BREIZH AMERIKA
  • Home
  • About us
  • Blog
  • Craft Beer
  • Diaspora Bretonne
  • Store
  • Breton USA History
  • Startup
  • The Collective
  • Contact Us
  • Kouign Amann
  • Podcast
  • Crepes
  • Brittany France
  • USA TOUR 2017
  • BZH Business
  • Hermione
  • Press
  • The Collective 2015
  • USA TOUR 2016
  • Computer Club

Sur La Piste Des Emigrants Bretons En Amerique

11/25/2020

4 Comments

 
Au sommet de l’Empire State Building
Au sommet de l’Empire State Building

Les liens historiques entre la Bretagne et les États-Unis sont toujours forts, notamment grâce à une forte émigration depuis le centre de la Bretagne.

Pour mieux comprendre ce que ces immigrants ont vécu en arrivant en Amérique, nous partageons cet extrait du bulletin « PENN-AR-BED » de 1953.

​​

SUR LA PISTE DES EMIGRANTS BRETONS EN AMERIQUE

Waldorf-AstoriaWaldorf-Astoria

A la fin du XIXe siècle, ils ont débuté comme ouvriers agricoles ou comme jardiniers dans les riches propriétés des environs de Lenox dans le Massachusetts, puis, à l'exemple des Bretons de chez nous, ils sont allés se fondre dans le prolétariat des grandes villes américaines, particulièrement à New-York et dans sa banlieue.

Curieuse destinée que celle de ces paysans des Montagnes Noires, jetés hors de leur aire natale par la nécessité et la force de leur vitalité, et qui luttent de .toute leur énergie dans les ·hôtels ou les usines de la première ville du monde.


Avec un ancien des grands hôtels de New-York


On peut dire que 3 Bretons sur 4 travaillent dans les hôtels de New-York, les uns comme garçons de salle, aides-cuisiniers, cuisiniers ou sous-chefs dans les plus beaux établissements, les autres comme serveurs ou garçons dans les restaurants de deuxième ordre ou dans les cafés. 

A l'origine de cette spécialisation inattendue des paysans des Montagnes Noires, nous trouvons M Louis Sanséau, qui fut secrétaire de mairie à Leuhan pendant plus de 25 ans, et ses frères qui émigrèrent aux U.S.A. en 1902, 1903, 1906 et 1907.

En termes imagés et avec force détails, il nous a retracé ses pérégrinations du Waldorf Astoria où descendent les magnats de l'industrie, les rois détrônés et les vedettes de Hollywood, au Belle-Vue Stradford de Philadelphie où il servit le Président Wilson, alors président de l'Université de Princetown (New-Jersey).

En 1921, au Piazza de Boston, il faisait~partie de la «brigade» des Anciens Combattants français qui servirent le «Lunch» de 2.000 couverts lors de la tournée triomphale du général Foch aux Etats-Unis.

Il ne tarit pas d'éloges sur «Le Touraine», de Boston, hôtel construit dans le style du Château de Blois et meublé avec le plus grand luxe : porcelaine de Limoge, verrerie de Saxe et de Baccarat, argenterie d'Angleterre, tapisserie d'Aubusson, etc.
Dans l'immense parc 
attenant à l'hôtel, voisinent les voitures des riches clients et celles des garçons et des cuisiniers.

M. Sanséau fit aussi partie de la brigade de garçons français qui «monta» à Ottawa, en 1912, pour l'ouverture du «Château-Laurier».
Actuellement, chaque grand hôtel de New-York possède, à côté des Allemands, des Italiens, des Grecs et des Porto-Ricains, son noyau de Bretons. -

Au Waldorf-Astoria, c'est un Scaërois qui règne sur une armée de garçons et de «boss-boys». Ces Scaërois forment une bande joyeuse qui, durant la morte saison de l'été, émigre en Floride.
Au Piazza, une autre équipe s'est formée autour de Germain Derrien, de Pleyben, et de Hervé Boulard, de Leuhan.
Le sous-chef cuisinier du Statler (l'ancien Pennsylvania, près de la gare du même nom), c'est Gaby Cosquer, l'ancien adjoint au maire de Leuhan et qui, tout naturellement, embauche de préférence ses «pays».


Comment naît une vocation de cuisinier


L'histoire de notre camarade d'enfance, M. Alain Collorec, de Coray, le président dé l'Association des Bretons de New-York, nous semble tout à fait caractéristique à ce sujet.
A. Collorec aurait pu continuer ses études, mais sa mère n'avait pas les ressources suffisantes pour payer des frais de pension pour ses deux garçons. Au sortir de l'école, il entra comme commis chez le percepteur, vers 1920. Lors de son récent séjour en Bretagne, nous lui avons demandé comment l'idée lui était venue de partir en Amérique.

- Je lisais avec beaucoup d'intérét les lettres d'Amérique des camarades de Pen-Pavé, pas beaucoup plus âgés que moi et qui gagnaient, vers 1921-22, 1.000 à 1.500 francs par mois. C'était fabuleux... La présence. de mon oncle, Henri Collorec, à Lenox, dans l'Etat du Massachusetts, allait faciliter la réalisation de mon rêve. Je partis donc en 1924, à l'age de 17 ans. Je ne pensais pas partir pour si longtemps. »
(M. Alain Collorec a 
maintenant 46 ans et ·est devenu citoyen américain.) -


Mme Collorec (née Marie Bénéat) est originaire de Gourin.
Comme nous lui demandons ce qui l'a décidée à tenter sa chance aux U.S.A., elle nous répond spontanément, avec un léger accent new-yorkais : 

« Well ! ce n'est pas compliqué. Depuis ma plus tendre enfance j'ai tou- jours entendu parler de l'Amérique et, avec le recul, cela m'apparaît comme une belle histoire. SI mon mari a été tenté par ses lectures, moi je n'ai eu qu'à prêter l'oreille aux récits de mon père et de mon grand- père. Mon grand-père, Louis Bénéat, travaillait à New-York dès "1889, à une époque où il n'y avait que fort peu de Bretons aux: E. U. 
Il y travailla 10 ans d'arrache-pied puis décida de rentrer à Roudouallec, en 1899.


Ménager de ses dollars (on n'en avait pas autant qu'aujourd'hui), il rentra par le Pacifique, via le Japon, la Chine et l'Inde, à bord d'un cargo transportant des chevaux. Le voyage dura trois mois, mais le voisinage des chevaux n'était pas pour déplaire à ce paysan morbihannais qui, ayant satisfait son goût des voyages et des aventures, rentrait. sage- ment au pays pour acheter une petite ferme.
En 1901, c'était au tour de mon père, et, 20 ans plus tard, je prenais pied à New-York.»


A l'hôtel Astor au cœur de New-York


C'est à Lenox, où existe toujours une colonie bretonne prospère, que notre ami A. Collorec fit ses débuts, d'abord comme tondeur de pelouse, puis comme aide-jardinier. Après avoir travaillé pendant quelques mois à la papeterie, il décidait d'aller tenter sa chance dans les grands hôtels de New-York. Il fit ses premières armes comme «légumier», et, trois jours plus tard, il était remercié : ses légumes n'étaient pas assez bien épluchés!

Heureusement, au « Vatel-Club », il trouva un Breton compatissant qui le fit entrer comme apprenti boucher à l'hôtel Astor, l'un des plus fréquenté de New-York. Enfin il avait trouvé sa voie, notre ancien commis de perception troqua son porte-plume contre le couperet et la scie du boucrer.


La dure condition de nos émigrés
​


Si le travail est très pénible pour les cuisiniers, les garçons de salle ou les garçons de café, il ne l'est pas moins dans les ateliers ou les usines américaines, car on exige partout le meilleur rendement.
La journée de travail est de 8 heures, mais les Bretons, comme la plupart des émigrants, font des heures supplémentaires.

Sauf dans les hôtels où les cuisiniers et les garçons sont « nourris sur le tas », les Bretons, comme d'ailleurs beaucoup d'Américains, emportent un repas froid qu'ils mangent en une demi-heure, sur le lieu même du travail.
Des cantines fonctionnent également, et pour un dollar on y mange un bon repas
Arrivé à un certain âge, on a du mal à supporter le rythme rapide du travail en usine. (Beaucoup d'usines refusent d'embaucher des ouvriers âgés de plus de 40 ans.)

En été, malgré une ventilation énergique, la chaleur est étouffante dans les cuisines de New-York. On change de veste plusieurs fois par jour et on se rafraîchit à grands verres de bière ou d'eau glacée. C'est ce qui explique, la bonne nourriture aidant, que nos cuisiniers bretons reviennent au pays nantis d'un léger embonpoint.


PictureManhattan, NYC
Standing de vie très élevé


Mais si le travail est très dur en Amerique, les salaires sont très élevés et le standing de vie de nos émigrés est nettement supérieur à celui de l'ouvrier français. Les bilans de 1952 signalent une situation économique excellente et des perspectives encore meilleures pour 1953 et 1954.

.En 1952 la prospérité a frappé à toutes les portes et les salaires ont atteint des chiffres records. Le revenu individuel net, une fois les dépenses essentielles de nourriture, de logement et d'habillement satisfaites, est cinq fois plus élevé qu'en 1940. ·

·Le· gain moyen des travailleurs d'usine se monte à 70 dollars par semaine de 40 heures, ce qui représente environ 100.000 francs p'ar mois. La plupart de nos émigrés travaillant comme cuisiniers ou comme garçons de salle dépassent nettement ce salaire moyen. Les cuisiniers ordinaires (légumiers, sauciers, rôtisseurs, etc.) gagnent de 75 à 100 dollars par semaine de 6 jours de travail, soit de 105 à 140.000 francs par mois. Certains, comme beaucoup de garçons de salle, dépassent les 500 dollars par mois. Comme, en outre, ils sont nourris, ils jouissent d'une situation supérieure à celle de leurs compatriotes travaillant en usine.

Un ménage employé dans une maison bourgeoise (la femme comme bonne, le mari comme jardinier, valet de chambre ou chauffeur) gagne de 300 à 350 dollars par mois, sans compter la nourriture et le logement.
Chez Coty, une employée se fait 44 dollars par semaine, soit environ 80.000 francs par mois.

Des ouvrières spécialisées (coiffure, couture, etc.) ont des salaires équivalents à ceux de · leurs maris. On cite le cas d'un Leuhannais, ouvrier spécialiste dans l'industrie automobile à Détroit, dont le salâire atteint 600 dollars par mois (210.000 francs). Par contre, un professeur français à New-York ne gagne que 450 dollars (167.500). Comme il est seul à. gagner et qu'il paie 1m loyer très élevé, il jouit d'un standing de vie inférieur à celui de nos émigrés. · '\

Les salaires que nous venons d'énumérer sont les salaires bruts : les impôts et les différentes retenues pour la sécurité sociale s'élevant de 17 à 20% pour les salaires inférieurs à 5.000 dollars par an (1.750.000 francs). Au-dessus de 5.000 dollars le taux est beaucoup plus élevé. Pour le loyer il faut compter environ 1/8 du salaire : 40 à 50 dollars par mois (14 à 18.000 francs) pour un logement très confortable. On peut considérer qu'un ouvrier américain peut facilement s'habiller des pieds à la tête avec le salaire d'une semaine.

En ·France, le salaire mensuel d'un ouvrier n'y suffit pas. C'est ce qui permet de dire que le salaire de nos émigrés représente environ 4 fois celui de l'oùvrier français. Comme la vie à. New-York est sensiblement moins chère qu'à Paris (sauf pour le logement), le standing de vie en Amérique est infiniment supérieur au nôtre. C'est la raison principale de la permanence du courant d'émigration bretonne vers les Etats Unis.


Plus de confort


Sous le rapport du logement, les Bretons d'Amérique sont certainement privilégiés, car ils jouissent de tout le confort désirable. C'est d'ailleurs une nécessité dans un pays oû l'hiver est très rude.

Eh règle générale, l'appartement comporte quatre pièces, cuisine, sallé à manger, living-room, chambre à coucher et salle de bain. Comme on dispose de toutes les commodités, depuis l'aspirateur, la machine à laver, le frigidaire, jusqu'à la cocotte minute, le travail de la ménagère est réduit au minimum. Il le faut bien d'ailleurs, car si le mari est à l'hôtel ou à
l'usine, la femme travaille de son côté et, bien sûr, la vie de famille en souffre. Il arrive même que la femme travaille de jour et le mari de nuit.
​

Mais, au départ, nos Bretons d'Amérique ont accepté tous les sacrifices : ils savent que ces années d'exil seront très penibles. Une fois rentré au pays, on aura tout le temps de se reposer.

L'automobile n'est pas un luxe comme en France. Comme nous le disait récemment un de nos anciens éléves, qui a acheté une Dodge d'occasion un an après son arrivée à Paterson (350.000 francs pour une voiture n'ayant _roulé que 20.000 km), une voiture est presque indispensable, ne serait-ce que pour transporter ses outils et se rendre à des chantiers souvent éloignés.

«En 3 heures de travail je gagne l'essence de la semaine, y compris le« week-end » à la campagne.» A New-York, une voiture s'impose beau- coup.moins et les frais de garage sont très élevés. Une erreur de stationnement se paie 15 à 20 dollars !

​C'est maintenant une tradition solidement établie : après un premier séjour de 4 ou 5 ans, on vient passer des vacances au pays, nanti d'une grosse Plymouth ou d'une Dodge, à moins que, plus ménager de ses dollars, on ne fasse l'acquisition d'une 11 CV Citroën ou d'une 4 CV qu'on revendra avant de reprendre le bateau pour New-York.


Leurs occupations

​
On peut dire que les 3/4 de nos compatriotes de New-York travaillent dans les hôtels et les cafés et s'y font de très bonnes situations. ·
Des artisans et des ouvriers travaillent aussi dans les usines et quelques-uns trouvent à s'embaucher à l'hôpital français de New-York. La plupart des femmes sont employées dans les maisons bourgeoises.

Les
 couturières trouvent des débouchés intéressants dans les grandes maisons de confection et de modes ou l'habileté traditionnelle des Françaises est reconnue. Les coiffeurs français pour dames sont également très demandés à New-York. Leur prestige est tel que beaucoup de coiffeurs étrangers prennent des noms français pour attirer une plus large clientèle. Enfin, le commerce de luxe (les parfums Coty, la soierie, la joaillerie) offre à nos jeunes Bretonnes des emplois lucratifs.
​

Les restaurants bretons de New-York

50th street, nyc50th Street, 5th avenue, NYC

​
​Beaucoup de nos compatriotes qui débutent jeunes dans les grands hôtels ne tardent pas à acheter des cafés ou des restaurants qui, grâce au prestige de nos vins et de la cuisine française, attîrent une nombreuse clientèle de Français et d'Américains.

Citons au hasard 
:
​

« Le Fontainebleau » qui est le siège de l'Association des Bretons de New-York, dans la 52e rue. Les propriétaires, M. et Mme Jean Bodénés, de Gouézec, possèdent un second restaurant,
« Le Cheval Blanc » qui se trouve dans la 45e rue.
« Le Frank Moal », 50e rue, sert les meilleurs vins français.
« Le Brittany », 53e rue, est tenu par M. Yves S
événéant, de Langonnet.
« Le Paris-Brest », 9e avenue (propriétaire, Mme Vetel, de Gourin).
« Le Champagne » (propri
étaire, Mme Thérèse Donnard, de Gourin).
« Le Berry », 51e rue (propri
étaires, M. et Mme Merle, née Joséphine Loubard, de Leuhan).
« Le Café de Paris », tenu par Mme Philomène Le Douzen, de Pleyben, 46e rue, fréquenté par les vedettes du cinéma et du th
éâtre.
« La Fleur de Lis », 69e rue, près de Broadway (propriétaire M. Alexis Gallon, orig;naire du Sud-:Finistère. On y dîne «dans une atmosphère française ».
« L'Armorique » 54e rue où les serveuses sont habill
ées en Bretonnes.


A cette liste déjà longue, il convient d'ajouter quelques autres restaurants, situés «à la campagne·», comme disent les Américains et où nos Bretons vont volontiers passer le« week-end » ou leurs congés annuels.
​

- Il y a « Le Central Valley Inn » dont le propriétaire, M. Jean Le Floch, est originaire du Samt, près de Gourin. Nos Bretons y font une cure de repos dans l'endroit le plus délicieux du Comté d'Orange, .en se livrant aux plaisirs de la pêche, de la chasse ou de la natation.
- Il y a « Cascade Farm »; à Long Valley, dans le New-Jersey,-qui appartient à M. Pierre Ménage, de Saint-Malo. ·
- Il y a aussi « Silver Spring Farm », « la Ferme de la Source d'Argent » dont les propriétaires, M. et Mme Henri Diage, sont originaires de Langonnet, important foyer d'émigration du canton de Pontivy.

Tous ces Bretons, propriétaires de restaurants ou de cafés ont débuté comme garçons ou cuisiniers dans les grands hôtels de New-York. Ils sont maintenant citoyens américains et ne reviendront plus en France.

​

GRÉGOIRE LE CLECH - Articles déjà parus dans « PENN-AR-BED » en 1953
​


⭐️ Acheter le t-shirt officiel ⭐️

bretons de ny
Buy t-shirt
4 Comments

Panier de crabes à l'américaine

11/21/2020

0 Comments

 
panier de crabes breizh amerika

​🎧 L'emission "Panier de crabes à l'américaine" sur France Bleu Breizh Izel 

Quelques jours après les résultats des élections américaines, trois invités racontent leurs visions bretonnes de l’Amérique juste après la défaite électorale de Trump. 

Ce programme hebdomadaire présenté par Gaël Gueguen couvrait les dernières nouvelles autour de Trump-Biden, du pâté Hénaff aux USA, de l'ambiance de la ville de Minneapolis après George Floyd et des activités de Breizh Amerika.

​
Ecoutez
0 Comments

727 Sailbags conquers stormy seas to launch US Flagship Store

11/14/2020

0 Comments

 
Picture
727 Sailbags

Known worldwide as one of the meccas of competitive sailing and yachting, Brittany, France is also home to a host of up-and-coming technology and fashion companies that put oceans and eco-responsibility at the core of their business models. 

We sat down with Nicolas Veto, President of 727 Sailbags to learn more about how they were navigating the stormy seas of the global pandemic and about their recent North America expansion.


Tell us about 727 Sailbags and its connection to sailing ? 

At 727 sailbags, we collect sails that have travelled the oceans and we upcycle them into fashionable bags and clothing or unique home decor accessories
. A label stitched on the product tells the story of the sail, its travels, the races it participated in, the kind of boat it came from. Every product is a connection to a journey, an adventure. 



How has your company had to adjust during the global pandemic ? 

We were hit hard since our stores and dealers had to shut down for months, and almost all major sailing events we partner with were cancelled, except for the Solitaire du Figaro and the Vendée Globe. However, we decided to take risks, and while other companies were freezing their expansion, we decided to open 3 stores in the midst of the crisis: in Deauville, in Cannes and in the USA in Annapolis, Maryland. Isn't that what the best Ocean Racing skippers teach us ? You don't always have a way around the storm, you sometimes have to face it and jump in. That's what we did. 



Why did you decide to open a new store in the USA right in the middle of a lockdown ? 

By upcycling sails we are committed to reducing waste and preserving our planet. This purpose can be shared by people all around the world. Our connection to sailing made us turn to the country that  witnessed the birth of the America's Cup, and is home to 4 million practicing sailors, with a beautiful coastline extending over 12 000 miles. What an amazing backyard ! We had set our sights on Annapolis, MD, on the Chesapeake Bay, an iconic setting for the American Sailing Community and we found a beautiful Flagship location by the waterfront. We had the place we wanted ! We couldn't let the lockdown rob us of this great base for growth in the USA.



What should we be on the lookout for from 727 Sailbags in the coming months: 

After the success of our bags made with the sails of Eric Tabarly, we are launching a Men's brand ERIC TABARLY as a tribute to the legendary Breton sailor. With the help of his wife and daughter, Jacqueline and Marie, we designed a collection of ready-to-wear inspired by the life and passion of this unstoppable seaman who is an example to all generations of sailors. The sweaters, made in 100% merinos wool, are made in Morbihan and our bags and accessories are handmade in our workshop in Lorient, in the French Sailing Valley.
​

​
Learn More
0 Comments

Découvrez L'histoire Du Gangster Breton De New York

11/11/2020

1 Comment

 
Speakeasy
Speakeasy

​Rejoignez Breizh Amerika pour une discussion en live avec l'historien, Olivier Le Dour, pour découvrir l'histoire inconnue du gangster Breton de New York.

Inscrivez-vous - le 2 décembre (18H30 Bretagne, 12h30 NYC)  



​L’heure de gloire d’Yves Le Roux sonne en 1928 et 1929, dans le New York de la prohibition où son bar clandestin (son speakeasy), Le Consul Breton, est le rendez-vous des Bretons de New York, à la recherche d’un coup à boire, d’un coup de main, d’un emploi, d’un logement, de nouvelles du pays ou … d’une jolie femme. Yves Le Roux est au centre de ce réseau, mais côtoie aussi la pègre new yorkaise qui l’approvisionne en boissons alcoolisées illégales. Il affirmera même avoir eu de bonnes relation avec ... Al Capone lui-même.

Aujourd’hui, Olivier Le Dour s’attache à reconstituer la vie d’un personnage haut en couleurs et pourtant pratiquement inconnu. Un peu marin, un peu voyou, dur à cuire, aventurier, Yves Le Roux était né à Langonnet en 1887. Ses aventures l’ont mené sur cinq continents, sur le front de Champagne et celui d’Orient pendant la 1ère guerre mondiale, au bagne militaire et en prison, en Albanie, en Indochine, en Argentine et sur le chantier du canal de Panama.

Inscrivez-vous pour cette discussion en live avec Olivier qui nous parlera de son projet. Il répondra à vos questions et, qui sait, peut-être se trouvera-t-il un descendant de ces Bretons de la prohibition new yorkaise pour éclairer quelques aspects encore inconnus du Consul Breton et de son propriétaire.     
​


Inscrivez-vous


​Olivier Le Dour, né à Rennes, mais ayant vécu à Strasbourg, Paris, Washington DC et Erlangen (Allemagne), Olivier Le Dour habite depuis 1997 à Bruxelles.

S’il écrit sur l’émigration bretonne depuis 25 ans, c’est qu’il l’a vécue, mais aussi parce que sa famille a été mêlée au mouvement des Bretons des Montagnes Noires vers la côte Est des Etats-Unis. Dès 1881, son ancêtre Job Daouphars, faisait partie, avec Nicolas le Grand et Loeiz Bourhis, du trio pionnier de ce mouvement. Son grand-père Yann Dour est né en 1904 dans le Connecticut. Dans toute les branches paternelles de sa famille, on a vécu aux USA et au Canada au 20e siècle.



​

Olivier raconte ces histoires d’émigrants dans de nombreuses conférences, dans des articles, et, déjà, dans quatre livres, (publiés aux éditions Les Portes du large) privilégiant les épisodes méconnus : Les Bretons dans la ruée vers l’or de Californie, Les huguenots bretons en Amérique du Nord (2 volumes), et, tout juste sorti des presses, Les Bretons en Belgique (1945-2020), la Bretagne à Bruxelles, la première radiographie approfondie d’une communauté bretonne d’aujourd’hui dans un pays étranger.


Olivier Le Dour
Bretons dans la rue vers l'or de California
1 Comment

    RSS Feed

    Categories

    All
    727 Sailbags
    Acadian
    Alex Asher
    Apizee
    AQTA
    Armor Lux
    Arnaudville
    Auray
    Austin
    Bagad De Lorient
    Bagad De Vannes
    Bagad Plougastell
    Baton Rouge
    Beat Generation
    Benjamin Franklin
    Bernard Hinault
    Bernez Rouz
    Bfm-business-tv
    Blueindy
    Bordier
    Boston
    Boston Globe
    Brasserie Lancelot
    Breizh Amerika Collective
    Breizh Amerika Profiles
    Breizh Amerika Store
    Breizh On The Road
    Breizh Tech
    Breizhup
    Brest
    Bretagne-Séché Environnement
    Bretagne Transamerica
    Bretons De NY
    Breton Shirt
    Brexit
    Brezhoneg
    Brittany Ferries
    Brittany News
    Bunny.money
    BZH Business
    Bzhg
    California
    CanalBreizh
    Carhaix
    Cedric Watson
    CES 2016
    CES 2017
    CES2019
    CES 2022
    Charles Kergaravat
    Chattanooga
    Chicago
    Cinémathèque De Bretagne
    Claripharm
    Cleveland
    CNN Travel
    Codofil
    Colm O'Riain
    Colorado
    Conference
    Consul Breton
    Copains Comme Cajuns
    Cork
    Craft Beer
    Credit Mutuel De Bretagne
    Crêpes
    CyberFestNoz
    Cycle Zydeco
    Dazzl
    Denver
    Deomp Dei
    Detroit
    Diaspora
    Digital Tech Conference
    Emojibzh
    Endangered Languages
    European Drone Film Festival
    Exposition
    Facebook
    Facetts
    Famileo
    Fañch
    Fañch
    Festival International
    Fest Noz
    Fete De La Bretagne 2015
    Fete De La Bretagne 2016
    Fete De La Bretagne 2017
    Fete De La Bretagne 2018
    Fete De La Bretagne 2021
    FIL
    Film
    Florida
    Food & Wine
    France3Breizh
    France3TV
    French Founders
    French Tech
    Frenchweb.fr
    Gaelic
    Garifuna
    Gastronomy
    Gâteau Breton
    Glenn Jegou
    Gourin
    Groix
    Guidel
    Henaff
    Hermione
    Hinault
    History
    Hotel Skipper
    Indigenous Tweets
    Interceltic Business Forum
    Interceltic Digital Day
    Interceltique
    InVirtus
    Ireland
    Irish
    Irish In NY
    Jack Kerouac
    Jay Thompson
    Jean-Yves Le Drian
    Jérémie Gallon
    JeSuisCharlie
    Joe Kyle Jr
    John Paul Jones
    Joseph-Yves Limantour
    Julien Le Mentec
    Kendalc'h
    Kerouac
    Kevin Scannell
    Klaxoon
    Kouign Amann
    Kouignut
    Lafayette
    La Grande Traversée
    Landerneau
    Las Vegas
    LeCeili
    Le Courrier De Floride
    Le Minor
    LesEchos
    L'ESPE De Bretagne
    LeTelegramme
    L'Indomptable
    L'Institut Franco Americain
    L'Institut Franco-americain
    Lionel Prigent
    Logpickr
    Lorient
    Lors Landat
    Louisiana
    LSU
    Made In BZH
    Manx
    Marque Bretagne
    Maryland
    Menhir
    Miami
    Mobile World Congress
    Morbihan
    Nantes
    Nazareth College
    NDMAC Systems
    Networking
    New Mexico
    New Orleans
    Newport
    NEWSLETTER
    New York
    Northern Ireland
    NY Mag
    NY Times
    Ouest France
    Paul Molac
    Philadelphia
    Philip Grossman
    Pledg
    Ploemeur
    Plougastel
    Pluvigner
    Pontivy
    Predicsis
    Produit En Bretagne
    Quiberon
    Quimper
    Radio
    Red Bull
    Regent
    Rennes
    Rise Of The Rest
    Rising Voices
    Roazhon Park
    Rochefort-en-Terre
    Rochester
    Roudouallec
    Rozenn Milin
    Saint Louis
    Saint Patrick
    Sammies
    Samuel LeHenanff
    San Diego
    San Francisco
    Santa Fe
    Scott
    Scottish
    Seattle
    Select USA
    SenX
    Simon Creachcadec
    Skol An Emsav
    Smart Cities
    Souffle D'Espoir
    Spotlight On Brittany
    Stal Breizh Ma Bro
    Star
    Startup
    Startups
    Statue Of Liberty
    St Goustan
    St Malo
    St Patrick
    Surf
    Survey
    SXSW
    Tall Ships America
    Tamm Kreiz
    Texas
    The Galway Inn
    Thomas Moisson
    Tulsa
    University Of New Orleans
    Vannes
    Vinifyed
    Virginia
    Washington DC
    Washington Post
    WBEZ
    WFMU
    Wi6labs
    Woleet
    Yann Rivallain
    Yaouank
    Year In Review
    Yorktown
    Youenn Gwernig
    Yves Le Roux
    Zachary Richard

    Blog Archives

    January 2023
    December 2022
    November 2022
    October 2022
    August 2022
    July 2022
    June 2022
    May 2022
    April 2022
    March 2022
    January 2022
    November 2021
    October 2021
    September 2021
    August 2021
    July 2021
    June 2021
    May 2021
    April 2021
    March 2021
    February 2021
    December 2020
    November 2020
    October 2020
    September 2020
    August 2020
    July 2020
    June 2020
    May 2020
    April 2020
    March 2020
    February 2020
    December 2019
    November 2019
    October 2019
    September 2019
    August 2019
    July 2019
    June 2019
    May 2019
    April 2019
    March 2019
    February 2019
    January 2019
    December 2018
    October 2018
    September 2018
    August 2018
    July 2018
    May 2018
    April 2018
    March 2018
    February 2018
    January 2018
    December 2017
    November 2017
    October 2017
    September 2017
    August 2017
    July 2017
    June 2017
    May 2017
    April 2017
    March 2017
    February 2017
    January 2017
    December 2016
    November 2016
    October 2016
    September 2016
    August 2016
    July 2016
    June 2016
    May 2016
    April 2016
    February 2016
    January 2016
    December 2015
    November 2015
    October 2015
    September 2015
    August 2015
    July 2015
    June 2015
    May 2015
    April 2015
    March 2015
    February 2015
    January 2015
    December 2014
    November 2014
    October 2014
    September 2014
    August 2014
    July 2014

    Breizh Amerika 

    is an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France.

    View my profile on LinkedIn
Picture
Subscribe to newsletter
Contact us : info@breizh-amerika.com
​

Copyright 2014 - All rights reserved - Breizh Amerika - Privacy Policy
  • Home
  • About us
  • Blog
  • Craft Beer
  • Diaspora Bretonne
  • Store
  • Breton USA History
  • Startup
  • The Collective
  • Contact Us
  • Kouign Amann
  • Podcast
  • Crepes
  • Brittany France
  • USA TOUR 2017
  • BZH Business
  • Hermione
  • Press
  • The Collective 2015
  • USA TOUR 2016
  • Computer Club