La Fête de la Bretagne, jusqu'au 21 mai, ce sont presque 250 manifestations. En Bretagne d'abord, et dans le monde. Comme à la Nouvelle-Orléans, où la musique tisse les premiers liens. Bourbon Street à La Nouvelle-Orléans, au coeur du quartier français. Partout des balcons en fer forgé comme à l'époque coloniale, des bars de chaque côté de la rue qui exhalent des airs de jazz, de blues, de country et bien sûr de musique cajun, très particulière de la minorité francophone de Louisiane. Dans cette ambiance exotique, la bombarde de Simon, c'est l'attraction, le son venu d'ailleurs, le son qu'on n'attend pas. Dans ce haut lieu du tourisme américain (27 millions de visiteurs par an), les Bretons de Breizh Amerika, l'association qui tisse des liens entre les USA et la Bretagne, ont voulu marquer à leur façon la Fête de la Bretagne. Sur scène, deux Bretons et trois Américains pour fabriquer un mix jazz-musique bretonne. « Ça swinge dans tous les sens » « Les gens sont hyperréceptifs, c'est un bonheur, ça swinge dans tous les sens », dit Simon, le saxo de Plougastel-Daoulas (Finistère). L'échange se prolonge autour d'un verre. L'occasion pour la délégation bretonne d'expliquer que la Bretagne et la Louisiane c'est le même nombre d'habitants, une économie tournée vers la mer, une musique traditionnelle riche et inventive. Enfin il y a la langue française parlée par 4 % de la population, le même destin que le breton et le gallo. La culture comme lien premier, c'est l'ambition de l'association Breizh Amerika. Charles Kergaravat, son président, né à New York de parents bretons et revenu s'installer en Bretagne, savoure les fruits de ces rencontres culturelles qu'il porte depuis trois ans : «Les Américains sont curieux. Ils veulent connaître d'autres musiques et savoir d'où ça vient. La musique bretonne a sa carte à jouer aux États-Unis. » Mais l'ambition de Breizh Amerika, c'est d'utiliser le ferment culturel comme passerelle économique entre les deux pays. Pendant que les musiciens préparent leur concert du soir, une autre partie de la délégation rencontre des partenaires économiques locaux : «L'économie de la Louisiane est tournée vers la mer, vers la haute technologie, vers l'excellence de la formation et vers la culture, ce sont les quatre piliers de notre développement », explique Grady Fitzpatrick, vice président de la métropole de New-Orleans. Des paroles qui plaisent à ses interlocuteurs bretons, avides de connaître les conditions d'installation aux USA. Plusieurs rencontres sont programmées dans la semaine avant de terminer vendredi par une rencontre festive autour de la Bretagne à La Fayette, haut lieu de la culture cajun. Source - Ouest France
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Invité par l'association Breizh-Amerika à aller représenter la Bretagne en Louisiane du 12 au 20 mai, à l'occasion de la Fête de la Bretagne, Simon Créachcadec, membre à la fois du bagad et du cercle celtique, va participer à une tournée musicale qui passera par la Nouvelle-Orléans et Chicago. L'invitation faite à Simon Créachcadec vient de sa qualité de multi-instrumentiste, puisqu'il joue entre autres de la bombarde, de la clarinette et du saxophone. Un univers très jazzy, qui lui permettra de rejoindre une formation de musiciens américains : un tromboniste, un contrebassiste et un percussionniste. Il chante aussi, et a les yeux qui brillent quand il pense à son départ, en espérant que Tanguy Soubigou, comme lui membre du bagad, le rejoindra dans l'aventure. Le jeune homme de 26 ans s'envolera dans une dizaine de jours vers Chicago, où durant deux jours, il apprendra à danser « breton » dans un festival au Old town music-hall. Il jouera également dans les bars, afin de faire connaissance avec les autres musiciens, les contacts n'ayant été pour l'instant que virtuels. Il va falloir apprendre à jouer et improviser ensemble car, ensuite, ce sera « New Orleans », avec réception dans une plantation pour une soirée dédiée à la Bretagne. Et puis il y aura Lafayette, Scott et Bâton-Rouge... Représenter la Bretagne Le thème général de cette rencontre est la « beat generation ». Et si celle-ci n'est pas vraiment synonyme de conformisme vestimentaire, cela n'empêchera pas Simon de défiler, habillé aux couleurs de Plougastel, sur la fameuse Bourbon Street. Le cercle celtique lui prête un costume pour l'occasion, et le bagad, une bombarde. L'association Breizh-Amerika, fondée par Charles Kergarvat, « le » breton de New York, est un projet en deux phases : l'une économique, avec un concours de start-up, et l'autre culturelle, dont le but est de réunir des musiciens de Bretagne et des USA. Le tout dans un esprit d'échange, de création et d'innovation musicale, afin de valoriser des traditions artistiques et linguistiques, et développer des liens de coopération de part et d'autre de l'Atlantique. Amorcée en 2013, à Manhattan, par une première expérience entre deux chanteurs bretons de kan ha diskan et des percussionnistes de la communauté Garifuna de New York, peuple originaire des Caraïbes et des côtes atlantiques sud-américaines, l'expérience se poursuit depuis en mélangeant les genres. Source-LeTélégramme Tous les ans, pour la Fête de la Bretagne, le Breizh Amerika Collective développe une création unique entre musiciens bretons et américains en leur permettant de collaborer et de partager traditions et cultures bretonne et du nouveau-monde. Cette année, cet échange se fera à Chicago et en Louisiane sur une période de 10 jours. Nous avons interviewé Simon Creachcadec sur ses impressions avant le grand départ. Simon, vous embarquez sur une tournée américaine. Une création entre musiciens bretons et américains. Quels sont vos sentiments? Mes sentiments sont inexplicables. Échanger, partager et créer avec des musiciens étrangers est tout simplement énorme pour moi. La barrière de la langue va tomber grâce à la musique. Nous nous comprendrons mieux musicalement que linguistiquement. C'est une expérience nouvelle pour moi. Et, de ce fait, une chance. Vous avez intégré le Breizh Amerika Collective. Il y a eu des musiciens bretons connus les années passée. Comment comptez vous laisser votre marque? En effet les années précédentes ont déjà été très riches musicalement grâce aux pointures bretonnes qui y ont participé. Je compte présenter mon énergie sans fin et mon swing sur les airs de Gavotte. Mais aussi ma voix (encore peu connue en langue bretonne) et qui à sa sonorité spécifique. Tanguy et moi arriverons à transporter nos spectateurs. Est ce que vous allez demander aux jazzmen américains d'interpréter une gavotte de Plougastel? Si oui, pourquoi pensez vous que cela soit important? Cela sera vu sur place avec Tanguy, Alex et les autres. Il faut laisser place à la création momentanée des fois. Car c'est de ces moments là que ressortent de belles choses. Plus d'infos sur le tournée : http://www.breizh-amerika.com/usa-tour-2017.html Film retraçant la tournée des 7 villes américaines de la Breizh Amerika Collective La tournée "BREIZH ON THE ROAD ... AGAIN" a présenté des spectacles à Detroit, à St Louis, à Chicago, à La Nouvelle-Orléans, à Lafayette, à Scott et à Arnaudville, en s'engageant et créant des liens avec des organisations et des acteurs locaux afin de développer de nouveaux réseaux et de nouvelles relations pour sensibiliser le public autour de la question la culture et de la langue bretonne qui sont sévèrement en danger, et pour promouvoir la Fête de la Bretagne à travers les USA. L'initiative «BREIZH AMERIKA COLLECTIVE» réunit des musiciens innovants de Bretagne et des États-Unis, sensibles aux traditions menacées, pour collaborer sur la création et à la production de nouvelle musique, tout en développant des liens transatlantiques durables de coopération et de compréhension. Breizh-Amerika en breton signifie Bretagne-Amérique (l'UNESCO énumère la langue bretonne comme gravement en danger). Film retracing the 7 city USA tour of the Breizh Amerika Collective
The "BREIZH ON THE ROAD...AGAIN" tour performed shows in Detroit, St Louis, Chicago, New Orleans, Lafayette, Scott and Arnaudville engaging and partnering with local community organizations and actors to foster new networks and relations while growing awareness for endangered Breton culture and language, and promoting the Fête de la Bretagne across the USA. The "BREIZH AMERIKA COLLECTIVE" initiative brings together innovative musicians from Brittany, France and the United States of America to collaboratively work to create and produce original music, bring awareness to endangered traditions, while developing durable Transatlantic links of cooperation and understanding. Breizh-Amerika in Breton language means Brittany-America (UNESCO lists Breton language as severely endangered). Jeudi soir au centre Kendalc'h, une cinquantaine d'adhérents ou sympathisants de la jeune association Breizh-Amerika ont participé à la soirée organisée au profit des sinistrés de Louisiane. La région a en effet subi, en août dernier, des pluies torrentielles entraînant des inondations sans précédent. Au moins treize morts, 30.000 habitants évacués, des milliers d'habitations et de véhicules détruits, la plupart des biens n'étant pas assurés... « A notre petite échelle, nous avons voulu montrer que la Bretagne était solidaire de nos amis cajuns, dont beaucoup sont originaires de notre région », explique Charles Kergaravat, président de l'association. La soirée a débuté par la projection d'un film documentaire réalisé en Louisiane lors d'un voyage en mai d'une délégation de Breizh-Amerika. Elle s'est poursuivie par un cocktail dînatoire animé au chant et à l'accordéon par Lors Landat et Thomas Moisson. Les fonds recueillis seront reversés à l'association caritative United Way of Acadiana qui oeuvre sur place. Source - Le Télégramme Des inondations sans précédent ont frappé la Louisiane au mois d'août...!
La catastrophe naturelle dans cet état du sud des Etats-Unis a provoqué des scènes surréalistes. Près d'un mètre de précipitation en quelques jours a noyé des villes entières voyant hommes, femmes et enfants ayant tout perdu se faire évacuer. Les inondations "sans précédent" après des pluies torrentielles ont atteint un pic d'intensité pour les secours en Louisiane : 60,000 maison endommagé, 30 000 évacués, 14 000 hébergés dans des centres d'accueil, et au moins treize morts. 80% des maisons détruites n'étaient pas assurées pour ce type d'innodations rares pour la Louisiane. Les familles sont dans le désarroi le plus complet! Le 15 septembre, Breizh Amerika organisera une SOIREE DE SOLIDARITE à Kendalc'h à Auray (1 rue de Suède - Porte Océane - 56400 Auray) de 19h à 21h30. Entree 10 euros. La soirée se composera d'un cocktail ainsi que du visionnage du film "Breizh On The Road...Again". La totalité des recettes de la soirée iront a l' oeuvre de charité louisianaise, United Way of Acadiana, pour aider les familles et la reconstruction. (http://unitedwayofacadiana.org) L'association propose des échanges économiques, culturels et touristiques entre notre région et leur pays. Dans le cadre du Festival interceltique de Lorient, Breizh Amerika a organisé la venue d'une délégation de personnes venant des États-Unis et d'Irlande. Cette délégation a été reçue hier, au conseil départemental du Morbihan à Vannes. Une occasion mise à profit par le président du comité de la Saint-Patrick de New York de remettre l'invitation pour la 257e parade de la Saint-Patrick 2018 aux États-Unis à Patrick Mahé, président du cercle des partenaires du bagad de Vannes. Lors de cette rencontre, élus du département et membres de la délégation ont évoqué la nécessité « de mettre en place des échanges économiques, culturels et touristiques entre les USA et la Bretagne ». Michael David Vincent, chercheur a Louisiana State University, a rappelé les liens particuliers entre cet état notamment et Belle-Ile. « Il faut voir s'il y a des opportunités. En tout cas, j'en suis convaincu... » Quant à Alasdair McDonnell, leader du Parti social-démocrate et travailliste depuis 2011, membre de l'Assemblée d'Irlande du Nord pour Belfast-Sud, il a rappelé sa « volonté de rester en Europe. Le Brexit est une folie. L'Europe est bonne, il faut travailler ensemble, travailler avec la Bretagne. » Source - Ouest France Ce matin, nous quittons la ville de « New-Orleans » pour la capitale de la Louisiane: Bâton-Rouge. C’est ici que fini officiellement le Mississipi qui se diffuse dans une sorte de delta formé d’innombrables bayous qui sont des routes navigables sur lesquels circulaient les premiers colons venus de France. Nous avons rendez-vous avec l’équipe de travail du Lieutenant-Gouverneur de l’état de Louisiane. Le Lieutenant-Gouverneur; Billy Nungesser, est le numéro 2 de l’Etat (State) et est notamment chargé du développement du tourisme en Louisiane, c'est pourquoi Breizh Amerika a mis un point d'honneur à le rencontrer ainsi que son équipe. Le Festival Interceltique de Lorient (FIL) ayant rejoint Breizh Amerika en tant que partenaire a également décidé de nous rejoindre et d'envoyer une délégation en Louisiane. C'est Lisardo Lombardia, directeur du Festival et Bruno Jaouen, vice-président du Festival qui se sont joint à nous. Ces derniers ont présenté le FIL dans le but de pouvoir effectuer des échanges dans le futur. Les collaborateurs du Lieutenant-Gouverneur ont été très attentifs aux atouts de Breizh Amerika ainsi qu'aux atouts du Festival Interceltique de Lorient; plus gros festival urbain d'Europe! Les collaborateurs ont été intéressés par le fait qu’il peut être un diffuseur de l’art et la culture cadienne comme par exemple le chanteur Zachary Richard qui était l’invité en 2015. Ceci a donc bien été noté par les représentants de l’état qui ont compris également que le Festival pouvait être un promontoire pour des échanges économiques et universitaires entre les deux régions. Breizh Amerika et son partenaire, le FIL, vont travailler en étroite collaboration pour développer une potentielle année des Etats-Unis au festival de Lorient d'ici 2020, Suite à cette rencontre, nous nous rendons à la Louisiana State University (LSU) dans le département « LSU AgCenter ». Rappelons que notre hôte Michel Vincent est chercheur dans ce même département. Ce département fait partie de la branche « Agricole et Agro-alimentaire » de la prestigieuse université. Ici, se réalisent des projets de conception et valorisation de nouveaux produits et de valorisation de l’agriculture de Louisiane. Gaye qui est en charge du Food Incubator nous reçoit dans son laboratoire et nous présente sa toute récente nouveauté à base de « cajuns pickles » : ce sont des cornichons tranchées, épicés et légèrement sucrés qui conservent tout leur croquant et qui pourraient bien accompagner des crudités ou même être dégustés à l’apéritif. Un potentiel pour la Bretagne selon elle. Gaye nous fait visiter également ses salles de laboratoire et nous fait savoir que le LSU AgCenter serait prêt à collaborer avec une université ou un organisme breton sur l’élaboration de nouveaux produits ou de valorisation de déchets agricoles. Par exemple, Michel nous confiera travailler sur la valorisation des biopolymères à base de végétaux renouvelables dérivés de la canne à sucre, matière première presque inépuisable en Louisiane. Ils nous ont ainsi présenté la fabrication de bouchons de bouteille de vin ou de cidre à base de biopolymères dérivés de la canne à sucre, premiers bouchons neutres en carbone au monde et qui rivalisent économiquement avec les nouveaux bouchons issus de produits pétroliers (remplaçant le liège), pas vraiment éco-responsables. Cette section de la LSU est une excellente source d’incubation pour des start-ups de l’agro-alimentaire qui souhaitent se développer aux Etats-Unis… Ensuite, nous avons rendez-vous pour déjeuner dans le restaurant de LSU avec le président du CODOFIL, Docteur William Arcenaux. Le Conseil pour le Développement du Français en Louisiane est une agence de l'État pour la promotion de l'usage du français (aussi bien français métropolitain que le français cadien) dans la population de Louisiane. Il n’y a plus qu’environ 200 000 locuteurs sur les 4 ou 5 millions d’habitants de Louisiane : En 1968, un décret d’un représentant (député) Louisianais, James Domengeaux, a décidé de « faire tout ce qui est nécessaire pour encourager le développement, l'utilisation et la préservation du français tel qu'il existe en Louisiane pour le plus grand bien culturel, économique et touristique pour l'État ». Le Codofil est très important puisqu’il veille à la qualité de l'enseignement du français qui est dispensé aux 70 000 élèves et étudiants francophones louisianais. A noter que le Consulat Général de France à La Nouvelle-Orléans et le Département d'Éducation de Louisiane sont partenaires du Codofil. Docteur Arcenaux, est professeur d’histoire au LSU, nous confiera avoir du sang breton dans les veines du côté de son arrière-arrière-grand-mère. Il a écrit plusieurs livres dont un sur l’histoire des Cadiens d'Acadie (sud de la Louisiane francophone et dont Lafayette est la capitale). LAFAYETTE, capitale de l’Acadie Nous nous rendons justement à Lafayette, ville principale de 110 000 habitants où a lieu chaque année le Festival International de Louisiane où l’on nous attend au Centre International avec Philippe Gustin, responsable-négociant international, pour une « table ronde » avec de nombreux entrepreneurs de la région décidés à rencontrer leurs homologues de Bretagne. Philippe est d’origine Belge mais il est tombé dans la marmite cadienne et dirige ce centre d’échanges économiques internationaux. Les échanges sont très prolifiques. Charles Kergaravat, fondateur et président de Breizh-Amerika, présente l’association et la délégation du Festival Interceltique de Lorient qui nous accompagne. Nous rencontrons Zachary Barker du LITE (Louisiana Immersive Technology Enterprise) qui est à l’affut des opportunitées économiques avec sa « Opportunity Machine » (Centre des Opportunités) et aussi Terry Huval de l’Université LSU, responsable de l’équipement en fibre de la région, qui nous explique avoir équipé en fibre optique toute la région de Lafayette en 3 ans seulement sans avoir eu besoin de passer par des aides gouvernementales. Il nous explique que le secteur était très déficitaire, voire même inexistant, en communication par fibre optique : aujourd’hui, l'Acadie est un exemple pour les autres régions désenclavées Américaines. Ce cablage en fibre optique apporte l’installation de nouvelles entreprises qui viennent s’y installer. Nous rencontrons également d’autres forces vives de Lafayette qui désirent réaliser des échanges économiques avec la Bretagne et pourquoi pas avec Lorient qui est une ville comparable et de même proportion. Par exemple, Rosemary Parisi, importatrice, qui importe déjà du vin de France mais aussi du « cidre bouché », est bien décidée à importer maintenant du « cidre bouché breton ». Elle fut aussi conquise par le pâté « Hénaff » qui était présenté en dégustation avant le concert du Breizh Amerika Collective. Elle souhaite maintenant rencontrer des représentants de la société bretonne Hénaff. Nous rencontrerons également Julie Bordelon, responsable de la communication par vidéo ou encore des représentants de la CODOFIL comme Charles Larroque et Carr Willkerson. Christophe Pilut, responsable communication du Centre International nous présentera également des responsables du secteur tourisme comme David Chéramie du Bayou Vermillon District et Céleste Gomez, directrice de "Saint-Landry Tourist Commision". Lafayette nous accueille les bras ouverts et nous auront l'honneur d'être nommés «Citoyens d’Honneur de la ville de Lafayette». La cérémonie de consécration a lieu avant le concert du Breizh Amerika Collective et c'est Philippe Gustin qui nous a remis les honneurs de la part de la mairie de Lafayette. Chaque représentant de Breizh-Amerika et représentant du Festival Interceltique de Lorient recevra individuellement un diplôme d’honneur de la Ville de Lafayette et représentant "l’hommage suprême" de nos hôtes envers nous et démontrant l’intérêt et l’espoir qu’ils investissent en nous pour représenter cette merveilleuse municipalité de Lafayette. S'en suivi le concert du Breizh Amerika Collective au Jefferson Pub au centre ville de Lafayette qui fut un succès au cours duquel tout le public se mit a danser en une ronde immense. Un de nos hôte acadien, Bryan, chantera même le Bro Gozh Ma Zadoù avec notre chanteur Lors Landat! They came from the edge of the Old World to the New. Their culture shaped America’s, in a quiet, unsung way, centuries ago. Just as most of us have forgotten the lost world of New France, we’ve forgotten that many of first European Americans were from Brittany, and had their own culture and ways. Now Brittany’s sounds, the Celtic language and the unique musical traditions of France’s northwestern reaches, are returning to the US as part of the second Breizh Amerika tour. This time, Breton artists will retrace the old river byways of trappers, traders, and adventurers, performing in Detroit, Chicago, St. Louis, New Orleans, and other American markets this May. “We think about Celtic music from Ireland, Scotland, or Wales, or we think about European folk traditions. Breton music is both,” explains Breizh Amerika’s instigator, American-raised, Breton-speaking Charles Kergaravat. “Brittany is a Celtic nation, but it also has influence from traditional music from across Europe. We’re a seagoing nation, so the music has been shaped by sailors from places like Ireland, Flanders and Spain.” Americans owe more to Brittany than a nod to some of the continent’s earliest European settlers. We can thank the coastal region of Brittany in Northeastern France for crêpes, as well as seafood magic, Pate Henaff, cider, Lancelot beer, butter, the breton striped shirt, the Interceltic Festival of Lorient (where thousands of musicians entertain hundreds of thousands of fans), and a distinctly Breton music tradition called Kan Ha Diskan (literally, “to sing and unsing”). This call-and-response animates Breton dance parties (fest noz) and makes for lively interactions on stage between musicians. Breizh Amerika is bringing a duo lauded at home for their close connection, Thomas Moisson (a young accordion idol who has played worldwide) and Lors Landat (an in-demand traditional singer who spent years learning from elder musicians). “The singer tell a story and it’s important to illustrate this story,” notes Moisson. “With Lors, the meeting is natural, and we don’t even need to look at each other to know that the other is going to do next. When we play, we test each other, we put ourselves in jeopardy. It’s the key to our music, to create an unique moment with a living music at each concert, a real sharing moment with the audience.” Part of this sharing moment will be respected bassist Julian Le Mentec (who has played with Goran Bregovich, Frigg, and Carlos Nunez) and American jazz trombonist and composer Alex Asher, who played on several of Beyonce’s Grammy-winning recordings, as well as with a slew groundbreaking bands. He and Moisson have been exploring the intersection of American jazz and Breton repertoire for years, a closer connection than one might think at first glance. Though big at weddings since the late 19th century, the accordion gained a foothold in 20th-century Breton music thanks in part to jazz. Brought back by economic migrants from cities like Paris in the 1930s, the chromatic accordion and its jazz manouche sounds became popular, and “it was the start of Breton swing,” says Moisson. Moisson has continued the untraditional tradition of his instrument, finding a hybrid accordion that combines the benefits of earlier diatonic and more recent chromatic instruments. It all pushes tradition in new directions, giving new dimension to sounds that many American listeners will find intriguingly familiar. Adding jazz to the mix means Breton artists can continue to keep tradition alive by innovating. “There’s a liberty to jazz, you have to step out of the regimented dancer-oriented folk music,” muses Kergaravat. “That’s going to be one of the most intriguing parts of the project, for the musicians and for the audience.” More info - http://www.breizh-amerika.com/usa-tour-2016.html |
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Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |