Woleet est une startup 100% made in BZH créée en 2016. Lauréat du concours Breizh Amerika Startup Contest en 2017, l’entreprise travaille sur le sujet de la confiance numérique dans son ensemble avec pour ambition de transformer les usages des entreprises en utilisant Bitcoin comme un notaire géant qui permet d’obtenir une confiance dans les flux de données qu’elles ont à gérer au quotidien. Woleet sort aujourd’hui Woleet Sign, une nouvelle application de signature électronique (le lancement est prévu très exactement ce jeudi 24 septembre à 9h00 heure française). Il est possible de soutenir ce lancement en faisant un « upvote » sur Product Hunt ici. Gilles Cadignan, PDG de Woleet, répond à nos 3 questions avant le lancement: Pouvez-vous nous parler de cette dernière innovation? Il s’agit de la première application de signature électronique qui utilise le réseau et la blockchain Bitcoin pour publier des preuves de signature électronique incontestables et vérifiables partout dans le monde sans aucun intermédiaire. A l’instar d'un Docusign, il est possible de signer soi-même ou demander la signature de clients, partenaires, fournisseurs ou collaborateurs très simplement en quelques clics. Il existe par contre plusieurs différences fondamentales avec les solutions de signature électronique classiques : - le document n’est pas uploadé vers notre plateforme et reste totalement confidentiel. Il convient donc de l’envoyer aux signataires par ses propres moyens (préférablement sécurisés) - il est possible de signer n’importe quel type de document sans aucune limitation de taille: on ne se limite donc pas au sempiternel PDF et on peut par exemple signer une archive ou même une vidéo de plusieurs gigaoctets. - une fois la signature complétée, une preuve est publiée dans la blockchain et une attestation contenant toutes les preuves opposables est renvoyée à chacun des signataires. Ces preuves ont l’avantage d’être totalement neutres et adaptables à toutes les juridictions en cas de litige. Comment la pandémie mondiale a-t-elle conduit à la création de nouveaux produits et à la mise à jour de produits chez Woleet ? L’épisode de la crise sanitaire a en effet accéléré notre volonté de travailler sur un outil permettant aux professionnels de continuer à travailler à distance. Durant le confinement nous avons fourni gratuitement sa version alpha à un FabLab de région parisienne qui fabriquait des masques bénévolement et qui a travaillé jour et nuit pour équiper les personnels soignants. Notre outil leur a permis de signer les bons de livraison des masques aux hôpitaux et ainsi assurer la traçabilité de chaque lot produit. Cette pandémie a démocratisé la visioconférence, le télétravail et a également permis à beaucoup d’entreprises de franchir le pas de la signature électronique. Cet outil est l’aboutissement de l'évolution de notre plateforme durant ces dernières années. Avec Woleet Sign nous tombons à point nommé dans ce contexte difficile qui sera favorable aux outils compatibles avec la distanciation sociale et la transition numérique. Quel type d'organisation devrait adopter ce dernier produit? L’outil Woleet Sign est particulièrement adapté aux PME et aux indépendants. Des cabinets d’architectes, des avocats, des artisans font partie de nos premières cibles. Ils pourront signer leurs documents RH, leurs bons de commande ou livraison, leurs contrats divers et variés. Les grandes entreprises elles, et les applications professionnelles de RH, immobilier, GMAO etc. seront plus intéressées par l’intégration de parcours de signature via notre API, très souple est moins onéreuse que les API de signature des leaders actuels du marché, avec en plus des possibilités de customisation complète aux couleurs de leur entreprise.
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Has there ever been a better time to learn a new language? The global pandemic and the social distancing that comes with it have lead many to add virtual learning into their daily lives. Now is your chance to learn the Breton language from home with virtual training sessions in English. Learn the Breton language in English from the comfort of your own home over the next year with a new program developed by Skol an Emsav. Skol an Emsav, based in Rennes, is a non-profit organization that has promoted the Breton language for adults for the last 50 years. They specialize in full-time training courses for the professionals, as well as weekly classes for the general public. With over 10 years of experience with online training, they decide that the time was right to offer a new program for English speakers. Breizh Amerika is partnering with Skol an Emsav to help get the word out to everyone in the world. If you are a Breizh Amerika member you even get a discount when you sign-up for the course! 💪 SKOL AN EMSAV - WEEKLY ONLINE CLASSES From September 2020 - June 2021 Duration : 30 weeks Course duration : 1h30 per week Cost for year : 200€ Breizh Amerika member : 10% discount Every week for an hour and a half over the course of 30 weeks you will be learning the basics of the Breton language through active teaching methods. An emphasis will be put on adapting Skol an Emsav's experience to your needs all year long. You will have your level recognized at the end of the year through the European language scale. The course will teach you how to introduce yourself, to speak about your family and your surrounding environment. More importantly, you will be having fun doing so! What is Breton language exactly anyway? For starters, Breton has nothing to do with French which is a Latin language. Breton is most similar to Welsh, Cornish, and Irish because it is from the Celtic language family tree. Breton was brought from the British Isles to what is now Brittany by migrating Britons during the Early Middle Ages, Since then, the language has been at the heart of the culture and traditions of Brittany, even while the French government has tried its best to make it go away. Those persistent efforts from French authorities has seen the number of Breton speakers decrease from over 1 million in 1950 to under 200,000 today. Breton is now classified as "severely endangered" by the UNESCO Atlas of the World's Languages in Danger. The grassroots work to create Breton language immersion and bilingual programs by locals in Brittany has been successful, and there are now as a result nearly 15,000 children learning Breton everyday. Now is your chance to learn a very cool celtic language from anywhere in the world. Why does it make sense to learn another language? 1. Give your brain a boost! 🧠 Breton is over a thousand years old and has its own intricate system of rules, structures, and lexis. Our brains like to be challenged and cope with complexity as it makes sense of and absorbs new patterns. Learning a new language helps develop cognitive thinking and problem-solving. The collective evidence from a number of such studies shows that the bilingual experience improves the brain’s so-called executive function — a command system that directs the attention processes that we use for planning, solving problems, and performing various other mentally demanding tasks. 2. Improve Memory & Multi-Task like a pro! 🤓 Learning a new language is like a workout for your brain. Jumping from one language to another and thinking in a different language helps sharpen the mind making us better multi-taskers. Studies have also shown that bilinguals may have a resistance to the onset of dementia, being diagnosed, on average, 4.5 years later than their aging monolingual peers. This may be due to the additional white matter bilingual speakers in the prefrontal cortex. White matter is made of nerve fibers and is a component of the brain that connects and carries signals between different regions. It appears that we can state that speaking multiple languages creates a more “connected” brain. 3. See the World Differently! 🌎 Being multilingual offers the advantage of seeing the world from different viewpoints, enhancing our ability to communicate in today’s globally connected world. Language learning gives us a sneak-peek into different worlds and cultures allowing us to be more flexible and appreciative of other people’s opinions and actions. When you learn the Breton language, you will not only get the change to discover a new culture, history, and people - you'll also get the chance of viewing the world with a Celtic lens. L'ancien vainqueur du concours Breizh Amerika Startup Contest 2017, Apizee, a annoncé aujourd'hui l'entrée à son capital, de Keyyo, filiale de Bouygues Telecom Entreprises. L’arrivée de Keyyo au capital va permettre à Apizee d’accélérer sa croissance en bénéficiant rapidement du savoir-faire reconnu de Keyyo auprès des TPE et PME et de celui de Bouygues Telecom Entreprises auprès des grands comptes. Apizee créée en 2013 par Michel L’Hostis et Frédéric Luart, à Lannion, berceau des télécommunications en France. Les solutions de visio-assistance d’Apizee, qui connaîssent depuis quelques mois une forte adoption dans le contexte du COVID 19 et de la digitalisation accélérée des entreprises, permettent d’apporter une assistance à distance dans des secteurs aussi variés que la santé, l’industrie, l’assurance ou la banque. Grâce à ces solutions, des experts (conseillers, agents, médecins, etc.) peuvent établir un diagnostic et apporter des réponses efficaces à leurs interlocuteurs comme s’ils étaient sur le même site. Les solutions de visio-assistance d’Apizee sont autant utilisées pour communiquer entre collaborateurs de l’entreprise, qu’avec des clients particuliers ou professionnels. Des entreprises françaises comme Safran, Caisse d’Epargne, Enedis, Groupe Atlantic et internationales comme le leader de la télémédecine allemand Deutsche Arzt AG, ont adopté avec succès la solution de visio-assistance d’Apizee. Michel L’Hostis, Fondateur d’Apizee souligne : « Ce rapprochement avec Keyyo et Bouygues Telecom Entreprises offre à Apizee de nouvelles perspectives de croissance pour devenir la solution souveraine Européenne de visioconférence et de visio expertise sectorielle sécurisée. » L'accélération annoncée devrait créer de nouveaux emplois à Lannion. Plusieurs offres sont déjà disponibles sur leur site web - https://www.apizee.com/fr/recrutement/ Leave it to a global pandemic for Brittany to have a summer packed with tourists. The annual summer French tradition of "les vacances" saw a grand exodus from Paris but much of the travel remained within the Hexagon. Staying close to home led many to test out the waters in Brittany. So much so that Brittany registered 54 million hotel night stays for July and August, 2nd only in France to New Aquitaine. All these new tourists also got to eat local, even some specialities that come from a can. Brittany, the most western region of France, has also been a bit different. From its unique language (Brezhoneg) that bears more of a ressemblance to Irish Gaelic than French, to strong musical traditions, but also to amazing food. A European powerhouse for agriculture and fishing, Breton cuisine delights with the simple goodness of the high quality locally sourced products. The inventors of the crepe have also taken over the world with the very decadent kouign amann. Canned Goods Chefs Keep in Their Pantries The mass of tourists were probably more interested in dining on some freshly fished langoustine missing out on a speciality that every Breton keeps at home. But Breton canned specialities have recently caught the eye of New York Magazine. The mix of a global pandemic and shelter-in-place has led to a renewed interest in fine canned goods and Brittany has some excellent ones. NY Mag, known for its long formats on American cultural and political life, selected the 52 best tinned goods that chefs keep in the their pantries. At the top of the list were the sardines from Les Mouettes d'Arvor and Pate Henaff. Henaff, a family affair since 1907, has a special place in Breton food hearts. The closely guarded recipe for this pate of the finest pork from Brittany blended with spices has always been there when Bretons have had a "petit creux". Helping to create a cult status from fisherman going on a long journey, apéro between friends or for those just looking for late night snack. Henaff is so renowned that US space agency NASA asked them to team up with French chef Alain Ducasse to design and package a “special occasion” menu of treats for astronauts heading to the International Space Station. Can't get to Brittany anytime soon? Check out Epicerie Fine Hénaff & Co. Beaucoup de gens croient que l’affaire Fañch, c’est à dire l’acceptation du tilde sur le n du prénom breton dans l’état civil français est une affaire classée. C’est totalement faux. Depuis Mai 2017, l’affaire Fañch a déclenché une tempête juridique et médiatique démesurée qui a largement dépassé les limites de la Bretagne. Fañch, c’est ce petit garçon né à Quimper à qui on a donné le nom de son grand-père. Mais le fait d’inscrire le tilde sur le n dans l’orthographe bretonne conventionnelle a déclenché les foudres de la justice. Le tilde menace « l’unité du pays » selon la juge de première instance de Quimper. « Le tilde n’est pas inconnu de la langue française » réplique la Cour d’Appel de Rennes. La cour de Cassation prétexte un vice de forme pour ne pas se prononcer. En 2020, l’affaire continue à mobiliser les hommes politiques bretons qui doivent franchir d’innombrables obstacles pour faire admettre l’évidence : le breton est une des langues de France et son orthographe doit être respectée quant au tilde il est bien utilisé dans la langue française depuis plus de mille ans. Bernez Rouz, président du Conseil Culturel de Bretagne a été un des premiers à produire des arguments convaincants sur cette affaire hors norme, en faisant appel à l’histoire des langue s française et bretonne mais aussi aux plus élémentaires droits de l’homme, aux droits linguistiques et culturels. Une affaire Fañch aux USAL’affaire Fañch est suivie de près par les média espagnols, portugais et basques. Car l’acceptation du tilde comme signe diacritique de la langue française signifierait la fin de l’ostracisme envers les prénoms et noms d’origine ibérique. L’affaire concerne aussi les États-Unis car la majorité des états n’acceptent que les signes diacritiques anglais, d’autres par contre acceptent d’autres signes diacritiques dont le tilde. Si 17,6 % des Américains sont d’origine hispaniques, certains états comme le Nouveau Mexique, le Nevada, l’Arizona dépasse les 30 %. Le débat fait rage en Californie ou l’Anglais est langue officielle de l’état depuis 1986. José Medina, un parlementaire hispanique a fait voter une loi pour reconnaitre le ñ dans les documents officiels par 69 voix pour et deux contre. Le gouverneur a jeté son veto sur cette loi, le 10 septembre 2017, c’est à dire au même moment que la décision du juge de Quimper. Cette fois ci ce n’est pas l’unité nationale de la Californie qui est en jeu mais un problème financier car il faudrait parait-il changer le système informatique d’enregistrement. C’est exactement le même argument qu’a avancé notre bien nommé ministre Nuñez devant le sénat. José Medina avait pourtant bien précisé que dans sa loi, tous les signes diacritiques étaient présents sur les claviers d’ordinateur, et ne demandaient donc aucun changement de matériel. Tous les arguments développés par le député californien sont en ligne. [Lire plus] Ils peuvent être repris mot pour mot pour défendre notre identité en respectant les prénoms d’origine, et l’orthographe des langues de France. Le tilde est un combat sans frontière ! 💪 ![]() FAÑCH : LE PRÉNOM BRETON QUI FAIT TREMBLER LA RÉPUBLIQUE Depuis mai 2017, l'affaire Fañch a déclenché une tempête juridique et médiatique démesurée qui a largement dépassée les limites de la Bretagne. Fañch, c'est ce petit garçon né à Quimper à qui on a donné le prénom de son grand-père. Mais le fait d'inscrire le tilde sur le "n" dans l'orthographe bretonne conventionnelle a engendré les foudres de la justice. Le mois d’août est celui où l’espace de quelques heures on se replonge en 1944, le temps de la commémoration de la Libération de la Bretagne par les troupes américaines pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais l’histoire n’est pas la mémoire et pour légitime que soit ce sincère recueil, il importe de rappeler que dans la péninsule armoricaine le conflit ne s’arrête pas lors de l’été 1944 et dure en réalité beaucoup plus longtemps. On pense bien entendu aux deux poches allemandes de Lorient et Saint-Nazaire qui ne se rendent qu’en mai 1945, c’est-à-dire à l’époque ou rentrent d’Allemagne prisonniers, requis du travail forcé et déportés ayant eu la chance de survivre au système concentrationnaire nazi. Mais il est une réalité dont la mémoire collective peine à prendre conscience : si pour les Bretons et les Bretonnes la guerre dure, c’est que les troupes, y compris libératrices, restent pendant des mois après la Libération en garnison dans la région. Et cette présence n’est pas sans conséquences sur l’environnement. C’est ce que rappellent avec acuité quelques précieux documents conservés aux Archives municipales de Pontivy, dans le Morbihan. Dommages causés à un champ Tout débute dans les tous premiers jours du mois de janvier 1945 quand le maire de Pontivy, l’ancien commandant des Forces Françaises de l’Intérieur, et par ailleurs radical socialiste, Edmond Gousset, reçoit les plaintes de quelques-uns de ses administrés qui, propriétaires terriens, ont à souffrir d’importants dégâts causés à leurs champs par les troupes américaines qui y tiennent garnison. Trois terrains, tout particulièrement, semblent avoir souffert. Ensemencés de trèfle, plante nécessaire à la nourriture du bétail, ils ont été « occupés et parcourus en tous sens par des camions ». A cela doit être ajouté ce qui a été directement prélevé chez ces propriétaires. L’un d’eux affirme par exemple souffrir d’un préjudice se montant à 9 000F, somme représentant 15 000kg de paille et de foin ainsi que 250 fagots de bois, que l’on imagine employés pour chauffer les soldats américains. Il est également question des dégâts engendrés par un certain nombre de « feus de bivouac ». Mais il y a plus grave. Certains vergers semblent avoir été grandement endommagés par cette présence militaire et des pommiers coupés, ce qui suspend la récole à venir mais bien d’autres encore avant que les arbres ne puissent de nouveau produire. Un autre cultivateur, enfin, craint de ne plus pouvoir travailler son champ tant celui-ci est jonché… de grenades. Une situation normale Rappelons bien que la réalité historique décrite par ses archives renvoie à une double permanence anthropologique de l’homme en guerre : non seulement l’activité militaire créé des dégâts, et notamment au sein du monde agricole, mais la tentation est forte pour ces paysans de réaliser un substantiel profit sous couvert d’indemnisations. Cette réalité n’est donc ni propre aux Américains ni même à la Seconde Guerre mondiale. Pour s’en convaincre, il suffit d’ailleurs de se reporter à l’intitulé de la liasse 2 H 7 des Archives municipales de Pontivy, celle-là même où sont conservés les documents qui nous intéressent ici : « Dégâts causés par les troupes 1796-1980 ». Autrement dit, c’est là une réalité observable de tous temps et le phénomène est par exemple bien documenté pour les grandes manœuvres auxquelles l’armée française des années 1880-1914 s’astreint périodiquement. C’est un fait : pour les civils, l’activité militaire est source de nuisances, qu’il s’agisse de manœuvres d’entrainement ou de l’accueil de Libérateurs. Toutefois, dans le cas présent, il n’est sans doute pas impossible de soupçonner de la part des paysans morbihannais une sorte d’effet d’opportunité basé sur l’image d’opulence et de richesse généralement associée aux Américains. Là n’est du reste pas un phénomène propre à la Seconde Guerre mondiale et nous avons même, au contraire, été amenés à envisager en d’autres colonnes la présence américaine en Bretagne au cours de la période 1917-1919 sous la forme d’un « âge d’or » tant le Doughboy est associé, dans les représentations mentales ayant alors cours, à un individu aux moyens financiers quasiment illimités. Au début de l’année 1945, l’évaluation des dégâts est d’autant plus délicate que les troupes sont encore sur place, ce qui bien entendu complique considérablement la tâche et permet de pratiquer assez librement une certaine inflation. Malheureusement, l’historien n’est pas en mesure de déterminer quel est le « juste prix » des fourrages et bois prélevés sur les champs de ces propriétaires pontiviens. Tel propriétaire, par exemple, se plaint au début du mois de janvier 1945 d’un « préjudice considérable pour l’avenir de la bonne marche de [s]on exploitation ». Pour autant, force est de constater que la documentation ne permet pas d’en donner une idée chiffrée. Tout juste pouvons-nous prendre acte de l’écart entre la somme réclamée par l’un des plaignants, 9 000 francs, et ce que les « officiers commandant les troupes américaines » proposent à titre d’indemnisation : 3 000 francs. Un aspect oublié de la Seconde Guerre Ces quelques documents conservés par les Archives municipales de Pontivy nous dévoilent un aspect oublié de la Seconde Guerre mondiale et invitent à une histoire environnementale de la présence américaine dans la péninsule armoricaine sur la période 1944-1945. Pour le dire autrement, il s’agit de resituer ces soldats étatsuniens dans l’espace et dans leurs interactions avec la nature. Mais le propos ne peut se limiter à ce seul constat. Le coût, y compris sur le plan écologique, apparaît en définitive relativement peu élevé pour qui veut bien se rappeler la tyrannie exercée par le IIIe Reich et l’évaluation des dégâts semble difficilement dissociable de la nationalité des militaires désignés comme responsables. Non seulement ils sont vainqueurs, et donc en grande position de force, mais Américains, ce qui renvoie à un imaginaire d’opulence. Et c’est sans doute là, en définitive, que ces archives deviennent réellement intéressantes. Elles rappellent en effet que la Libération est une période sans doute moins harmonieuse qu’on veut bien le dire, y compris en ce qui concerne les rapports de la population civile aux troupes américaines. Ainsi, l’un des plus vifs reproches qui est formulé à leur égard est qu’ils s’installent sans aucune demande préalable, plaçant devant le fait accompli la population. Enfin, ces archives mettent en lumière les grandes difficultés financières auxquelles sont confrontés les Bretons et les Bretonnes. Car si les dommages sur les champs de trèfles sont aussi préoccupants, c’est qu’ils hypothèquent la nourriture du bétail et viennent ajouter aux difficultés d’un secteur agricole déjà considérablement éprouvé par le conflit. D’où la tentation de tirer profit du Libérateur américain. par Erwan Le GallDocteur en histoire contemporaine, chercheur associé au Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC EA - 4451 / UMS 3554) et enseignant à l'Université catholique de l'Ouest-Bretagne-Sud, Erwan Le Gall est chargé de la vulgarisation de la matière culturelle de Bretagne à Bretagne Culture Diversité. Les amateurs de bières houblonnées ont classé la Breizh Amerika parmi les meilleures IPA de Bretagne7/29/2020 La Brasserie Lancelot et Breizh Amerika fêtent aujourd'hui les 2 ans de la Breizh Amerika Craft Beer! Il y a deux ans, nous avons lancé la Breizh Amerika Craft Beer, une idée née dans le plus ancien bar de New York City. Nous voulions dire au monde que la Bretagne était une des meilleures régions brassicoles. Mais nous voulons aussi faire une bière artisanale différente. Une bière artisanale qui réuni les deux côtés de l'Atlantique pour le plaisir de tous. En utilisant du malt biologique provenant d'agriculteurs bretons et les meilleurs houblons biologiques des USA, nous avons conçu une bière rafraîchissante, au goût et style "Breizh-Amerika"! Les amateurs de bières houblonnées l'ont classée parmi les meilleures IPA de Bretagne.❤️ Voici où vous pouvez la déguster👇 LORIENT Tavarn Ar Roue Morvan (1 Place Polig Montjarret, Lorient) VANNES Dédale Café (8, rue du Commerce, Vannes) RENNES MOD KOZ (3 Bis rue Duhamel, Rennes) BREST La Fabrik 1801 (Ateliers des Capucins, Brest) LOCMIQUÉLIC La Cave des Gourmands (2 Rue Léon Blum, Route de Port-Louis, 56570 Locmiquélic) PLOUHINEC Les Côtiers (Pors Poulhan, 29780 Plouhinec) CARNAC Le Petit Bedon (106 Avenue des Druides, 56340 Carnac) VANNES Le Kuta (21 Rue Marcellin Berthelot, 56000 Vannes) QUIMPER Ceili Pub (4 rue Aristide Briand, Quimper) BREC'H Bar Breton (6 Rue Georges Cadoudal, 56400 Brech) PLOUESCAT Enez Eog (2 Rue du Port, 29430 Plouescat) NANTES Tavarn Breizh (47 quai de la Fosse, Nantes) LANDERNEAU Le Keltia (11 Rue du Pont, Landerneau) BREST L'Arena (195 Quai Eric Tabarly, 29200 Brest) SAINT-LYPHARD (44) Le Gaëlic's Pub (3 Place de l'Église, 44410 Saint-Lyphard) ERDEVEN Les Menhirs (17 Rue des Menhirs, 56410 Erdeven Learn more ! 🍻 Jay Thompson a commencé dans la voile à un âge précoce dans sa Californie natale d'où il est parti en solitaire pour le tour de monde, le voyage a duré une décennie couvrant plus de 20 000 miles nautique dans le Pacifique, les Caraïbes et l'Atlantique, il a fondé une famille et de vastes expériences, y compris de la compétition sur beaucoup de types de bateaux de course et la conception / construction de nombreux navires différents. Actuellement basé dans le Morbihan, il pilote un prototype foiler de la classe Mini 6.50 conçu par Guillaume Verdier que Jay a lui-même construit pour participer au circuit européen et à la course acclamée Mini Transat. Nous nous sommes assis avec Jay pour lui poser trois questions👇 Comment un Américain de Californie se retrouve-t-il en Bretagne pour participer aux courses de haut niveau? "Comme j'ai commencé à m'intéresser d'avantage à la voile, en particulier à la voile de course au large, j'ai inévitablement été attirée par ce petit endroit en France sur la côte bretonne où toutes les technologies et les connaissances des bateaux de course sont. Donc, si vous voulez participer avec les meilleurs, vous devez vous rendre là où sont les meilleurs. Depuis que j'étais jeune, je rêvais de venir ici, à la Mecque de la course au large. J'ai suivi le Vendée Globe et d'autres courses de loin en naviguant avec ma famille et nous avions prévu de rejoindre l'Europe et de m'installer en Bretagne pour poursuivre cette profession. Après une décennie et 4 enfants, nous sommes arrivés et cela fait 4 ans que nous sommes ici en Bretagne où je travaille en tant que préparateur pour les Imoca60 et où j'ai construit mon Mini6.50." Pouvez-vous nous parler de ce nouveau projet et de ce bateau? "Depuis trois ans, je construis un prototype de 6,5 mètres, c'est l'un des plus petits prototypes de navigation au large qui vous permet d'expérimenter avec la technologie autant que possible en raison de la petite taille, nous avons donc créé un bateau qui est un bateau volant. Nous avons travaillé avec Guillaume Verdier pour vraiment essayer de faire avancer le niveau de ce qui est possible sur ce nouveau type de bateaux à foils en utilisant la technologie actuelle pour essayer de créer une plate-forme vraiment innovante, c'est un projet de recherche et développement à coup sûr." Que prévoyez-vous pour les prochains mois? Des compétitions? "Cette année pour nous est vraiment une année de découverte, tout nouveau prototype et surtout le type de bateau que nous avons construit va prendre un certain temps pour pouvoir comprendre et régler tous les petits détails, donc cette année je participerai à 2 courses, la première course est en août et je partirai des Sables d'Olonne, ce sera essentiellement un tour de Bretagne avec trois étapes différentes. La deuxième course sera la Mini en Mai qui part de la Trinité-sur-mer, une boucle de 500 milles, ce sont les deux plus grandes course de cette année au programme plus court (en raison de Covid19). Ensuite, je sortirai le bateau de l'eau et commencerai un chantier d'optimisation. J'aurais appris pas mal avec ces deux courses et je vais pouvoir faire quelques changements et naviguer un peu plus car pour moi mon véritable objectif est le Mini Transat 2021 qui part en octobre prochain, donc j'essaie de rester concentré pour cette victoire." As statues come down around the world, a sleepy town in the center of Brittany, France saw a new Statue of Liberty installed in the heart of the city. Gourin and its 3,800 inhabitants had to be surprised while buying their baguettes this Wednesday morning as a handful of municipal workers lowered a 3 meter high replica of Lady Liberty unto a waiting stone pedestal without any fanfare nor celebration. Gourin and the surrounding towns in the Morbihan have a strong connection to the United States as the region was part of the largest story of emigration in Western France over the last 120 years. Over 100,000 Bretons from the area crossed the Atlantic in search of the America dream with numbers peaking between 1950-1960. For many newcomers to Gourin the memories of this American history and connection were fading at the same rate as a small resin Statue of Liberty that no longer could weather the Breton winters. This original resin statue had been given by Air France to the city in 1986. Last summer, a crowdfunding campaign on Kengo was launched to finance a new bronze version of Lady Liberty that would renew Gourin's reputation as the American capital of Brittany. Over 300 donors generously participated in financing the 70k euros needed to caste a bronze statue of America's greatest symbol of democracy, justice, freedom and friendship with France. The global pandemic halted the planned delivery of the new statue delaying a planned ceremony that was schedule to take place in the early spring. A new Breton symbol of friendship with the USA History is usually written by the victors and the Breton story is very often absent from French history books. Brittany's place and historical connection with America is a unique one with a host of stories and individuals helping to unite both areas. An annual summer exposition by Bretagne Transamerica in Gourin highlights these stories from the American Revolution to modern times. The symbolism of a new statue to Breton and American friendship carries even greater weight today as many monuments' place and significance are being reconsidered and reevaluated. The new Statue of Liberty of Gourin opens a new chapter for greater relations and cooperation between Brittany and the USA while ensuring the preservation of the story of thousands of immigrants that struggled in the hopes of a brighter future. The pomp and ceremony that many expected for her arrival has been postponed due to the global pandemic but the mayor's office has stated that a special event is being planned for the latter half of 2020. 🗽Learn more about Brittany & US history. Chaque année, Breizh Amerika sélectionne les startups bretonnes les plus innovantes pour les envoyer une semaine à NYC au coeur de la Silicon Alley. Quatre startups de Bretagne se sont rendues à New York il y a quelques mois dans le cadre du Breizh Amerika Startup Contest. Objectif ? Suivre une formation intensive dans un accélérateur américain avec en ligne de mire la possibilité d’y rencontrer de potentiels investisseurs, découvrir des opportunités d'affaires, comprendre la culture business à la américaine, établir des liens commercial, faciliter l'expansion, et conquérir de nouveaux marchés. Une semaine intense mais les 4 startups bretonnes ont impressionné plusieurs membres de la scène tech new yorkaise et ont acquis une mine d'informations pouvant les aider dans leurs futurs plans d'expansion. Découvrez leurs retours et feed-back! 🚀 Logpickr👇 https://lnkd.in/gxwbskE SenX👇 https://lnkd.in/gBz_R7p InVirtus Technologies👇 https://lnkd.in/giDgfSW Famileo👇 https://lnkd.in/gWNGTm2 Pour plus d'informations sur le concours >> Breizh Amerika Startup Contest |
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February 2021
Breizh Amerikais an organization established to create, facilitate, promote, and sponsor wide-ranging innovative and collaborative cultural and economic projects that strengthen and foster relations and cooperation between the United States of America and the region of Brittany, France. |