Explorer la Richesse du New Orleans Jazz MuseumAu cœur même du berceau du jazz, la Nouvelle-Orléans, se trouve un trésor musical incontournable : le New Orleans Jazz Museum. Si vous êtes passionné par l'histoire et la magie de cette musique envoûtante, une visite à ce musée est un impératif. Cependant, ce que beaucoup ignorent, c'est le lien surprenant entre ce bastion musical et la Bretagne. Charles Kergaravat, le président de Breizh Amerika, a été récemment invité à explorer cette connexion unique. Joignez-vous à nous pour un voyage captivant à travers le temps et les mélodies, où le Musée du Jazz de la Nouvelle-Orléans se dévoile comme un lieu où l'histoire bretonne et la naissance du jazz s'entrelacent de manière inattendue. Retracer les Origines du Jazz au Cœur de La Nouvelle-OrléansLa Nouvelle-Orléans, berceau du jazz, revendique un patrimoine musical aussi diversifié et dynamique que sa tapisserie culturelle. Pour comprendre l'évolution complexe du jazz à La Nouvelle-Orléans, nous devons remonter dans l'histoire unique de la ville et explorer ses influences multiculturelles. Fondée en 1718 en tant que partie de la colonie de la Louisiane française, La Nouvelle-Orléans a connu une série de transitions culturelles. Les territoires de la Louisiane passèrent sous la domination espagnole en 1763, pour revenir aux mains françaises en 1803, puis être vendus aux États-Unis dans l'acte historique de la Louisiana Purchase. Ce qui distinguait La Nouvelle-Orléans du reste des États-Unis était ses relations culturelles avec le Vieux Monde. La culture créole de la ville, enracinée dans le catholicisme et la langue française, favorisait une perspective libérale de la vie, célébrant la bonne nourriture, le vin, la musique et la danse. Les festivals étaient monnaie courante, et le premier gouverneur américain de la ville, William Claiborne, fit remarquer que les Néo-Orléanais semblaient ingouvernables en raison de leur passion pour la danse. L'amalgame culturel ne s'arrêta pas là, il fut enrichi par des influences africaines. Dès 1721, les esclaves ouest-africains représentaient 30 % de la population de la ville. À la fin des années 1700, des personnes d'ascendance africaine variée, libres et esclaves, constituaient plus de la moitié de la population de La Nouvelle-Orléans. Leur arrivée, souvent par le biais des Caraïbes, apporta avec elle des traditions culturelles caribéen qui allaient façonner indélébilement le paysage musical de la ville. Après la Louisiana Purchase, un afflux d'Anglo-Américains et d'Afro-Américains anglophones introduisit de nouveaux éléments culturels, conduisant à des établissements en amont de Canal Street. Le secteur américain "uptown" coexistait avec le "downtown" créole établi, créant une dualité culturelle dynamique. Cette expansion joua un rôle crucial dans l'introduction d'éléments de blues, de spirituals et de danses rurales dans la mosaïque musicale de la ville. Le XIXe siècle vit une diversité ethnique accrue, avec l'arrivée d'immigrants allemands, irlandais et italiens ajoutant à ce mélange culturel. Notamment, la concentration de nouveaux immigrants européens à La Nouvelle-Orléans était une caractéristique distinctive dans le paysage du Sud. La riche interaction entre les cultures a facilité un échange culturel florissant, exemplifié par la communauté "Créoles de couleur" de la ville. Ces individus, d'ascendance africaine et européenne mixte, étaient souvent des artisans et commerçants bien éduqués, parmi lesquels les musiciens se faisaient connaître pour leur talent et leur discipline. La Nouvelle-Orléans a défié les schémas urbains conventionnels, car des personnes de différentes cultures et races vivaient souvent à proximité, favorisant une interaction culturelle riche. La ville se distinguait par l'absence de ghettos mono-culturels, contribuant à l'épanouissement de l'échange de traditions. Ce creuset d'influences a jeté les bases du développement de nombreuses traditions distinctes, La Nouvelle-Orléans devenant synonyme de festivals, de délices culinaires et, surtout, de sa musique. Chaque groupe ethnique de la ville a joué un rôle dans l'environnement musical actif, contribuant à la genèse du jazz. Une influence notable sur le jazz naissant était la tradition africaine de danse et de percussions documentée à La Nouvelle-Orléans. Congo Square, autrefois lieu de rassemblement des esclaves, est devenu un centre de danses africaines et a préservé des éléments culturels africains. Les "Mardi Gras Indians", une tradition unique née des quartiers afro-américains, ont également façonné l'environnement musical avec leurs percussions et leurs chants en réponse, évoquant la musique ouest-africaine et caribéenne. Alors que la ville adoptait des formes musicales populaires après la guerre civile, les styles syncopés influencés par les traditions afro-américaines, tels que le cakewalk et les airs de minstrel, gagnaient en importance. Dès les années 1890, des compositions syncopées au piano appelées ragtime créèrent une sensation musicale populaire, et les fanfares commencèrent à intégrer des morceaux de ragtime à leur répertoire traditionnel. Dans le paysage sonore en évolution de La Nouvelle-Orléans, les graines du jazz étaient semées, nourries par une histoire riche, des influences culturelles diverses et un voyage musical qui allait bientôt captiver le monde. Qu'est-ce que le New Orleans Jazz Museum ?Le Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans, établi au cœur de la ville qui a donné naissance au jazz, est bien plus qu'une simple institution culturelle. C'est un sanctuaire qui témoigne de l'essence même de cette musique envoûtante. Explorez avec nous les trésors soigneusement préservés qui retracent l'épopée du jazz et découvrez pourquoi cette institution est un incontournable pour les amateurs de musique du monde entier. Au sein de ses murs, le musée dévoile des archives fascinantes, des instruments historiques, et des expositions immersives qui racontent l'histoire riche et complexe du jazz à La Nouvelle-Orléans. De l'influence des premiers maîtres du jazz aux moments emblématiques des Mardi Gras Indians, chaque exposition offre une plongée profonde dans les racines de cette musique qui a conquis le monde. Le Musée du Jazz ne se contente pas de célébrer le passé ; il sert également de plateforme dynamique pour les artistes contemporains qui perpétuent l'héritage musical de La Nouvelle-Orléans. Des performances live aux ateliers interactifs, le musée offre une expérience immersive où le jazz prend vie sous toutes ses formes. Que vous soyez un passionné de jazz chevronné ou un néophyte curieux, le Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans promet une aventure musicale inoubliable. Joignez-vous à nous pour découvrir comment ce lieu emblématique préserve, célèbre, et continue d'écrire l'histoire du jazz. Trésors des Archives : les Collections du New Orleans Jazz MuseumLe Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans abrite deux archives sur place : les Collections du New Orleans Jazz Club et celles du Louisiana Historical Center. Ces trésors d'archives offrent un aperçu unique dans le riche patrimoine musical et historique de la région. Collection du New Orleans Jazz Club Au cœur de notre musée repose la renommée Collection du New Orleans Jazz Club, rassemblée au fil des décennies par le New Orleans Jazz Club. Elle comprend la plus grande collection mondiale d'instruments de jazz, d'artefacts précieux, de photographies et d'éphémères. Des premières cornets de Louis Armstrong à un disque de 1917 du premier enregistrement de jazz jamais réalisé, la collection est une vitrine exceptionnelle de l'histoire du jazz. Elle comprend également la plus grande collection mondiale d'instruments ayant appartenu à des figures majeures du jazz - trompettes, cornets, trombones, clarinettes et saxophones joués par des grands noms tels que Bix Beiderbecke, Edward "Kid" Ory, George Lewis, Sidney Bechet et Dizzy Gillespie. Parmi les autres objets de la collection, on compte 12 000 photographies des débuts du jazz, des enregistrements dans une grande variété de formats, des affiches, des peintures, des tirages, des partitions de musique, des films, des éphémères pertinents, et des fragments architecturaux de lieux de jazz importants. De plus, la collection comprend des matériaux de recherche tels que des lettres, des photographies et des entretiens, accessibles aux chercheurs sur rendez-vous. Louisiana Historical Center L'ancienne Monnaie des États-Unis abrite également le Louisiana Historical Center, l'une des grandes archives américaines. Depuis son ouverture en 1982, le Centre a accueilli des milliers de chercheurs du monde entier. Outre ses collections inestimables de manuscrits et de cartes de l'époque coloniale, le Louisiana Historical Center renferme une richesse de documents de sources primaires et secondaires dans une grande variété de médias. Les archives du Centre comprennent des documents de la Louisiane coloniale, tels que les archives du Conseil Supérieur français (1714-1769) et du Judiciary espagnol (1769-1803), sources primaires inestimables pour la recherche sur l'histoire de la Louisiane. Les collections générales de manuscrits datent de 1584 et comprennent le Code Noir de 1724 signé par Louis XV, ainsi que des documents de la bataille de La Nouvelle-Orléans, de la guerre de 1812, de la guerre américano-mexicaine et de la guerre civile. Plus d'un millier de cartes et une vaste gamme de microfilms font également partie de la collection. Un lien historique entre la Louisiane et la Bretagne ?Le directeur du Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans a ouvert les portes des archives au président de Breizh Amerika, offrant ainsi une immersion authentique dans l'histoire partagée de la Bretagne et de la Louisiane. Charles Kergaravat, président de Breizh Amerika, a récemment été invité à visiter les archives du Musée du Jazz de la Nouvelle-Orléans. Au cours de cette visite fascinante, il a mis au jour des documents historiques liés à deux Bretons illustres qui ont marqué l'histoire de la Louisiane : John James Audubon et Julien de Lallande Poydras. Qui était John James Audubon ?Pionnier de l’ornithologie en Amérique et en France, il est connu aux États-Unis sous le nom de John James Audubon. D'origine bretonne, il est le fils naturel d'un officier de marine nantais installé comme planteur à Saint-Domingue et de Jeanne Rabin, une jeune Bretonne originaire de Touches. Après le décès de sa mère à l'âge de cinq ans, son père l'amène à Nantes, où il est adopté par les époux Audubon. C'est à Couëron, durant la période révolutionnaire, qu'il reçoit une éducation élémentaire tout en développant une passion précoce pour la nature, en particulier pour les oiseaux. À l'âge de 15 ans, son père l'envoie à Paris pour apprendre le dessin dans l'atelier de David. En 1803, son père l'envoie aux États-Unis pour s'occuper d'un domaine près de Philadelphie. Bien que dépourvu d'intérêt pour les affaires, Jean-Jacques se consacre aux études ornithologiques, parcourant le pays pour étudier et documenter la faune aviaire. Cette passion le pousse à négliger ses responsabilités commerciales, le conduisant en prison pour dettes en 1819. L'originalité d'Audubon réside dans sa capacité à reproduire grandeur nature des animaux dans des attitudes naturelles, une approche novatrice pour l'époque. En 1826, lors d'un voyage en Europe, il recueille des souscriptions qui financent l'édition de "Birds of America" en 1827 et 1839. Cet ouvrage magnifique en quatre volumes, avec 435 planches reproduisant ses dessins, est salué pour sa remarquable beauté. Fort de ce succès, Audubon se consacre ensuite à la préparation d'un autre ouvrage, "The Quadrupeds of America", qui connaît également un immense succès. L'héritage d'Audubon va au-delà de ses illustrations exquises, marquant l'ornithologie mondiale et laissant une empreinte indélébile sur la région de la Louisiane où il a apporté sa passion unique pour la nature au XIXe siècle. Même si son œuvre était importante et immense, le juger aujourd’hui à travers nos mœurs contemporaines montrerait un homme complexe et imparfait en raison de ses liens avec l’esclavage. Qui était Julien de Lallande Poydras?Julien de Lallande Poydras, originaire de Bretagne, incarne une figure incontournable dans l'histoire juridique et politique de la Louisiane, servant en tant que délégué du Territoire d'Orléans à la Chambre des représentants des États-Unis de 1809 à 1811. Né le 3 avril 1740 à Rezé près de Nantes, Poydras était le fils de François Poydras et de Madeleine Simon, et il commença son parcours en servant dans la Marine française dès son plus jeune âge. Après avoir été capturé par la Royal Navy en 1760 et s'être échappé de l'Angleterre, Julien Poydras débarqua à Saint-Domingue, émigrant ensuite vers la Louisiane française en 1768, où il s'établit à La Nouvelle-Orléans. D'abord colporteur puis négociant, il sillonna le vaste territoire de la Louisiane française, commerçant du territoire des Arkansas à Bâton-Rouge, de Natchitoches à Nacogdoches, de Natchez à Opelousas, de la vallée de la rivière Ouachita jusqu'à Saint-Louis au bord du Mississippi. Bâtissant sa fortune, il acquit des propriétés, dont des plantations dans la paroisse de Pointe Coupée, et des biens à La Nouvelle-Orléans, où, à sa mort, il avait plus de 1 000 personnes d'ascendance africaine en esclavage sur ses plantations. Engagement Politique Julien de Lallande Poydras démontra très tôt un intérêt pour l'autonomie politique de la Louisiane. Après la guerre révolutionnaire, il rédigea "La Prise du Morne du Baton Rouge", un poème lyrique en 1779 honorant la victoire de Don Bernardo de Gálvez sur les Britanniques lors de la bataille de Baton Rouge. Ce poème, considéré comme la première empreinte littéraire de l'État, fut publié par Antoine Bourousquié, imprimeur du roi Carlos III et du gouvernement royal espagnol de Louisiane. Un quart de siècle plus tard, Poydras présida le premier Conseil législatif du Territoire d'Orléans, un organe législatif provisoire établi par le Congrès en 1804. Sous sa direction, le législateur adopta une loi établissant un système d'éducation public, faisant de la Louisiane le premier territoire du pays à le faire. Il devint ensuite le délégué à la Chambre des représentants des États-Unis, présentant avec succès la pétition pour l'adhésion de la Louisiane à l'État en 1810. En tant que président de la convention constitutionnelle de la Louisiane, il supervisa la rédaction du document fondateur de l'État et, après l'admission de la Louisiane à l'Union en 1812, devint le premier président du Sénat de l'État. Héritage et Bienfaisance Poydras laissa la majeure partie de sa fortune à des institutions civiques des paroisses de Pointe Coupée et d'Orléans. À l'Hôpital de la Charité de La Nouvelle-Orléans et à la Société des Orphelines (aujourd'hui le foyer pour personnes âgées Poydras Home), il légua des propriétés destinées à être louées ou vendues pour générer des revenus. À New Roads, siège de la paroisse de Pointe Coupée, il fit don de fonds pour établir le premier collège doté de l'État. Établie en son nom en 1829, l'institution cessa ses activités pendant la guerre civile. Célibataire, Poydras établit également un fonds de dot pour certaines jeunes mariées de Pointe Coupée et de West Baton Rouge Parishes, apparemment en raison de son échec de jeunesse en France à épouser l'objet de son affection démunie. Après sa mort Poydras indiqua dans son testament que les travailleurs esclaves ne devaient pas être vendus séparément de leurs plantations respectives et que, après vingt-cinq ans, les travailleurs de chaque propriété seraient émancipés et pensionnés. Après que plusieurs propriétaires ultérieurs n'ont pas respecté ces stipulations, son neveu Benjamin Poydras de la Lande a engagé des procès au nom des travailleurs asservis, s'assurant qu'ils recevaient des rentes annuelles ordonnées par la cour. Une Connexion Culturelle InattendueBreizh Amerika remercie le musée et son staff pour son accueil chaleureux et la possibilité d'en apprendre davantage sur cette histoire. Cette découverte souligne une connexion culturelle inattendue entre la Bretagne et la Louisiane, illustrant comment des personnalités bretonnes ont contribué de manière significative à l'histoire riche et diversifiée de la Louisiane. La visite de Charles Kergaravat au Musée du Jazz a non seulement élargi notre compréhension de l'histoire, mais a également renforcé les liens entre les cultures, créant ainsi une narration unique qui résonne au cœur du Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans. Si vous envisagez de visiter la Nouvelle-Orléans et que vous êtes fan d'histoire ou de jazz, ce musée est définitivement fait pour vous. Voici plus d’informations pour vous aider à planifier votre voyage Pour en savoir plus sur les liens entre la Louisiane et la Bretagne Planifier Votre Visite : Informations PratiquesLe Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans vous invite à planifier votre visite en toute simplicité. Retrouvez ci-dessous des informations pratiques pour profiter pleinement de votre expérience : Adresse : 400 Esplanade Avenue New Orleans, LA 70116 Horaires d'Ouverture :
Accessibilité et Informations sur le Stationnement : Le Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans est résolument engagé à assurer l'accessibilité à tous les visiteurs. Des installations et des services adaptés sont mis en place pour garantir une expérience positive. Concernant le stationnement, des options à proximité sont disponibles pour faciliter votre venue. À Propos du Musée : Niché dans l'historique Old U.S. Mint, situé de manière stratégique à l'intersection du Vieux Carré et du célèbre corridor musical de Frenchmen Street, le Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans se trouve au cœur de la scène musicale vibrante de la ville. Explorez le monde du jazz à travers des expositions interactives, des programmes éducatifs multi-générationnels, des installations de recherche et des performances musicales captivantes. À travers des partenariats avec des institutions éducatives locales, nationales et internationales, le Musée du Jazz de La Nouvelle-Orléans favorise une compréhension mondiale du jazz en tant que forme artistique musicale parmi les plus innovantes et historiquement importantes de l'histoire mondiale. Plus de 365 Concerts Annuellement Le musée propose plus de 365 concerts chaque année, explorant la musique qui a rendu La Nouvelle-Orléans célèbre dans toutes ses formes. Plus de 25 000 Artéfacts de Musée Leur collection est la plus grande et la plus complète de son genre au monde, avec plus de 25 000 artéfacts qui racontent l'histoire riche et variée du jazz. Plus de 15 Festivals Annuellement Leurs fabuleux espaces accueillent plus de 15 festivals chaque année, créant une atmosphère animée et célébrant la diversité du monde du jazz.
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Celtic Halloween in Lafayette, LouisianaJoin us for a spooktacular Celtic Halloween celebration at Hideaway on Lee in Lafayette, Louisiana! Get ready for a night of thrilling music, captivating dance performances, and a whole lot of fun. Join the Celtic Bayou Festival and Breizh Amerika to celebrate Celtic Halloween. Our talented musicians will take you on a journey through the rich traditions of Celtic culture, blending it with the excitement of Samhain. RSVP Today, $10 cover at the door. See you there! When : Oct 21st, 7-10pm Where: Hideaway on Lee, Lee Avenue, Lafayette, LA, USA Brittany Night in New OrleansJoin us for a magical evening as we celebrate the captivating region of Brittany, France. Immerse yourself in the rich culture, traditions, and flavors of this beautiful coastal region. Indulge in a delectable selection of traditional Breton dishes prepared by our talented chefs. From savory crêpes to mouthwatering seafood, experience the true essence of Brittany's culinary delights. Be swept away by enchanting folk music and traditional Breton dances performed by talented artists. Join in the merriment as we celebrate the joy of Brittany's music and dance. Free entry, suggested donation of $5 When: Oct 24, 6:00pm - 8:00pm Where: Alliance Française de La Nouvelle-Orléans, 1519 Jackson Avenue, New Orleans, LA 70130 BREIZH AMERIKA PROFILES | Séverine Cholet
Séverine Cholet vit à la Nouvelle-Orléans. Elle nous parle de son amour pour la Louisiane et de faire découvrir aux locaux de vraies crêpes bretonnes. Quel est votre lien avec la Bretagne ? Je suis née à Nantes et j'ai déménagé à l'âge de 19 ans à Rennes. Quand êtes-vous devenue expatriée ? De nombreux expatriés bretons choisissent SF et NYC, pourquoi avez-vous choisi la Louisiane ? Les Etats Unis m'ont toujours attiré depuis l'adolescence, j'ai toujours rêvé d'y voyager et toujours eu la volonté d'y vivre. Mes voyages ont commencé à l'âge de 24 ans, Las Vegas. New York, Miami, Orlando, Pensacola puis Nouvelle Orléans. Les grandes villes d'Amerique comme New York me donnent le tourni, comme à Paris j'ai l'impression de perdre mon identité. Je suis tombé éperdument amoureuse de la Nouvelle Orléans. L'ambiance générale, l'acceuil des gens, leur bonne humeur. La beauté et le charme de l'architecture, je me sentais loin de la France mais tout à fait chez moi. Trouvez-vous des similitudes culturelles entre la Bretagne et la Louisiane. J'ai particulièrement apprécié la capacité des gens à se regrouper pour faire la fête, leur amour de la musique, les nombreux festivals. J'ai fait le voyage trois fois de plus à différents moments de l'année, à chacun de mes retours en France, je ne pensais qu' à mon prochain départ pour la Louisiane. Vous avez permis à de nombreuses personnes en Louisiane de découvrir d'authentiques crêpes bretonnes, parlez-nous-en ? Pendant mes voyages j'ai remarqué qu'il n'y avait pas ou peu de crêpes vendues à la Nouvelle Orléans. En tout cas rien d'authentique. De retour en France j'ai fait une formation de Maître crêpière, à l'école EMC2 à Rennes. Je suis partie pour vivre à la Nouvelle Orléans en 2015, avec comme projet de faire des crêpes et des galettes en traiteur. Les gens d'ici ont été surpris pour la plus part, puisque les crêpes ici n'ont rien à voir avec les crêpes Bretonnes. Elles sont très épaisses et cuisent très longtemps sur le billig. Les accompagnements sont différents. Les galettes sont presque inconnues des gens ici, ils les apprécient particulièrement, parce qu'elles sont gluten free. Les gens étaient ravis de découvrir des crêpes authentiques et les autres étaient vraiment contents de retrouver les goûts découverts en France, lors de voyages Comment avez-vous participé aux événements de l'association Breizh Amerika ? J'ai découvert Breizh Amerika sur Facebook, alors qu'íls préparaient un concert de musique Bretonne dans un Pub Irlandais à la Nouvelle-Orléans. Je me suis déplacée pour aller proposer des galettes saucisses pour l'occasion. C'était génial! Plus tard j'ai participé aux Fêtes de la Bretagne à Scott en Louisiane, organisées par Breizh Amerika. L'acceuil de notre culture était très chaleureux et les gens ont adoré les galettes saucisses! Quels sont certains de vos futurs projets ? Mes projets pour le futur sont la contruction d'une petite remorque à crêpes, pour emmener mon matériel sur la route, me concentrer sur des évènements privés, surtout pour les enfants. Qu'est-ce qui vous manque le plus de la Bretagne ? Ce qui me manque le plus de la Bretagne, c'est manger des bonnes huitres iodées de Cancales, tout juste sorties de l'océan, assise à une térrasse, l'air marin! La Fête de la Bretagne, jusqu'au 21 mai, ce sont presque 250 manifestations. En Bretagne d'abord, et dans le monde. Comme à la Nouvelle-Orléans, où la musique tisse les premiers liens. Bourbon Street à La Nouvelle-Orléans, au coeur du quartier français. Partout des balcons en fer forgé comme à l'époque coloniale, des bars de chaque côté de la rue qui exhalent des airs de jazz, de blues, de country et bien sûr de musique cajun, très particulière de la minorité francophone de Louisiane. Dans cette ambiance exotique, la bombarde de Simon, c'est l'attraction, le son venu d'ailleurs, le son qu'on n'attend pas. Dans ce haut lieu du tourisme américain (27 millions de visiteurs par an), les Bretons de Breizh Amerika, l'association qui tisse des liens entre les USA et la Bretagne, ont voulu marquer à leur façon la Fête de la Bretagne. Sur scène, deux Bretons et trois Américains pour fabriquer un mix jazz-musique bretonne. « Ça swinge dans tous les sens » « Les gens sont hyperréceptifs, c'est un bonheur, ça swinge dans tous les sens », dit Simon, le saxo de Plougastel-Daoulas (Finistère). L'échange se prolonge autour d'un verre. L'occasion pour la délégation bretonne d'expliquer que la Bretagne et la Louisiane c'est le même nombre d'habitants, une économie tournée vers la mer, une musique traditionnelle riche et inventive. Enfin il y a la langue française parlée par 4 % de la population, le même destin que le breton et le gallo. La culture comme lien premier, c'est l'ambition de l'association Breizh Amerika. Charles Kergaravat, son président, né à New York de parents bretons et revenu s'installer en Bretagne, savoure les fruits de ces rencontres culturelles qu'il porte depuis trois ans : «Les Américains sont curieux. Ils veulent connaître d'autres musiques et savoir d'où ça vient. La musique bretonne a sa carte à jouer aux États-Unis. » Mais l'ambition de Breizh Amerika, c'est d'utiliser le ferment culturel comme passerelle économique entre les deux pays. Pendant que les musiciens préparent leur concert du soir, une autre partie de la délégation rencontre des partenaires économiques locaux : «L'économie de la Louisiane est tournée vers la mer, vers la haute technologie, vers l'excellence de la formation et vers la culture, ce sont les quatre piliers de notre développement », explique Grady Fitzpatrick, vice président de la métropole de New-Orleans. Des paroles qui plaisent à ses interlocuteurs bretons, avides de connaître les conditions d'installation aux USA. Plusieurs rencontres sont programmées dans la semaine avant de terminer vendredi par une rencontre festive autour de la Bretagne à La Fayette, haut lieu de la culture cajun. Source - Ouest France Breizh Amerika Collective, on the road again Les trombones rêvent de coulisse, la bombarde se déhanche, les basses et batteries résonnent au fond du shaker : le cocktail 2017 du Breizh Amerika Collective est prêt à jaillir. Attention au départ, dégustation imminente. Au programme, du jazz, de la musique bretonne, du bon son Cajun et des rencontres, encore des rencontres ! Avec les jazzmen américains, les victimes de Katrina, les hipsters de New-Orleans, les musiciens et défenseurs de la culture et langue Cajun mais aussi les acteurs politiques et économiques de Louisiane. Sans oublier un peu de glace car les nuits seront chaudes, la recette sera pétillante, étourdissante de richesse et laisser des souvenirs mémorables de part et d’autre de l’Atlantique et sur les rives du Mississipi. Parmi les temps forts à vivre, une soirée bretonne à Chicago, un fest-noz déambulatoire dans Bourbon Street et des concerts dans les bars mythiques du quartier français de New-Orleans. Côté cajun, les accordéons vont chauffer du côté de Lafayette où nous attendent les militants de la culture cajun pour célébrer la fête de la Bretagne. S’il fallait donner une signature à ce cocktail 2017, ce serait sans aucun doute celle de Jack Kerouac, auteur emblématique de la Beat Generation, amoureux du jazz et curieux de son pays d’origine la Bretagne. Il occupera une place symbolique dans ce Road Trip auquel participeront une dizaine de Bretons et qu’on pourra revivre sous forme de documentaire télévisé dans les mois à venir. May 12th, Chicago - Old Town School, The Myron R. Szold Music & Dance Hall, 8:30pm May 14th, New Orleans, Fest Noz on Bourbon Street, 5pm May 15th, New Orleans, Allways Lounge, 7pm May 17th, Baton Rouge, French House LSU, 6:30pm May 18th, Lafayette, Lite Center networking, 6:30pm May 19th, Lafayette, The Wurst Biergarten, 6pm May 20th, Scott, Louisiana Festival de la Bretagne, 10am - 10pm Film retraçant la tournée des 7 villes américaines de la Breizh Amerika Collective La tournée "BREIZH ON THE ROAD ... AGAIN" a présenté des spectacles à Detroit, à St Louis, à Chicago, à La Nouvelle-Orléans, à Lafayette, à Scott et à Arnaudville, en s'engageant et créant des liens avec des organisations et des acteurs locaux afin de développer de nouveaux réseaux et de nouvelles relations pour sensibiliser le public autour de la question la culture et de la langue bretonne qui sont sévèrement en danger, et pour promouvoir la Fête de la Bretagne à travers les USA. L'initiative «BREIZH AMERIKA COLLECTIVE» réunit des musiciens innovants de Bretagne et des États-Unis, sensibles aux traditions menacées, pour collaborer sur la création et à la production de nouvelle musique, tout en développant des liens transatlantiques durables de coopération et de compréhension. Breizh-Amerika en breton signifie Bretagne-Amérique (l'UNESCO énumère la langue bretonne comme gravement en danger). Film retracing the 7 city USA tour of the Breizh Amerika Collective
The "BREIZH ON THE ROAD...AGAIN" tour performed shows in Detroit, St Louis, Chicago, New Orleans, Lafayette, Scott and Arnaudville engaging and partnering with local community organizations and actors to foster new networks and relations while growing awareness for endangered Breton culture and language, and promoting the Fête de la Bretagne across the USA. The "BREIZH AMERIKA COLLECTIVE" initiative brings together innovative musicians from Brittany, France and the United States of America to collaboratively work to create and produce original music, bring awareness to endangered traditions, while developing durable Transatlantic links of cooperation and understanding. Breizh-Amerika in Breton language means Brittany-America (UNESCO lists Breton language as severely endangered). They came from the edge of the Old World to the New. Their culture shaped America’s, in a quiet, unsung way, centuries ago. Just as most of us have forgotten the lost world of New France, we’ve forgotten that many of first European Americans were from Brittany, and had their own culture and ways. Now Brittany’s sounds, the Celtic language and the unique musical traditions of France’s northwestern reaches, are returning to the US as part of the second Breizh Amerika tour. This time, Breton artists will retrace the old river byways of trappers, traders, and adventurers, performing in Detroit, Chicago, St. Louis, New Orleans, and other American markets this May. “We think about Celtic music from Ireland, Scotland, or Wales, or we think about European folk traditions. Breton music is both,” explains Breizh Amerika’s instigator, American-raised, Breton-speaking Charles Kergaravat. “Brittany is a Celtic nation, but it also has influence from traditional music from across Europe. We’re a seagoing nation, so the music has been shaped by sailors from places like Ireland, Flanders and Spain.” Americans owe more to Brittany than a nod to some of the continent’s earliest European settlers. We can thank the coastal region of Brittany in Northeastern France for crêpes, as well as seafood magic, Pate Henaff, cider, Lancelot beer, butter, the breton striped shirt, the Interceltic Festival of Lorient (where thousands of musicians entertain hundreds of thousands of fans), and a distinctly Breton music tradition called Kan Ha Diskan (literally, “to sing and unsing”). This call-and-response animates Breton dance parties (fest noz) and makes for lively interactions on stage between musicians. Breizh Amerika is bringing a duo lauded at home for their close connection, Thomas Moisson (a young accordion idol who has played worldwide) and Lors Landat (an in-demand traditional singer who spent years learning from elder musicians). “The singer tell a story and it’s important to illustrate this story,” notes Moisson. “With Lors, the meeting is natural, and we don’t even need to look at each other to know that the other is going to do next. When we play, we test each other, we put ourselves in jeopardy. It’s the key to our music, to create an unique moment with a living music at each concert, a real sharing moment with the audience.” Part of this sharing moment will be respected bassist Julian Le Mentec (who has played with Goran Bregovich, Frigg, and Carlos Nunez) and American jazz trombonist and composer Alex Asher, who played on several of Beyonce’s Grammy-winning recordings, as well as with a slew groundbreaking bands. He and Moisson have been exploring the intersection of American jazz and Breton repertoire for years, a closer connection than one might think at first glance. Though big at weddings since the late 19th century, the accordion gained a foothold in 20th-century Breton music thanks in part to jazz. Brought back by economic migrants from cities like Paris in the 1930s, the chromatic accordion and its jazz manouche sounds became popular, and “it was the start of Breton swing,” says Moisson. Moisson has continued the untraditional tradition of his instrument, finding a hybrid accordion that combines the benefits of earlier diatonic and more recent chromatic instruments. It all pushes tradition in new directions, giving new dimension to sounds that many American listeners will find intriguingly familiar. Adding jazz to the mix means Breton artists can continue to keep tradition alive by innovating. “There’s a liberty to jazz, you have to step out of the regimented dancer-oriented folk music,” muses Kergaravat. “That’s going to be one of the most intriguing parts of the project, for the musicians and for the audience.” More info - http://www.breizh-amerika.com/usa-tour-2016.html |
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Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |