Explorer la Richesse du New Orleans Jazz MuseumAu cœur même du berceau du jazz, la Nouvelle-Orléans, se trouve un trésor musical incontournable : le New Orleans Jazz Museum. Si vous êtes passionné par l'histoire et la magie de cette musique envoûtante, une visite à ce musée est un impératif. Cependant, ce que beaucoup ignorent, c'est le lien surprenant entre ce bastion musical et la Bretagne. Charles Kergaravat, le président de Breizh Amerika, a été récemment invité à explorer cette connexion unique. Joignez-vous à nous pour un voyage captivant à travers le temps et les mélodies, où le Musée du Jazz de la Nouvelle-Orléans se dévoile comme un lieu où l'histoire bretonne et la naissance du jazz s'entrelacent de manière inattendue. Retracer les Origines du Jazz au Cœur de La Nouvelle-OrléansLa Nouvelle-Orléans, berceau du jazz, revendique un patrimoine musical aussi diversifié et dynamique que sa tapisserie culturelle. Pour comprendre l'évolution complexe du jazz à La Nouvelle-Orléans, nous devons remonter dans l'histoire unique de la ville et explorer ses influences multiculturelles. Fondée en 1718 en tant que partie de la colonie de la Louisiane française, La Nouvelle-Orléans a connu une série de transitions culturelles. Les territoires de la Louisiane passèrent sous la domination espagnole en 1763, pour revenir aux mains françaises en 1803, puis être vendus aux États-Unis dans l'acte historique de la Louisiana Purchase. Ce qui distinguait La Nouvelle-Orléans du reste des États-Unis était ses relations culturelles avec le Vieux Monde. La culture créole de la ville, enracinée dans le catholicisme et la langue française, favorisait une perspective libérale de la vie, célébrant la bonne nourriture, le vin, la musique et la danse. Les festivals étaient monnaie courante, et le premier gouverneur américain de la ville, William Claiborne, fit remarquer que les Néo-Orléanais semblaient ingouvernables en raison de leur passion pour la danse. L'amalgame culturel ne s'arrêta pas là, il fut enrichi par des influences africaines. Dès 1721, les esclaves ouest-africains représentaient 30 % de la population de la ville. À la fin des années 1700, des personnes d'ascendance africaine variée, libres et esclaves, constituaient plus de la moitié de la population de La Nouvelle-Orléans. Leur arrivée, souvent par le biais des Caraïbes, apporta avec elle des traditions culturelles caribéen qui allaient façonner indélébilement le paysage musical de la ville. Après la Louisiana Purchase, un afflux d'Anglo-Américains et d'Afro-Américains anglophones introduisit de nouveaux éléments culturels, conduisant à des établissements en amont de Canal Street. Le secteur américain "uptown" coexistait avec le "downtown" créole établi, créant une dualité culturelle dynamique. Cette expansion joua un rôle crucial dans l'introduction d'éléments de blues, de spirituals et de danses rurales dans la mosaïque musicale de la ville. Le XIXe siècle vit une diversité ethnique accrue, avec l'arrivée d'immigrants allemands, irlandais et italiens ajoutant à ce mélange culturel. Notamment, la concentration de nouveaux immigrants européens à La Nouvelle-Orléans était une caractéristique distinctive dans le paysage du Sud. La riche interaction entre les cultures a facilité un échange culturel florissant, exemplifié par la communauté "Créoles de couleur" de la ville. Ces individus, d'ascendance africaine et européenne mixte, étaient souvent des artisans et commerçants bien éduqués, parmi lesquels les musiciens se faisaient connaître pour leur talent et leur discipline. La Nouvelle-Orléans a défié les schémas urbains conventionnels, car des personnes de différentes cultures et races vivaient souvent à proximité, favorisant une interaction culturelle riche. La ville se distinguait par l'absence de ghettos mono-culturels, contribuant à l'épanouissement de l'échange de traditions. Ce creuset d'influences a jeté les bases du développement de nombreuses traditions distinctes, La Nouvelle-Orléans devenant synonyme de festivals, de délices culinaires et, surtout, de sa musique. Chaque groupe ethnique de la ville a joué un rôle dans l'environnement musical actif, contribuant à la genèse du jazz. Une influence notable sur le jazz naissant était la tradition africaine de danse et de percussions documentée à La Nouvelle-Orléans. Congo Square, autrefois lieu de rassemblement des esclaves, est devenu un centre de danses africaines et a préservé des éléments culturels africains. Les "Mardi Gras Indians", une tradition unique née des quartiers afro-américains, ont également façonné l'environnement musical avec leurs percussions et leurs chants en réponse, évoquant la musique ouest-africaine et caribéenne. Alors que la ville adoptait des formes musicales populaires après la guerre civile, les styles syncopés influencés par les traditions afro-américaines, tels que le cakewalk et les airs de minstrel, gagnaient en importance. Dès les années 1890, des compositions syncopées au piano appelées ragtime créèrent une sensation musicale populaire, et les fanfares commencèrent à intégrer des morceaux de ragtime à leur répertoire traditionnel. Dans le paysage sonore en évolution de La Nouvelle-Orléans, les graines du jazz étaient semées, nourries par une histoire riche, des influences culturelles diverses et un voyage musical qui allait bientôt captiver le monde. Qu'est-ce que le New Orleans Jazz Museum ?Le Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans, établi au cœur de la ville qui a donné naissance au jazz, est bien plus qu'une simple institution culturelle. C'est un sanctuaire qui témoigne de l'essence même de cette musique envoûtante. Explorez avec nous les trésors soigneusement préservés qui retracent l'épopée du jazz et découvrez pourquoi cette institution est un incontournable pour les amateurs de musique du monde entier. Au sein de ses murs, le musée dévoile des archives fascinantes, des instruments historiques, et des expositions immersives qui racontent l'histoire riche et complexe du jazz à La Nouvelle-Orléans. De l'influence des premiers maîtres du jazz aux moments emblématiques des Mardi Gras Indians, chaque exposition offre une plongée profonde dans les racines de cette musique qui a conquis le monde. Le Musée du Jazz ne se contente pas de célébrer le passé ; il sert également de plateforme dynamique pour les artistes contemporains qui perpétuent l'héritage musical de La Nouvelle-Orléans. Des performances live aux ateliers interactifs, le musée offre une expérience immersive où le jazz prend vie sous toutes ses formes. Que vous soyez un passionné de jazz chevronné ou un néophyte curieux, le Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans promet une aventure musicale inoubliable. Joignez-vous à nous pour découvrir comment ce lieu emblématique préserve, célèbre, et continue d'écrire l'histoire du jazz. Trésors des Archives : les Collections du New Orleans Jazz MuseumLe Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans abrite deux archives sur place : les Collections du New Orleans Jazz Club et celles du Louisiana Historical Center. Ces trésors d'archives offrent un aperçu unique dans le riche patrimoine musical et historique de la région. Collection du New Orleans Jazz Club Au cœur de notre musée repose la renommée Collection du New Orleans Jazz Club, rassemblée au fil des décennies par le New Orleans Jazz Club. Elle comprend la plus grande collection mondiale d'instruments de jazz, d'artefacts précieux, de photographies et d'éphémères. Des premières cornets de Louis Armstrong à un disque de 1917 du premier enregistrement de jazz jamais réalisé, la collection est une vitrine exceptionnelle de l'histoire du jazz. Elle comprend également la plus grande collection mondiale d'instruments ayant appartenu à des figures majeures du jazz - trompettes, cornets, trombones, clarinettes et saxophones joués par des grands noms tels que Bix Beiderbecke, Edward "Kid" Ory, George Lewis, Sidney Bechet et Dizzy Gillespie. Parmi les autres objets de la collection, on compte 12 000 photographies des débuts du jazz, des enregistrements dans une grande variété de formats, des affiches, des peintures, des tirages, des partitions de musique, des films, des éphémères pertinents, et des fragments architecturaux de lieux de jazz importants. De plus, la collection comprend des matériaux de recherche tels que des lettres, des photographies et des entretiens, accessibles aux chercheurs sur rendez-vous. Louisiana Historical Center L'ancienne Monnaie des États-Unis abrite également le Louisiana Historical Center, l'une des grandes archives américaines. Depuis son ouverture en 1982, le Centre a accueilli des milliers de chercheurs du monde entier. Outre ses collections inestimables de manuscrits et de cartes de l'époque coloniale, le Louisiana Historical Center renferme une richesse de documents de sources primaires et secondaires dans une grande variété de médias. Les archives du Centre comprennent des documents de la Louisiane coloniale, tels que les archives du Conseil Supérieur français (1714-1769) et du Judiciary espagnol (1769-1803), sources primaires inestimables pour la recherche sur l'histoire de la Louisiane. Les collections générales de manuscrits datent de 1584 et comprennent le Code Noir de 1724 signé par Louis XV, ainsi que des documents de la bataille de La Nouvelle-Orléans, de la guerre de 1812, de la guerre américano-mexicaine et de la guerre civile. Plus d'un millier de cartes et une vaste gamme de microfilms font également partie de la collection. Un lien historique entre la Louisiane et la Bretagne ?Le directeur du Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans a ouvert les portes des archives au président de Breizh Amerika, offrant ainsi une immersion authentique dans l'histoire partagée de la Bretagne et de la Louisiane. Charles Kergaravat, président de Breizh Amerika, a récemment été invité à visiter les archives du Musée du Jazz de la Nouvelle-Orléans. Au cours de cette visite fascinante, il a mis au jour des documents historiques liés à deux Bretons illustres qui ont marqué l'histoire de la Louisiane : John James Audubon et Julien de Lallande Poydras. Qui était John James Audubon ?Pionnier de l’ornithologie en Amérique et en France, il est connu aux États-Unis sous le nom de John James Audubon. D'origine bretonne, il est le fils naturel d'un officier de marine nantais installé comme planteur à Saint-Domingue et de Jeanne Rabin, une jeune Bretonne originaire de Touches. Après le décès de sa mère à l'âge de cinq ans, son père l'amène à Nantes, où il est adopté par les époux Audubon. C'est à Couëron, durant la période révolutionnaire, qu'il reçoit une éducation élémentaire tout en développant une passion précoce pour la nature, en particulier pour les oiseaux. À l'âge de 15 ans, son père l'envoie à Paris pour apprendre le dessin dans l'atelier de David. En 1803, son père l'envoie aux États-Unis pour s'occuper d'un domaine près de Philadelphie. Bien que dépourvu d'intérêt pour les affaires, Jean-Jacques se consacre aux études ornithologiques, parcourant le pays pour étudier et documenter la faune aviaire. Cette passion le pousse à négliger ses responsabilités commerciales, le conduisant en prison pour dettes en 1819. L'originalité d'Audubon réside dans sa capacité à reproduire grandeur nature des animaux dans des attitudes naturelles, une approche novatrice pour l'époque. En 1826, lors d'un voyage en Europe, il recueille des souscriptions qui financent l'édition de "Birds of America" en 1827 et 1839. Cet ouvrage magnifique en quatre volumes, avec 435 planches reproduisant ses dessins, est salué pour sa remarquable beauté. Fort de ce succès, Audubon se consacre ensuite à la préparation d'un autre ouvrage, "The Quadrupeds of America", qui connaît également un immense succès. L'héritage d'Audubon va au-delà de ses illustrations exquises, marquant l'ornithologie mondiale et laissant une empreinte indélébile sur la région de la Louisiane où il a apporté sa passion unique pour la nature au XIXe siècle. Même si son œuvre était importante et immense, le juger aujourd’hui à travers nos mœurs contemporaines montrerait un homme complexe et imparfait en raison de ses liens avec l’esclavage. Qui était Julien de Lallande Poydras?Julien de Lallande Poydras, originaire de Bretagne, incarne une figure incontournable dans l'histoire juridique et politique de la Louisiane, servant en tant que délégué du Territoire d'Orléans à la Chambre des représentants des États-Unis de 1809 à 1811. Né le 3 avril 1740 à Rezé près de Nantes, Poydras était le fils de François Poydras et de Madeleine Simon, et il commença son parcours en servant dans la Marine française dès son plus jeune âge. Après avoir été capturé par la Royal Navy en 1760 et s'être échappé de l'Angleterre, Julien Poydras débarqua à Saint-Domingue, émigrant ensuite vers la Louisiane française en 1768, où il s'établit à La Nouvelle-Orléans. D'abord colporteur puis négociant, il sillonna le vaste territoire de la Louisiane française, commerçant du territoire des Arkansas à Bâton-Rouge, de Natchitoches à Nacogdoches, de Natchez à Opelousas, de la vallée de la rivière Ouachita jusqu'à Saint-Louis au bord du Mississippi. Bâtissant sa fortune, il acquit des propriétés, dont des plantations dans la paroisse de Pointe Coupée, et des biens à La Nouvelle-Orléans, où, à sa mort, il avait plus de 1 000 personnes d'ascendance africaine en esclavage sur ses plantations. Engagement Politique Julien de Lallande Poydras démontra très tôt un intérêt pour l'autonomie politique de la Louisiane. Après la guerre révolutionnaire, il rédigea "La Prise du Morne du Baton Rouge", un poème lyrique en 1779 honorant la victoire de Don Bernardo de Gálvez sur les Britanniques lors de la bataille de Baton Rouge. Ce poème, considéré comme la première empreinte littéraire de l'État, fut publié par Antoine Bourousquié, imprimeur du roi Carlos III et du gouvernement royal espagnol de Louisiane. Un quart de siècle plus tard, Poydras présida le premier Conseil législatif du Territoire d'Orléans, un organe législatif provisoire établi par le Congrès en 1804. Sous sa direction, le législateur adopta une loi établissant un système d'éducation public, faisant de la Louisiane le premier territoire du pays à le faire. Il devint ensuite le délégué à la Chambre des représentants des États-Unis, présentant avec succès la pétition pour l'adhésion de la Louisiane à l'État en 1810. En tant que président de la convention constitutionnelle de la Louisiane, il supervisa la rédaction du document fondateur de l'État et, après l'admission de la Louisiane à l'Union en 1812, devint le premier président du Sénat de l'État. Héritage et Bienfaisance Poydras laissa la majeure partie de sa fortune à des institutions civiques des paroisses de Pointe Coupée et d'Orléans. À l'Hôpital de la Charité de La Nouvelle-Orléans et à la Société des Orphelines (aujourd'hui le foyer pour personnes âgées Poydras Home), il légua des propriétés destinées à être louées ou vendues pour générer des revenus. À New Roads, siège de la paroisse de Pointe Coupée, il fit don de fonds pour établir le premier collège doté de l'État. Établie en son nom en 1829, l'institution cessa ses activités pendant la guerre civile. Célibataire, Poydras établit également un fonds de dot pour certaines jeunes mariées de Pointe Coupée et de West Baton Rouge Parishes, apparemment en raison de son échec de jeunesse en France à épouser l'objet de son affection démunie. Après sa mort Poydras indiqua dans son testament que les travailleurs esclaves ne devaient pas être vendus séparément de leurs plantations respectives et que, après vingt-cinq ans, les travailleurs de chaque propriété seraient émancipés et pensionnés. Après que plusieurs propriétaires ultérieurs n'ont pas respecté ces stipulations, son neveu Benjamin Poydras de la Lande a engagé des procès au nom des travailleurs asservis, s'assurant qu'ils recevaient des rentes annuelles ordonnées par la cour. Une Connexion Culturelle InattendueBreizh Amerika remercie le musée et son staff pour son accueil chaleureux et la possibilité d'en apprendre davantage sur cette histoire. Cette découverte souligne une connexion culturelle inattendue entre la Bretagne et la Louisiane, illustrant comment des personnalités bretonnes ont contribué de manière significative à l'histoire riche et diversifiée de la Louisiane. La visite de Charles Kergaravat au Musée du Jazz a non seulement élargi notre compréhension de l'histoire, mais a également renforcé les liens entre les cultures, créant ainsi une narration unique qui résonne au cœur du Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans. Si vous envisagez de visiter la Nouvelle-Orléans et que vous êtes fan d'histoire ou de jazz, ce musée est définitivement fait pour vous. Voici plus d’informations pour vous aider à planifier votre voyage Pour en savoir plus sur les liens entre la Louisiane et la Bretagne Planifier Votre Visite : Informations PratiquesLe Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans vous invite à planifier votre visite en toute simplicité. Retrouvez ci-dessous des informations pratiques pour profiter pleinement de votre expérience : Adresse : 400 Esplanade Avenue New Orleans, LA 70116 Horaires d'Ouverture :
Accessibilité et Informations sur le Stationnement : Le Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans est résolument engagé à assurer l'accessibilité à tous les visiteurs. Des installations et des services adaptés sont mis en place pour garantir une expérience positive. Concernant le stationnement, des options à proximité sont disponibles pour faciliter votre venue. À Propos du Musée : Niché dans l'historique Old U.S. Mint, situé de manière stratégique à l'intersection du Vieux Carré et du célèbre corridor musical de Frenchmen Street, le Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans se trouve au cœur de la scène musicale vibrante de la ville. Explorez le monde du jazz à travers des expositions interactives, des programmes éducatifs multi-générationnels, des installations de recherche et des performances musicales captivantes. À travers des partenariats avec des institutions éducatives locales, nationales et internationales, le Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans favorise une compréhension mondiale du jazz en tant que forme artistique musicale parmi les plus innovantes et historiquement importantes de l'histoire mondiale. Plus de 365 Concerts Annuellement Le musée propose plus de 365 concerts chaque année, explorant la musique qui a rendu La Nouvelle-Orléans célèbre dans toutes ses formes. Plus de 25 000 Artéfacts de Musée Leur collection est la plus grande et la plus complète de son genre au monde, avec plus de 25 000 artéfacts qui racontent l'histoire riche et variée du jazz. Plus de 15 Festivals Annuellement Leurs fabuleux espaces accueillent plus de 15 festivals chaque année, créant une atmosphère animée et célébrant la diversité du monde du jazz.
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Dans le cadre du cycle "Migrations bretonnes" organisé par Bretagne Culture Diversité (BCD) et les médiathèques de Lorient, nous vous invitons à la prochaine conférence du vendredi 2 décembre à partir de 18h. Elle portera sur "L'exil breton en Amérique" en compagnie d'Eva Guillorel (maîtresse de conférence en histoire moderne), qui nous parlera des Bretons en Amérique du nord au 18e siècle, et Charles Kergaravat (président de Breizh-Amerika), qui évoquera la mémoire de la migration bretonne aux USA. La conférence sera filmée et retransmise sur la page Facebook de BCD et sur Zoom. 📅 Quand: vendredi, le 2 décembre - 18h -19h30 📍 Ou: Médiathèque François Mitterrand, Lorient - entrée libre ! Le 21e anniversaire du Consulat des États-Unis d’Amérique pour le Grand Ouest 21 ans est un âge symbolique aux USA! A l’occasion de son 21e anniversaire, le Consulat des États-Unis d’Amérique pour le Grand Ouest a tenu à fêter cet heureux événement en faisant part tout au long de l’été de témoignages des personnes et partenaires qui ont marqué ces années avec lesquels ils ont tissé des liens solides et dynamiques au fil des ans. L'une des personnes choisies était Charles Kergaravat, président de Breizh Amerika. Voici une interview de Charles avec le Consulat pour célébrer leur 21 anniversaire. [ Le Consulat ] Quelle fut votre première interaction avec le Consulat des Etats-Unis d’Amérique à Rennes? [ Charles Kergaravat ] La première fois que j'ai rencontré l'équipe du Consulat des États-Unis d'Amérique pour le Grand Ouest, ce n'était pas là où vous vous y attendriez. C'était dans ma ville natale, New York, en 2013. Eric Beaty se rendait dans la Grosse Pomme avec une délégation afin de célébrer l'anniversaire du jumelage entre Rennes et Rochester. J'avais organisé un événement pour accueillir la délégation et ce fût le début d'une belle relation, essayant de tisser des liens entre la Bretagne et les USA. Puis en 2015, j'ai déménagé en Bretagne et j'ai organisé avec Breizh Amerika un événement à Auray dans le Morbihan auquel Eric a participé avec l'envie de continuer à développer les relations entre nos deux pays. Cet événement a rencontré un vif succès avec plus de 200 chefs d'entreprise et porteurs de projets présents à la soirée-conférence intitulée « Pourquoi est comment faire du business aux USA ». Pouvez-vous raconter une anecdote particulière en lien avec le Consulat des Etats-Unis d’Amérique pour le Grand Ouest? Un temps fort qui vous a marqué? Chez Breizh Amerika, bien que nous ne soyons qu'une organisation à but non lucratif, nous rêvons grand. Nous faisons beaucoup, avec peu. L'un de nos rêves était de rapprocher deux univers musicaux très différents, breton et américain. Nous l'avons fait à travers des résidences musicales faisant collaborer des musiciens de jazz américains et des musiciens traditionnels de fest-noz bretons pour créer de la nouvelle musique. Ce collectif de musiciens a aujourd'hui tourné dans plus de 20 villes américaines et en 2019 nous avons décidé d'amener le “show” en Bretagne afin qu'ils puissent se produire à Yaouank, le plus grand fest-noz du monde. Le Consulat a été un partenaire important pour faire de ce projet un succès retentissant. Ce fut un moment très spécial pour moi que de regarder en live, avec l'équipe du Consulat, ce collectif d'Américains et de Bretons se produire devant 10 000 danseurs à Rennes. La foule les a adorés et leur approche unique du mélange des cultures fait encore souvent parler d'eux, même deux ans après le spectacle! Quel est votre souhait pour l’avenir des relations franco-américaines? Les relations entre la France et les États-Unis se sont forgées dans une période de grande tourmente. Les plus anciens alliés ont beaucoup plus à faire ensemble, surtout maintenant. Nous partageons des valeurs communes fondées sur la liberté, la démocratie et l'égalité. Ces valeurs communes nous unissent mais permettent également de relever plus facilement les défis qui nous attendent. On ne peut pas résoudre seul les problèmes du monde et une plus grande coopération peut être un moteur pour s'assurer que notre grande richesse et notre pouvoir sont utilisés pour aider plus de personnes dans le monde qui n'ont pas cette chance. Améliorer la facilité avec laquelle nos nations et nos entreprises travaillent ensemble sur le plan économique est essentiel, mais se réunir pour résoudre des défis générationnels tels que le changement climatique devrait définir ces relations à l'avenir. Qu’est-ce que l’action du Consulat représente pour vous / vous apporte? Je pense que la Bretagne est particulièrement chanceuse d'avoir un consulat. Le lien historique de la Bretagne avec les États-Unis est très fort et pouvoir s'appuyer sur celui-ci avec le travail actuel du Consulat est irremplaçable. Que ce soit sur le plan économique ou culturel, c'est le moment idéal pour développer davantage de liens et d'échanges. Leur travail incite également les générations futures à rechercher à développer des relations avec leurs pairs d'outre-Atlantique, ce qui est de bon augure pour l'avenir de nos relations. Comment définiriez-vous la relation qu’entretiennent les Etats-Unis avec le Grand Ouest de la France? De Benjamin Franklin au colonel Armand, il y a tellement d'histoires qui nous rassemblent. Il est aujourd'hui très prometteur de voir que les entreprises américaines sont le 1er investisseur étranger en Bretagne. Cela contribue non seulement à créer de nouveaux emplois, mais renforce également la coopération entre les deux pays. À l'avenir, il sera important de faciliter le flux de jeunes entrepreneurs et le développement de projets innovants communs pour les aider à grandir. La Ville de Rennes et la Bretagne sont résolument tournées vers l’International. Forts de ce constat, l’Institut franco-américain et la faculté des Sciences économiques de Rennes 1 s’associent pour proposer aux entrepreneurs, étudiants et personnes intéressées par le commerce international un temps spécifique où l’on parle d’économie dans la langue des affaires! L’idée : un intervenant spécialiste présente un sujet d’économie en anglais pendant 20 minutes puis échange en anglais avec l’auditoire. Quatre rendez-vous sont prévus cette saison au grand salon de l’Institut franco-américain. Charles Kergaravat, président de Breizh Amerika sera le premier conférencier de l'Eco-Club le 24 octobre à 18h30. Conférence en anglais sur le thème "Pourquoi et Comment faire du Business aux USA". Venez à cette soirée pour découvrir de bonnes pratiques, astuces et la business culture américaine ainsi que comment Breizh Amerika oeuvre à aider l'écosystème entrepreneurial en Bretagne et favoriser les échanges entre la Bretagne et les USA. L'Institut Franco-Americain à Rennes mardi, 24 Octobre à 18h30 7 quai Chateaubriand Rennes, France 35000 Réservation obligatoire : [email protected] L’Institut franco-américain Lieu d’échanges au cœur de la cité rennaise, l’Institut franco-américain est une association loi 1901 reconnue d’intérêt général. Depuis plus de cinquante ans (1961), l’Institut franco-américain initie et développe des rencontres à Rennes entre français, américains et américanophiles afin de favoriser une meilleure compréhension entre les peuples et renforcer les liens d’amitié entre les deux pays. Espace de programmation culturelle ( exposition, cinéma, conférences), bibliothèque, l’Institut est protéiforme et propose également des ponts avec le monde l’entreprise via son Eco Club ou par l’organisation d’événements privés (dîner des entrepreneurs, soirée prospects et clients dans le cadre d’un mécénat…) Charles Kergaravat a fondé l'association Breizh Amerika pour bâtir des ponts culturels et économiques entre la Bretagne et les États-Unis. Après la tournée américaine de musiciens bretons en mai, Breizh Amerika immergera les quatre lauréats de son Startup Contest 2017 dans le monde de la tech new-yorkaise, en juin. Objectif : accélérer leur prochaine implantation outre-Atlantique. Il aurait pu choisir d'effectuer des kilomètres à vélo chaque weekend, mais Charles Kergaravat a enfourché un autre dada. Ce franco-américain, né à Manhattan de parents bretons, investit ses fins de semaines dans le monde associatif, l'innovation et la cause bretonne. Après plusieurs années dans la finance new-yorkaise, celui qui, à la ville, est le nouveau directeur du marketing international de Klaxoon, la startup rennaise qui dynamise les réunions d'entreprise, s'est installé dans le Morbihan fin 2015. Faisant rimer convictions et qualité de vie, l'anglais avec l'apprentissage du breton, Charles Kergaravat anime avec dynamisme Breizh Amerika, l'association à but non lucratif qu'il a fondée en 2014. Cette structure a pour but de favoriser des ponts culturels et économiques entre la Bretagne et les États-Unis. Revendiquant 24 membres actifs bénévoles et un réseau de 5 000 personnes des deux côtés de l'Atlantique, elle fait notamment parler d'elle pour son Breizh Amerika Startup Contest. Consacré aux jeunes entreprises de Bretagne, ce concours propose aux gagnants une immersion de cinq jours à New York afin de préparer, auprès d'investisseurs (FF Venture Capital, NY Angels, DFJ Gotham Ventures) et d'entreprises technologiques (Skaled, CommonBond, Etsy), une future implantation aux États-Unis. Lancée en janvier en partenariat avec les French Tech Rennes Saint-Malo et Brest +, l'édition 2017 a attiré plus particulièrement des entreprises spécialisées dans la blockchain, l'IoT, la réalité virtuelle ou la 3D. Les quatre lauréats sélectionnés s'envoleront pour les États-Unis à la troisième semaine de juin. Pour Charles Kergaravat, mener ce type d'action de coopération est une manière de faire partager son expérience biculturelle : « Quand une startup bretonne est prête à conquérir le monde, pourquoi concentrer son énergie pour essayer d'impressionner Paris quand elle peut séduire New York ?résume-t-il. J'ai eu envie de créer un réseau entre la Bretagne et les États-Unis, d'aider les artistes comme les entrepreneurs. Petit, je quittais chaque été mon appartement du Queens à New York pour passer les vacances en Bretagne. Le contraste m'a permis de comprendre, à l'âge adulte, la valeur de ma langue d'origine, de ma double culture. » Mêler culture et économie Avec le Breizh Amerika Startup Contest, tout comme avec l'Interceltic Digital Day - la journée de conférences sur le numérique et l'innovation organisée par le Festival interceltique de Lorient en juillet dernier -, cet ancien président des Bretons de New York veut montrer que la culture bretonne est aussi un vecteur d'économie. En positionnant Breizh Amerika sur l'innovation et la technologie, Charles Kergaravat garde l'oeil avisé du financier qu'il a été, habitué des salles de marché. Après son diplôme de marketing international décroché à la Fordham University, à New York, il poursuit d'abord sa carrière à Wall Street dans des banques et des services financiers tels Société Générale, Lehman Brothers, BGC Partners. En 2015, le trader quitte la finance et change de vie. Désormais installé dans le Morbihan, ce militant de la culture bretonne monte en 2015 The Breizh Amerika Collective. Le projet associe des musiciens bretons et américains autour de la création d'une oeuvre originale jouée dans plusieurs villes des États-Unis à l'occasion de la Fête de la Bretagne. Cette initiative a débouché l'an dernier sur l'USA Tour 2016 et une édition est prévue en mai prochain, sur le thème de la Beat Generation. Le concert tournera de Chicago à la Louisiane. « Nos projets sont le plus souvent financés par des partenaires,poursuit Charles Kergaravat. Cette tournée est sponsorisée par des marques bretonnes comme Hénaff ou Lancelot et permet aux Américains de découvrir la Bretagne. Les événements culturels participent de l'économie, et Breizh Amerika valorise l'innovation. » Avec son Breizh Amerika Startup Contest, l'association fédère aussi un écosystème. Le Crédit Mutuel de Bretagne, la plateforme de financement participatif Kengo, l'accélérateur VentureOut et l'éditeur de logiciel Klaxoon, vainqueur de l'édition 2016, figurent parmi les membres du jury. Source - La Tribune C'est officiel! Breizh Amerika et Festival Interceltique de Lorient sont partenaires!!! Mercredi soir à Lorient, Breizh Amerika et le Festival Interceltique de Lorient ont annoncé leur partenariat. Un partenariat qui aidera a developper des liens culturels et économiques avec les Etats-Unis. Bruno Jaouen (Vice President FIL) et Lisardo Lombardia (Directeur FIL) ont également announcé leur soutien au "The Breizh Amerika Collective 2016" qui sera en tournée aux Etats Unis entre le 13 et le 22 mai 2016. L'association des cadres bretons vient de publier le résultat de ses travaux à propos de son livre blanc (à lire en intégralité ici) en faveur de la transformation numérique du Mont-Saint-Michel. Charles Kergaravat, fondateur et président de l'association Breizh Amerika a été interviewé pour le livre blanc du Réseau des Bretons d'influence. Interview ci-dessous: «Je pense qu’une région comme la Bretagne n’a jamais eu d’opportunités aussi grandes de se faire connaitre avec le numérique aujourd’hui.», nous dit Charles Kergaravat. Nous sommes passés des pages des brochures de tourisme au micro content et campagnes web de marketing dans le but de créer du viral content qui peut toucher des gens aux quatre coins du monde, ce qu’une brochure en papier ne peut pas faire. En sillonnant quotidiennement les rues de New-York, il est parfois très facile d’oublier l’histoire de chaque quartier. Surtout avec une ville qui est constamment en mouvement; autrefois un quartier italien, aujourd’hui devenu un quartier chinois. Autrefois un Beer Hall d’immigres allemands, aujourd’hui devenu un Starbucks. «Aujourd’hui, découvrir toute cette histoire est facilement possible via une application sur nos téléphones portables.» Une application qui donne une alerte lorsque l’on croise un site ou bâtiment historique, mais uniquement pour les lieux relatifs aux mots clé que vous avez sélectionnés. Une application “a la carte” (Par exemple:lieux historiques de jazzmen new yorkais, endroits importants de la révolution américaine, lieux de naissance de grands écrivains ou artistes américains, etc..). Cette appli est également disponible dans plusieurs langues. Tout cela est facilement réalisable en Bretagne, avec une application en plusieurs langues (anglais, français, allemand, espagnol, chinois, etc... et bien sûr sans oublier le breton!). Il est clair qu’il est temps qu’un modèle de gouvernance avec de vrais pouvoirs, similaire à ceux de nos cousins celtes, soit mis en place, comme par exemple le Pays de Galle, ou l’Ecosse. La centralisation de la France reste un handicap pour une région comme la nôtre. Un problème qui ne sera pas réglé, avant que l’on voit apparaître des régions avec de vrais pouvoirs. Face à ces défis dans un monde où les talents sont nomades, les capitaux voyageurs et les emplois mobiles, Breizh Amerika (http://www.breizh-amerika.com) est une organisation ayant pour but de créer, faciliter, promouvoir, et sponsoriser un large panel de projets culturels et économiques, innovants et collaboratifs, qui ont pour but de renforcer et d’encourager les relations et la coopération entre les USA et la Bretagne. A travers le développement et le parrainage de projets artistiques ambitieux, nous espérons accroitre la sensibilisation de l’audience américaine à la culture bretonne, à la langue, et films bretons. Nous sommes guidés par la passion de développer des échanges et collaborations uniques entre les musiciens et les artistes bretons et américains, et à la fois d’inciter les acteurs économiques à élargir leurs opportunités et à construire des liens transatlantiques durables à travers nos projets. Sans nul doute que la renaissance « hors-les-murs » du Mont-Saint-Michel sera de nature à susciter, à l’image de l’Hermione, un nouvel élan dans les relations transatlantiques. Depuis des siècles, les Bretons n’ont cessé de parcourir le monde, de sillonner les mers et d’arpenter les continents. Ils ont pris une part très importante (et insuffisamment connue) à l’exploration de notre planète. La Bretagne a donné longtemps à la France la moitié de ses marins. Il y a peu de région du monde où ne soient passés des Bretons. |
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Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |