already existed and has had no effect. We can expect that the Prime Minister, when he meets the associations concerned as he had promised, will hear their concerns in person, which should not be diminished with the publication of this report. Sonia Kermen McNally, écrivaine à ColoradoBREIZH AMERIKA PROFILES | Sonia Kermen McNally
Sonia Kermen McNally est une écrivaine bretonne vivant et travaillant dans le Colorado. Elle a partagé avec nous son histoire d'expatriée, ses œuvres et ses futurs projets. Pouvez-vous nous raconter votre lien avec la Bretagne ? Je suis née à Carhaix-Plouguer dans le Finistère, de parents et grands-parents breton. Ma famille et une amie vivent dans différentes villes de Bretagne, ce qui me permet à chaque retour en France, de retrouver la beauté de ma région. Quand et pourquoi avez-vous déménagé dans le Colorado ? Je vis au Colorado depuis plus de deux ans par amour de mon époux. Avant, j’ai vécu 11 ans en Californie. J’ai quitté la France pour des raisons personnelles malheureuses, mon pays n’a pas su me protéger. Pouvez-vous nous parler de votre dernier livre ? Mon livre « Ma génération » est 38 ans de passion pour la poésie. La particularité de ce livre est les poèmes écrits de l’âge de 9 ans à l’age adulte. On découvre la progression de l’écriture en trois chapitres : l’enfance, l’adolescence et l’adulte. Son originalité est les quelques passages biographiques qui se dévoilent au fur et à mesure qu'on avance dans la lecture. Qu'est-ce qui vous manque le plus en Bretagne ? Ma famille et mes amis. Déguster un plateau de fruits de mer, quand je veux et où je veux, ou encore une crêpe de blé noir avec son bolet de cidre, à Carnoët dans les Côtes d’Armor, le village de mon enfance et de mes grands-parents. L’ambiance unique du festival de Carhaix, et de Lorient. La richesse de toute la Bretagne avec ses maisons de pierres, la richesse de son histoire, de nos marins, ses cathédrales, l’odeur de l’iode, la lumière que nous ne trouvons nulle part ailleurs en France. Marcher dans de beaux endroits en toute simplicité comme au bord de mer, visiter nos églises au charme du 16e siècle et de continuer à découvrir chaque jour la beauté de la Bretagne. Breton, le requin marqué lors de l'expédition OCEARCH Nouvelle-Écosse 2020Un grand requin blanc, appelé Breton, se dirige vers New York cette semaine. Les scientifiques du groupe à but non lucratif OCEARCH suivent son chemin depuis 2020. Breton a percé la surface des eaux au large de Cape May, N.J. il y a quelques jours. Le grand blanc mâle adulte de 13,3 pieds et 1 437 livres a été enregistré lundi et continue de se déplacer vers le nord le long de la côte du New Jersey, peut-être en direction de Staten Island, NYC. OCEARCH, fondée par Chris Fischer, suit et étudie les requins dans l'espoir de créer une base de données suffisamment grande pour que les communautés scientifiques du monde entier apprennent de nouvelles choses sur les créatures sous-marines. Les requins sont marqués avec plusieurs balises : une balise spot pour suivre les mouvements à grande échelle ; une étiquette amovible pour comprendre les schémas de plongée et une étiquette acoustique interne pour suivre les mouvements dans des zones plus petites. Selon OCEARCH, un ping est enregistré lorsque la nageoire dorsale du requin marqué brise la surface de l'eau et transmet un signal à un satellite au-dessus. Breton a été marqué le 12 septembre 2020 dans les eaux près de l'île Scatarie, en Nouvelle-Écosse. Il est le premier requin marqué lors de l'expédition OCEARCH Nouvelle-Écosse 2020 et ne porte pas le nom de la Bretagne mais des habitants du Cap-Breton, où il a été marqué. Pour suivre ses voyages et ses aventures, rendez-vous ici NYC doit-il s'inquiéter de l'arrivée de Breton? L'OCEARCH déclare que les requins ont plus à craindre des humains, qui tuent environ 100 millions de requins en moyenne par an, contre moins de 10 décès que les requins causent aux humains. Best Places to Surf in Brittany, FranceBrittany, is the peninsula that sticks out of France jutting out into the Atlantic Ocean. Its wild coast stretches for kilometers with seaside resorts such as Dinard or the fortified city of Saint-Malo But in the last few years beach goers are seeing a rise of surfers invading waters across the region. Brittany is now the second region of France in terms of number of surfers. The region has a long history of surfing and is home to some of the best surf spots in France. From beginner-friendly beach breaks to challenging reef breaks, there is something for surfers of all levels in Brittany. In this blog post, we will take a look at some of the best surf spots in Brittany and provide tips on where to stay, what to bring, and how to make the most of your surf trip to this beautiful region. From La Torche to Guidel, here is a top 5 of where you can surf gnarly breton waves. Top 5 surfing spots in Brittany, FranceSurfing in Guidel & Plomeur (Morbihan)Guidel in the Morbihan is called a "surf town" and has several surf spots to find a wave, from Le Loc'h, Maeva or Kaolins. The area has 17 km of coastline including 5 km of fine sandy beaches and coves. Loc'h beach, for example, is nearly 600 m. Between the currents and the mouth of the Laita, it is only possible to surf at low tide and during the first hours of the rising tide. Beginners can take a course at the ESB Fort Bloque. Looking for a eco-friendly surf shop check out Pioka. â Surfing in Quiberon & Plouharnel (Morbihan)
Also located in the Morbihan on the Quiberon peninsula is one of Brittany's most famous surf spots. From Plouharnel, labeled "Surf City", a magnificent beach stretches for several kilometers. The first spots are ideal for learning to surf, where the beach offers quieter waves; those located on the wild coast are where experienced surfers can be found.
It is possible to surf at low tide as at high tide. If you are a beginner and want to get started check out ESB Plouharnel. â â Surfing in The Bay of Trepasses (Finistere)
The Baie des Trepasses is popular site in Finistere. Surrounded by cliffs and the bay is exposed to swells from the west and northwest allowing to surf at all tides. You'll have a cozy feel as you are surfing between the high cliffs of Pointe du Raz and Pointe du Van. The surf area stretches over 600 meters of beach.
If you want to get some tourism in after surfing visit the end of the world at Pointe du Raz. â Surfing near Brest (Finistere)
Brest is one of the largest cities in Brittany but also has a surf spot a few minutes drive from the city center. Called au petit minou is it very popular with beach goers and surfers during the summer months.
To find out more about the city of Brest that is twinned with Denver visit HERE â Surfing at La Torche (Finistere)
Last but not least is La Torche which is considered the mecca of surfing in Brittany. The spot welcomes swells from northwest to southwest through the west that form waves on the beach. This spot sometimes offers powerful waves that can reach 3 meters, 3.5 meters.
Locals can also be found surfing other spots nearby like Tronoen or Porz Carn. La Torche is a magnificent and immense white sand beach, which also hosts major national and international events. â âThese are only 5 surf spots in Brittany but you can find many more across Brittany. Visit here for more spots. â What is the best time of year to surf in Brittany, France?
The best time of year to surf in Brittany, France depends on your level of experience and the type of waves you prefer. Here are a few factors to consider:
â
âOverall, the best time of year to surf in Brittany will depend on your personal preferences and the type of waves you are looking for. If you are an advanced surfer looking for big, challenging waves, the fall and winter months may be the best time to visit. If you are a beginner or prefer smaller, more manageable waves, the summer months may be a good time to visit. How to travel to surf spots in Brittany, France?
There are several ways to get to the surf spots in Brittany, France:
â
Overall, the best way to get to the surf spots in Brittany will depend on your location and personal preferences. Renting a car can be a good option if you want to have more flexibility and freedom to explore the region, while public transportation can be a more budget-friendly option. â Surf Camps and Schools in Brittany, France: Improve Your Skills and Have Fun
Surf camps and schools in Brittany offer a great opportunity for surfers of all levels to improve their skills and have fun in a supportive and welcoming environment. These camps and schools are typically run by experienced instructors who are knowledgeable about the local surf conditions and can provide personalized coaching and guidance.
Many surf camps and schools in Brittany also offer accommodation and other amenities, such as yoga classes, massage therapy, and cultural activities, making them a convenient and enjoyable option for surfers looking to fully immerse themselves in the surfing experience. Whether you are a beginner looking to learn the basics of surfing or an experienced surfer looking to fine-tune your skills, surf camps and schools in Brittany are a great way to make the most of your surf trip. Here are a few surf camps and schools in Brittany that you might consider for your surf trip: â
These are just a few examples of the many surf camps and schools in Brittany. There are many other options to choose from, so be sure to do your research and find the one that best meets your needs and preferences. Explore the Local Culture and Cuisine During Your Surf Trip
One of the great things about surfing in Brittany is that it provides an opportunity to not only ride the waves, but also to immerse yourself in the local culture and cuisine. Brittany is a region with a rich history and culture, and there are many interesting places to visit and things to see and do beyond the surf spots. From ancient castles and churches to charming coastal towns and villages, Brittany has something for everyone.
âIn addition to exploring the local culture, be sure to try some of the delicious local cuisine while you are in the region. Brittany is known for its seafood, particularly oysters and mussels, as well as its crepes and cider. Don't miss the opportunity to experience a traditional Fest Noz, a Breton folk dance festival that features live music and dancing. So don't forget to indulge in some of these local specialties and cultural experiences during your surf trip to Brittany. Surf Board Makers in Brittany
Brittany is a region of France with a rich surf culture and a long history of surfboard making. The region is home to many talented surfboard makers who are dedicated to crafting high-quality surfboards that meet the needs and preferences of surfers of all levels and styles. From small, independent companies to larger, more established manufacturers, Brittany has something for everyone.
âIn this section, we will introduce you to some of the top surfboard makers in Brittany and provide an overview of their products and services. Whether you are in the market for a new surfboard or simply interested in learning about the art of surfboard making, this section is for you. Some examples include:
These are just a few examples of the many surfboard makers in Brittany. There are many other options to choose from, so be sure to do your research and find the one that best meets your needs and preferences. Marine Gueguen Strage, artiste à San FranciscoBREIZH AMERIKA PROFILES | Marine Gueguen Strage
Marine Gueguen Strage est une artiste bretonne vivant et travaillant dans la Bay Area, à Sausalito, près de San Francisco. Elle a partagé avec nous son histoire d'expatriée, son art et ses futurs projets. Quel est votre lien avec la Bretagne? Je suis née a Quimper de parents bretons, originaires tous les deux de l’Ile Tudy, une enclave Pen Sardine en pays bigouden. Aussi loin que nous avons pu remonter notre arbre généalogique au 17e siècle, mes origines sont bretonnes. Du cote de mon père, les Gueguen sont une des plus anciennes familles de l’Ile Tudy.. J’ai vécu a Quimper jusqu'à mes 18 ans, passant tous mes étés dans notre maison familiale à l’ile Tudy. Après mon baccalauréat je suis partie étudier à Paris en classe préparatoire puis je suis rentrée au CELSA ( Institut de hautes études - Sorbonne Paris IV). Je me suis alors orientée vers une carrière en agence de publicité pendant plus de 10 ans. Je reviens tous les ans sans exception en Bretagne et je compte bien continuer voir même y vivre une partie de l’année un de ces jours! Quand avez vous déménagé en Californie et comment êtes-vous entrée dans le monde de l’art? Je suis arrivée en Californie, près de San Francisco fin décembre 2012 après un voyage autour du monde de 6 mois avec ma famille. Auparavant je venais de passer 12 ans a Londres, ayant rejoint mon mari anglo-américain. C’est a Londres que j’ai décidé de changer de voie et de reprendre des études cette fois dans l‘Art. J‘ai quitte mon job dans la pub et après un stage d‘été je me suis inscrite dans un “Foundation” course d ‘un an a Heatherley school of Art, puis j ‘ai continué ; HNC (Higher National certificate) et puis Central Saint Martins school of Art pour faire un Master en Fine Arts. J‘ai eu de belles expériences a Londres: mon atelier à Notting Hill puis avec deux petites filles à élever, J‘ai commencé à organiser des expo d’artistes francais (dont deux Bretons!) à Londres dans une Pop Up galerie à Portobello. Quand je suis arrivée en Californie, je me suis connectée au milieu de l‘art en reprenant des cours et j ‘ai eu la chance de rencontrer des artistes faisant partie d’une communauté à Sausalito et c‘est ainsi que j’ai loué un atelier. C est là ou je travaille depuis 2015! Quels sont vos futurs projets? Je travaille souvent par séries traitant d’un thème: cette année j’ai commence une série de tableaux sur mes origines bretonnes et la notion d’identité; je l’ai intitulée “des racines et des ailes”. Il s’agit d’une exploration de mon parcours de vie entre tradition et modernité reliant les symboles de mes origines bretonnes et un univers plus urbain et americain. Le choc ou l ‘intégration de cultures est quelque chose qui m‘intéresse beaucoup. Je souhaite que cette série éveille des questions sur la notion d ‘identité et de notre capacité humaine à garder une mémoire forte de nos origines tout en évoluant grace au contact avec d’autres cultures. Cette série est aussi un hommage mes grands mères qui portaient le coiffe bigoudenne jusqu'à leur mort. Elles n’ont jamais eu la chance de voyager comme moi et d’explorer d’autres cultures. Ces toiles sont un clin d’oeil pour leur dire “je porte en moi votre héritage de femmes fortes, votre identité bretonne tout en me construisant ailleurs. Même sans porter physiquement la coiffe, elle est intégrée symboliquement en moi et dans le patrimoine transmis à mes filles. Je me sens libre et aventureuse tout en étant fière de mes origines bretonnes et de cette lignée de femmes à fort tempérament! Mon projet est d’exposer cette série de toiles ( J’en ai trois et prévois d’ en créer 10 autres) dans un lieu qui aurait du sens, comme un musée bigouden ou un espace culturel breton. Mon deuxième projet que j ‘ai commence avant l ‘été est une nouvelle série plus abstraite qui puisse son inspiration en Bretagne avec des références à l’univers marin mais aussi aux souvenirs d’enfance de ma mère couturière. La matière des costumes bretons et des riches broderies colorées me fascinent. Cette série de grandes toiles sera pleine d’énergie et de vitalité bretonne et colorée! Comment la Bretagne influence-t’elle votre Art? Consciemment et inconsciemment la Bretagne et sa culture émergent dans mon art: Les paysages bretons et surtout les plages du Finistere ont un profond impact sur ma création: les couleurs d’abord avec ses camaïeux de bleus, de verts et nuances de gris sont dans beaucoup de mes tableaux. J‘aime peindre des toiles inspirées de la mer et de l’atmosphère qui y règne : une mélange de sérénité et de force. Mes références visuelles prennent source dans la mémoire du pays: la mer, la lumière des ciels mais aussi les costumes, les matières. C’est une façon pour moi de rester en contact permanent avec ma Bretagne natale et d’exprimer mes émotions et attachement profond à cette terre si riche. Mera Royle is a harpist from the Isle of Man, currently studying at Newcastle University. Growing up on an island with a strong cultural identity helped her develop a passion for music and a love of sharing it with other people! She is currently taking part in a unique project called Neear Nesañ bringing together musicians from Brittany and the Isle of Man. Breizh Amerika sat down with Mera to learn more about all things Manx and this ambitious project. To learn more about Neear Nesañ and support the musicians visit : NEEAR NESAÑ Tell us about the Isle of Man and it’s music heritage? The Isle of Man is a small Island in the middle of the Irish sea, between England and Ireland. It's full of amazing green valleys, beautiful rivers and surrounded by sea! I have been playing Manx music all my life and I love the culture here. At school, learning Manx music was really encouraged as well as other traditions, such as dancing, language and even baking – we were taught how to make traditional Manx foods such as a Bonnag, a fruitcake made from black treacle. As an island, we value our traditions, and music plays a large role in that. Festivals such as Shennaghys Jiu and Yn Chrunnaight celebrate our music and encourage people to learn and join in and it's an important communal activity. I've grown up around lots of incredible Manx music bands, such as Mec Lir and Barrule, which have been huge inspirations for me and helped influence my own playing. What did you know about Breton music before joining this project and what has surprised you the most? When I was at school, we were taught a couple of traditional Breton tunes and I really enjoyed playing them. I first came to Brittany for the Lorient festival when I was 8 years old and I was mesmerised by the culture there and the vibrant musical sounds. It has been amazing to be involved with Neear Nesañ as I've learned lots about Breton music, and how it shares lots of similarities with Manx music. It's been really interesting to connect the two cultures together to form a new musical style. Why is it important to help grow links between Celtic nations? I think collaborations between Celtic nations help to realise a shared identity. Whilst we are far apart geographically, we each have our own languages and traditions and I think forming relations with each other helps to celebrate that. I've always felt that it's important to continue traditions and retain a sense of connection with where you come from, but finding ways for traditions to be kept alive and exciting is important too. A music collaboration project such as Neear Nesañ, where two celtic nations have come together to share ideas and create new music has allowed traditions to be continued in a new way. I feel really pleased to be a part of it. I have also been able to learn about a country which values their music and traditions in the same way our Island does, but also discover the unique and fascinating culture in Brittany and that has been really interesting for me. |
Categories
All
Blog Archives
October 2024
Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |