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The Stars and Stripes first saluted in Brittany

2/14/2021

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​Spend any time in the United States and you will immediately learn that Americans have a very patriotic attachment to the American flag and national anthem. Do you the history of when the Stars and Stripes was officially recognized by a foreign power? And did you know that it happened in Brittany, France?

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​On this day on February 14, 1778, French Admiral de La Motte-Picquet's fleet was anchored in the bay of Quiberon in Brittany. The French Royal Navy was guarding its strategic port of Lorient and fishing and trading ships in the area faced with growing English threats.

Also in the area was the USS Ranger, an American sloop of war armed with 18 guns, commanded by John Paul Jones. Jones had been aggressively hunting English ships along the coasts of Brittany and then receiving resupplying assistance in Breton ports.. That day, the USS Ranger sailed from Quiberon with a flag with red and white stripes on her stern, adorned with 13 stars on a blue background. This was the new star-spangled banner, the Stars and Stripes, which the young American nation had adopted on June 14, 1777.

At the site of the French fleet the USS Ranger fired a salute of thirteen cannon shots, as many as the number of US states. Admiral La Motte-Picquet, aboard the Robuste, a 74-gun vessel, responded with nine shots, the regulatory figure at the time for an independent republic. In doing so, he officially recognizes the United States of America. It is the first time that the American flag has been entitled to the military honors from another country.


The symbolic event was larger relayed across Europe and greatly angered the British crown. This salute at sea from a French ship, however, had the effect of recognizing the independence of the United States by France. 

On March 20, 1778, Benjamin Franklin, one of the drafters of the United States Declaration of Independence, who landed a few months earlier in the port of Saint-Goustan, in Auray, was received by Louis XVI. The king agrees to offer him the official support of France and announces his entry into war against the English, alongside the Americans. 
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La langue bretonne sur une carte de New York

2/7/2021

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Queens street art
Sunnyside, Queens art by Sen2

La région métropolitaine de New York est le centre urbain le plus diversifié sur le plan linguistique au monde, probablement dans l'histoire du monde.
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Sur la base d'une décennie de travail, Endangered Language Alliance a cartographié quelque 650 langues et dialectes sur plus de 1000 sites importants dans la région, y compris des quartiers, des institutions communautaires, des restaurants et d'autres endroits où il y a ou était au moins un locuteur. Il s'agit de la première carte détaillée de la ville produite par un linguiste.
La carte a été publiée en décembre 2019 - cité dans Time Out, Gothamist et ailleurs, et notée dans le New York Times - pour coïncider avec l'Année internationale des langues autochtones organisée par l'ONU et la préparation du recensement critique américain de 2020. 

La carte s'engage à représenter un grand nombre des langues plus petites, minoritaires et autochtones qui sont principalement orales et qui n'ont ni visibilité publique ni soutien officiel. Il représente l'effort continu d'ELA pour s'appuyer sur toutes les sources disponibles, y compris des milliers d'entretiens et de discussions, pour raconter l'histoire continue des nombreuses langues et cultures de la ville. Les modèles qu'il révèle - le regroupement des langues ouest-africaines à Harlem et dans le Bronx, un microcosme de l'ex-Union soviétique dans le sud de Brooklyn, la diversité multilingue des langues asiatiques du Queens, pour n'en nommer que quelques ville où un seul bâtiment ou bloc peut accueillir des locuteurs de dizaines de langues du monde entier.
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Le Breton dans le Queens et le West Side


​Queens, NY est un quartier où se sont installés de nombreux immigrés bretons. A tel point que lorsque la Endangered Language Alliance a dressé la carte des milliers de langues menacées parlées quotidiennement à New York, elle a ajouté le breton dans le Queens.
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[Video] Sur les traces du « Consul Breton » de New York

12/12/2020

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Consul Breton de Ny
Video Consul Breton de NY


Découvrir l'histoire inconnue du gangster Breton de New York avec Breizh Amerika et Olivier Le Dour. 

Entre 1927 et 1930, Yves LeRoux fut peut-être le plus connu des Bretons de New York. Dans son bar clandestin, « Le Consul breton », ses compatriotes immigrants n’étanchaient pas seulement leur soif… ​L’heure de gloire d’Yves Le Roux sonne en 1928 et 1929, dans le New York de la prohibition où son bar clandestin (son speakeasy),

Le Consul Breton, est le rendez-vous des Bretons de New York, à la recherche d’un coup à boire, d’un coup de main, d’un emploi, d’un logement, de nouvelles du pays ou … d’une jolie femme. Yves Le Roux est au centre de ce réseau, mais côtoie aussi la pègre new yorkaise qui l’approvisionne en boissons alcoolisées illégales. Il affirmera même avoir eu de bonnes relation avec ... Al Capone lui-même.
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727 Sailbags conquiert des mers agitées et de nouveaux marchés aux USA

12/8/2020

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727 Sailbags

​Reconnue dans le monde entier comme l'un des hauts lieux de la voile, la Bretagne abrite également une multitude d'entreprises de tech et de textiles qui placent les océans et l'éco-responsabilité au cœur de leurs modèles économiques.

Nous nous sommes entretenus avec Nicolas Veto, président de 727 Sailbags pour en savoir plus sur la façon dont ils naviguaient dans les mers orageuses de la pandémie mondiale et sur leur récente expansion en Amérique du Nord.


Parlez-nous de 727 Sailbags et de son lien avec la voile?

Chez 727 Sailbags, nous collectons les voiles qui ont parcouru les océans et nous les recyclons en sacs et vêtements à la mode ou en accessoires de décoration uniques. Une étiquette cousue sur le produit raconte l'histoire de la voile, ses voyages, les courses auxquelles elle a participé, le type de bateau dont elle est issue. Chaque produit est une connexion à un voyage, une aventure.


Comment votre entreprise a-t-elle dû s'adapter pendant la pandémie mondiale?

Nous avons été durement touchés car nos magasins et concessionnaires ont dû fermer pendant des mois, et presque tous les grands événements nautiques avec lesquels nous sommes partenaires ont été annulés, à l'exception de la Solitaire du Figaro et du Vendée Globe. Cependant, nous avons décidé de prendre des risques, et alors que d'autres sociétés suspendaient leur expansion, nous avons décidé d'ouvrir 3 magasins en pleine crise: à Deauville, à Cannes et aux USA à Annapolis, Maryland. N'est-ce pas ce que nous apprennent les meilleurs skippers de course au large? Vous n'avez pas toujours un moyen de contourner la tempête, vous devez parfois y faire face et vous jeter dedans. C'est ce que nous avons fait.


Pourquoi avez-vous décidé d'ouvrir un nouveau magasin aux États-Unis en plein milieu d'un lock-out?

En recyclant les voiles, nous nous engageons à réduire les déchets et à préserver notre planète. Cet objectif peut être partagé par des personnes du monde entier. Notre lien avec la voile nous a fait nous tourner vers le pays qui a vu naître l'America's Cup et qui abrite 4 millions de marins pratiquants, avec un magnifique littoral s'étendant sur plus de 12 000 milles. Quelle magnifique cour! Nous avions jeté notre dévolu sur Annapolis, MD, sur la baie de Chesapeake, un cadre emblématique de la communauté américaine de voile et nous avons trouvé un bel emplacement phare au bord de l'eau. Nous avions l'endroit que nous voulions! Nous ne pouvions pas laisser le confinement nous priver de cette excellente base de croissance aux États-Unis.


A quoi devrions-nous nous attendre pour 727 Sailbags dans les mois à venir?

Après le succès de nos sacs réalisés avec les voiles d'Eric Tabarly, nous lançons une marque Homme ERIC TABARLY en hommage au légendaire marin breton. Avec l'aide de sa femme et de sa fille, Jacqueline et Marie, nous avons conçu une collection de prêt-à-porter inspirée de la vie et de la passion de ce navigateur de légende qui est un exemple pour toutes les générations de marins. Les pulls, confectionnés en 100% laine mérinos, sont fabriqués dans le Morbihan et nos sacs et accessoires sont fabriqués à la main dans notre atelier de Lorient, dans la Sailing Vallée française.


727 Sailbags vient de lever 1 million d'euros pouvez-vous nous en dire plus?
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Bien que n'étant qu'une PME d'une trentaine de personnes avec un Chiffre d'Affaires de 2,7 M€, nous avons la compléxité d'un groupe. Nos acitivités incluent du design et développement produits, de la production, de la distribution sur des canaux très variés: Web, Magasins, revendeurs partenaires, présence sur des salons, personnalisation de produits pour les entreprises, etc. Cette complexité nécessite des ressources. D'autant plus que nous souhaitons faire partager notre passion et notre engagement pour une consommation raisonnée avec des produits upcyclés au-delà des frontières françaises, partout où il y a des passionés de voile et des gens qui aiment la mer. Nous avons eu l'immense chance de trouver des actionnaires qui sont bien plus que des investisseurs: ce sont des passionnés, qui partagent nos projets et ont eu le courage de se lancer avec nous en pleine période de turbulence sanitaire.
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Savoir plus
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The Brittany Flag Emoji Not Yet Approved!

12/2/2020

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EmojiBZH
@yohancapbreizh

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​Despite the resounding success of the #EmojiBZH international campaign on Twitter with over 405,000 mentions in just one month, the Brittany flag emoji was not yet approved by the Unicode Consortium. The organization www.bzh recognizes this decision, but is calling on Unicode for an explanation with the hashtag #WhatMoreDoYouNeed, as it raises questions about the attribution of emojis and cultural diversity.

In some regions in Europe such as England, Scotland, Wales, Catalonia, the Basque Country, Bavaria, and Brittany, or states in Northern America, such as California, Texas, and Quebec, people have inherited and enriched a strong culture in addition to another national identity. Regional flag emojis let residents proudly wear their identities on the web and promote their heritage and cultural diversity, and also initiate numerous online conversations.

The Unicode Consortium, which coordinates the creation of emojis with the big internet platforms (Google, Apple, Facebook, etc.) paved the way for regional emojis by creating, in 2018, the first English, Welsh and Scottish flag emojis. But does Unicode really leave room for requests from other European regions, such as Brittany?

The Brittany flag emoji dossier submitted for the latest Unicode update (14.0) was rejected, despite a successful campaign that received widespread popular support on Twitter at the beginning of 2020. This raises the obvious question of “why?” as new flag emojis are only approved for release if they meet certain conditions, one of which is an assurance upfront of their popularity and frequency of use. However, the ​#EmojiBZH international campaign launched on Twitter on 13 January 2020, generated 405,886 Brittany flag emoji mentions on the platform in just four weeks!

Mobilising Bretons from all over the world, the Brittany flag hashflag has received more mentions on Twitter than the average monthly mentions for other flag emojis such as the Scottish (384,156), Greek (367,257), Danish (351,966), Welsh (208,448) and Lithuanian (58,708) flags2.

Over the same period, #EmojiBZH reached 6th place on Twitter’s worldwide trends and was ahead of #Netflix (347,171 mentions), #OnePiece (293,665) and #Apple (253,586). Memes have taken over social platforms, with some brands even picking up on the subject (​Interflora,​ ​Oasis​, M​ onoprix​, and ​Xbox)​ .
As the Brittany flag emoji is way ahead on mentions among 5,000 potential regional flags listed by Unicode – enter the hashtag #WhatMoreDoYouNeed.
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#WhatMoreDoYouNeed ?

One of Unicode’s objectives is to reflect the world’s cultural diversity, which includes flags that represent regions and their culture. The consortium actually mentions the flag emojis for Texas, Catalonia and Brittany a​ s the most prominent examples.
What more do you need to decide to add a regional flag emoji which is guaranteed to be widely used and enjoys the support of its country’s public authorities? Is there a cultural bias which prevents Unicode from selecting submissions that come from Europe, where citizens hold their region and its culture dear? Given that emojis are a global means of communication, how can we ensure that the emojis reflect cultural diversity when most of 
them currently evoke American culture? ​


□.@unicode #WhatMoreDoYouNeed ?
Thread about our #EmojiBZH proposal:

- 405,886 Brittany flag emoji have been created in ONE month
- It was used more times than 20 other □□ countries flags emojis
- Proposal supported by Brittany & the □□ State

➡️ https://t.co/dpd9FfbT4D (1/4) pic.twitter.com/uhi0MZUqAn

— emojibzh (@emojibzh) December 1, 2020
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Sur La Piste Des Emigrants Bretons En Amerique

11/25/2020

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Au sommet de l’Empire State Building
Au sommet de l’Empire State Building

Les liens historiques entre la Bretagne et les États-Unis sont toujours forts, notamment grâce à une forte émigration depuis le centre de la Bretagne.

Pour mieux comprendre ce que ces immigrants ont vécu en arrivant en Amérique, nous partageons cet extrait du bulletin « PENN-AR-BED » de 1953.

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SUR LA PISTE DES EMIGRANTS BRETONS EN AMERIQUE

Waldorf-AstoriaWaldorf-Astoria

A la fin du XIXe siècle, ils ont débuté comme ouvriers agricoles ou comme jardiniers dans les riches propriétés des environs de Lenox dans le Massachusetts, puis, à l'exemple des Bretons de chez nous, ils sont allés se fondre dans le prolétariat des grandes villes américaines, particulièrement à New-York et dans sa banlieue.

Curieuse destinée que celle de ces paysans des Montagnes Noires, jetés hors de leur aire natale par la nécessité et la force de leur vitalité, et qui luttent de .toute leur énergie dans les ·hôtels ou les usines de la première ville du monde.


Avec un ancien des grands hôtels de New-York


On peut dire que 3 Bretons sur 4 travaillent dans les hôtels de New-York, les uns comme garçons de salle, aides-cuisiniers, cuisiniers ou sous-chefs dans les plus beaux établissements, les autres comme serveurs ou garçons dans les restaurants de deuxième ordre ou dans les cafés. 

A l'origine de cette spécialisation inattendue des paysans des Montagnes Noires, nous trouvons M Louis Sanséau, qui fut secrétaire de mairie à Leuhan pendant plus de 25 ans, et ses frères qui émigrèrent aux U.S.A. en 1902, 1903, 1906 et 1907.

En termes imagés et avec force détails, il nous a retracé ses pérégrinations du Waldorf Astoria où descendent les magnats de l'industrie, les rois détrônés et les vedettes de Hollywood, au Belle-Vue Stradford de Philadelphie où il servit le Président Wilson, alors président de l'Université de Princetown (New-Jersey).

En 1921, au Piazza de Boston, il faisait~partie de la «brigade» des Anciens Combattants français qui servirent le «Lunch» de 2.000 couverts lors de la tournée triomphale du général Foch aux Etats-Unis.

Il ne tarit pas d'éloges sur «Le Touraine», de Boston, hôtel construit dans le style du Château de Blois et meublé avec le plus grand luxe : porcelaine de Limoge, verrerie de Saxe et de Baccarat, argenterie d'Angleterre, tapisserie d'Aubusson, etc.
Dans l'immense parc 
attenant à l'hôtel, voisinent les voitures des riches clients et celles des garçons et des cuisiniers.

M. Sanséau fit aussi partie de la brigade de garçons français qui «monta» à Ottawa, en 1912, pour l'ouverture du «Château-Laurier».
Actuellement, chaque grand hôtel de New-York possède, à côté des Allemands, des Italiens, des Grecs et des Porto-Ricains, son noyau de Bretons. -

Au Waldorf-Astoria, c'est un Scaërois qui règne sur une armée de garçons et de «boss-boys». Ces Scaërois forment une bande joyeuse qui, durant la morte saison de l'été, émigre en Floride.
Au Piazza, une autre équipe s'est formée autour de Germain Derrien, de Pleyben, et de Hervé Boulard, de Leuhan.
Le sous-chef cuisinier du Statler (l'ancien Pennsylvania, près de la gare du même nom), c'est Gaby Cosquer, l'ancien adjoint au maire de Leuhan et qui, tout naturellement, embauche de préférence ses «pays».


Comment naît une vocation de cuisinier


L'histoire de notre camarade d'enfance, M. Alain Collorec, de Coray, le président dé l'Association des Bretons de New-York, nous semble tout à fait caractéristique à ce sujet.
A. Collorec aurait pu continuer ses études, mais sa mère n'avait pas les ressources suffisantes pour payer des frais de pension pour ses deux garçons. Au sortir de l'école, il entra comme commis chez le percepteur, vers 1920. Lors de son récent séjour en Bretagne, nous lui avons demandé comment l'idée lui était venue de partir en Amérique.

- Je lisais avec beaucoup d'intérét les lettres d'Amérique des camarades de Pen-Pavé, pas beaucoup plus âgés que moi et qui gagnaient, vers 1921-22, 1.000 à 1.500 francs par mois. C'était fabuleux... La présence. de mon oncle, Henri Collorec, à Lenox, dans l'Etat du Massachusetts, allait faciliter la réalisation de mon rêve. Je partis donc en 1924, à l'age de 17 ans. Je ne pensais pas partir pour si longtemps. »
(M. Alain Collorec a 
maintenant 46 ans et ·est devenu citoyen américain.) -


Mme Collorec (née Marie Bénéat) est originaire de Gourin.
Comme nous lui demandons ce qui l'a décidée à tenter sa chance aux U.S.A., elle nous répond spontanément, avec un léger accent new-yorkais : 

« Well ! ce n'est pas compliqué. Depuis ma plus tendre enfance j'ai tou- jours entendu parler de l'Amérique et, avec le recul, cela m'apparaît comme une belle histoire. SI mon mari a été tenté par ses lectures, moi je n'ai eu qu'à prêter l'oreille aux récits de mon père et de mon grand- père. Mon grand-père, Louis Bénéat, travaillait à New-York dès "1889, à une époque où il n'y avait que fort peu de Bretons aux: E. U. 
Il y travailla 10 ans d'arrache-pied puis décida de rentrer à Roudouallec, en 1899.


Ménager de ses dollars (on n'en avait pas autant qu'aujourd'hui), il rentra par le Pacifique, via le Japon, la Chine et l'Inde, à bord d'un cargo transportant des chevaux. Le voyage dura trois mois, mais le voisinage des chevaux n'était pas pour déplaire à ce paysan morbihannais qui, ayant satisfait son goût des voyages et des aventures, rentrait. sage- ment au pays pour acheter une petite ferme.
En 1901, c'était au tour de mon père, et, 20 ans plus tard, je prenais pied à New-York.»


A l'hôtel Astor au cœur de New-York


C'est à Lenox, où existe toujours une colonie bretonne prospère, que notre ami A. Collorec fit ses débuts, d'abord comme tondeur de pelouse, puis comme aide-jardinier. Après avoir travaillé pendant quelques mois à la papeterie, il décidait d'aller tenter sa chance dans les grands hôtels de New-York. Il fit ses premières armes comme «légumier», et, trois jours plus tard, il était remercié : ses légumes n'étaient pas assez bien épluchés!

Heureusement, au « Vatel-Club », il trouva un Breton compatissant qui le fit entrer comme apprenti boucher à l'hôtel Astor, l'un des plus fréquenté de New-York. Enfin il avait trouvé sa voie, notre ancien commis de perception troqua son porte-plume contre le couperet et la scie du boucrer.


La dure condition de nos émigrés
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Si le travail est très pénible pour les cuisiniers, les garçons de salle ou les garçons de café, il ne l'est pas moins dans les ateliers ou les usines américaines, car on exige partout le meilleur rendement.
La journée de travail est de 8 heures, mais les Bretons, comme la plupart des émigrants, font des heures supplémentaires.

Sauf dans les hôtels où les cuisiniers et les garçons sont « nourris sur le tas », les Bretons, comme d'ailleurs beaucoup d'Américains, emportent un repas froid qu'ils mangent en une demi-heure, sur le lieu même du travail.
Des cantines fonctionnent également, et pour un dollar on y mange un bon repas
Arrivé à un certain âge, on a du mal à supporter le rythme rapide du travail en usine. (Beaucoup d'usines refusent d'embaucher des ouvriers âgés de plus de 40 ans.)

En été, malgré une ventilation énergique, la chaleur est étouffante dans les cuisines de New-York. On change de veste plusieurs fois par jour et on se rafraîchit à grands verres de bière ou d'eau glacée. C'est ce qui explique, la bonne nourriture aidant, que nos cuisiniers bretons reviennent au pays nantis d'un léger embonpoint.


PictureManhattan, NYC
Standing de vie très élevé


Mais si le travail est très dur en Amerique, les salaires sont très élevés et le standing de vie de nos émigrés est nettement supérieur à celui de l'ouvrier français. Les bilans de 1952 signalent une situation économique excellente et des perspectives encore meilleures pour 1953 et 1954.

.En 1952 la prospérité a frappé à toutes les portes et les salaires ont atteint des chiffres records. Le revenu individuel net, une fois les dépenses essentielles de nourriture, de logement et d'habillement satisfaites, est cinq fois plus élevé qu'en 1940. ·

·Le· gain moyen des travailleurs d'usine se monte à 70 dollars par semaine de 40 heures, ce qui représente environ 100.000 francs p'ar mois. La plupart de nos émigrés travaillant comme cuisiniers ou comme garçons de salle dépassent nettement ce salaire moyen. Les cuisiniers ordinaires (légumiers, sauciers, rôtisseurs, etc.) gagnent de 75 à 100 dollars par semaine de 6 jours de travail, soit de 105 à 140.000 francs par mois. Certains, comme beaucoup de garçons de salle, dépassent les 500 dollars par mois. Comme, en outre, ils sont nourris, ils jouissent d'une situation supérieure à celle de leurs compatriotes travaillant en usine.

Un ménage employé dans une maison bourgeoise (la femme comme bonne, le mari comme jardinier, valet de chambre ou chauffeur) gagne de 300 à 350 dollars par mois, sans compter la nourriture et le logement.
Chez Coty, une employée se fait 44 dollars par semaine, soit environ 80.000 francs par mois.

Des ouvrières spécialisées (coiffure, couture, etc.) ont des salaires équivalents à ceux de · leurs maris. On cite le cas d'un Leuhannais, ouvrier spécialiste dans l'industrie automobile à Détroit, dont le salâire atteint 600 dollars par mois (210.000 francs). Par contre, un professeur français à New-York ne gagne que 450 dollars (167.500). Comme il est seul à. gagner et qu'il paie 1m loyer très élevé, il jouit d'un standing de vie inférieur à celui de nos émigrés. · '\

Les salaires que nous venons d'énumérer sont les salaires bruts : les impôts et les différentes retenues pour la sécurité sociale s'élevant de 17 à 20% pour les salaires inférieurs à 5.000 dollars par an (1.750.000 francs). Au-dessus de 5.000 dollars le taux est beaucoup plus élevé. Pour le loyer il faut compter environ 1/8 du salaire : 40 à 50 dollars par mois (14 à 18.000 francs) pour un logement très confortable. On peut considérer qu'un ouvrier américain peut facilement s'habiller des pieds à la tête avec le salaire d'une semaine.

En ·France, le salaire mensuel d'un ouvrier n'y suffit pas. C'est ce qui permet de dire que le salaire de nos émigrés représente environ 4 fois celui de l'oùvrier français. Comme la vie à. New-York est sensiblement moins chère qu'à Paris (sauf pour le logement), le standing de vie en Amérique est infiniment supérieur au nôtre. C'est la raison principale de la permanence du courant d'émigration bretonne vers les Etats Unis.


Plus de confort


Sous le rapport du logement, les Bretons d'Amérique sont certainement privilégiés, car ils jouissent de tout le confort désirable. C'est d'ailleurs une nécessité dans un pays oû l'hiver est très rude.

Eh règle générale, l'appartement comporte quatre pièces, cuisine, sallé à manger, living-room, chambre à coucher et salle de bain. Comme on dispose de toutes les commodités, depuis l'aspirateur, la machine à laver, le frigidaire, jusqu'à la cocotte minute, le travail de la ménagère est réduit au minimum. Il le faut bien d'ailleurs, car si le mari est à l'hôtel ou à
l'usine, la femme travaille de son côté et, bien sûr, la vie de famille en souffre. Il arrive même que la femme travaille de jour et le mari de nuit.
​

Mais, au départ, nos Bretons d'Amérique ont accepté tous les sacrifices : ils savent que ces années d'exil seront très penibles. Une fois rentré au pays, on aura tout le temps de se reposer.

L'automobile n'est pas un luxe comme en France. Comme nous le disait récemment un de nos anciens éléves, qui a acheté une Dodge d'occasion un an après son arrivée à Paterson (350.000 francs pour une voiture n'ayant _roulé que 20.000 km), une voiture est presque indispensable, ne serait-ce que pour transporter ses outils et se rendre à des chantiers souvent éloignés.

«En 3 heures de travail je gagne l'essence de la semaine, y compris le« week-end » à la campagne.» A New-York, une voiture s'impose beau- coup.moins et les frais de garage sont très élevés. Une erreur de stationnement se paie 15 à 20 dollars !

​C'est maintenant une tradition solidement établie : après un premier séjour de 4 ou 5 ans, on vient passer des vacances au pays, nanti d'une grosse Plymouth ou d'une Dodge, à moins que, plus ménager de ses dollars, on ne fasse l'acquisition d'une 11 CV Citroën ou d'une 4 CV qu'on revendra avant de reprendre le bateau pour New-York.


Leurs occupations

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On peut dire que les 3/4 de nos compatriotes de New-York travaillent dans les hôtels et les cafés et s'y font de très bonnes situations. ·
Des artisans et des ouvriers travaillent aussi dans les usines et quelques-uns trouvent à s'embaucher à l'hôpital français de New-York. La plupart des femmes sont employées dans les maisons bourgeoises.

Les
 couturières trouvent des débouchés intéressants dans les grandes maisons de confection et de modes ou l'habileté traditionnelle des Françaises est reconnue. Les coiffeurs français pour dames sont également très demandés à New-York. Leur prestige est tel que beaucoup de coiffeurs étrangers prennent des noms français pour attirer une plus large clientèle. Enfin, le commerce de luxe (les parfums Coty, la soierie, la joaillerie) offre à nos jeunes Bretonnes des emplois lucratifs.
​

Les restaurants bretons de New-York


​
​Beaucoup de nos compatriotes qui débutent jeunes dans les grands hôtels ne tardent pas à acheter des cafés ou des restaurants qui, grâce au prestige de nos vins et de la cuisine française, attîrent une nombreuse clientèle de Français et d'Américains.

Citons au hasard 
:
​

« Le Fontainebleau » qui est le siège de l'Association des Bretons de New-York, dans la 52e rue. Les propriétaires, M. et Mme Jean Bodénés, de Gouézec, possèdent un second restaurant,
« Le Cheval Blanc » qui se trouve dans la 45e rue.
« Le Frank Moal », 50e rue, sert les meilleurs vins français.
« Le Brittany », 53e rue, est tenu par M. Yves S
événéant, de Langonnet.
« Le Paris-Brest », 9e avenue (propriétaire, Mme Vetel, de Gourin).
« Le Champagne » (propri
étaire, Mme Thérèse Donnard, de Gourin).
« Le Berry », 51e rue (propri
étaires, M. et Mme Merle, née Joséphine Loubard, de Leuhan).
« Le Café de Paris », tenu par Mme Philomène Le Douzen, de Pleyben, 46e rue, fréquenté par les vedettes du cinéma et du th
éâtre.
« La Fleur de Lis », 69e rue, près de Broadway (propriétaire M. Alexis Gallon, orig;naire du Sud-:Finistère. On y dîne «dans une atmosphère française ».
« L'Armorique » 54e rue où les serveuses sont habill
ées en Bretonnes.


A cette liste déjà longue, il convient d'ajouter quelques autres restaurants, situés «à la campagne·», comme disent les Américains et où nos Bretons vont volontiers passer le« week-end » ou leurs congés annuels.
​

- Il y a « Le Central Valley Inn » dont le propriétaire, M. Jean Le Floch, est originaire du Samt, près de Gourin. Nos Bretons y font une cure de repos dans l'endroit le plus délicieux du Comté d'Orange, .en se livrant aux plaisirs de la pêche, de la chasse ou de la natation.
- Il y a « Cascade Farm »; à Long Valley, dans le New-Jersey,-qui appartient à M. Pierre Ménage, de Saint-Malo. ·
- Il y a aussi « Silver Spring Farm », « la Ferme de la Source d'Argent » dont les propriétaires, M. et Mme Henri Diage, sont originaires de Langonnet, important foyer d'émigration du canton de Pontivy.

Tous ces Bretons, propriétaires de restaurants ou de cafés ont débuté comme garçons ou cuisiniers dans les grands hôtels de New-York. Ils sont maintenant citoyens américains et ne reviendront plus en France.

​

GRÉGOIRE LE CLECH - Articles déjà parus dans « PENN-AR-BED » en 1953
​
50th street, nyc
50th Street, 5th avenue, NYC
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Panier de crabes à l'américaine

11/21/2020

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panier de crabes breizh amerika

​🎧 L'emission "Panier de crabes à l'américaine" sur France Bleu Breizh Izel 

Quelques jours après les résultats des élections américaines, trois invités racontent leurs visions bretonnes de l’Amérique juste après la défaite électorale de Trump. 

Ce programme hebdomadaire présenté par Gaël Gueguen couvrait les dernières nouvelles autour de Trump-Biden, du pâté Hénaff aux USA, de l'ambiance de la ville de Minneapolis après George Floyd et des activités de Breizh Amerika.

​
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727 Sailbags conquers stormy seas to launch US Flagship Store

11/14/2020

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727 Sailbags

Known worldwide as one of the meccas of competitive sailing and yachting, Brittany, France is also home to a host of up-and-coming technology and fashion companies that put oceans and eco-responsibility at the core of their business models. 

We sat down with Nicolas Veto, President of 727 Sailbags to learn more about how they were navigating the stormy seas of the global pandemic and about their recent North America expansion.


Tell us about 727 Sailbags and its connection to sailing ? 

At 727 sailbags, we collect sails that have travelled the oceans and we upcycle them into fashionable bags and clothing or unique home decor accessories
. A label stitched on the product tells the story of the sail, its travels, the races it participated in, the kind of boat it came from. Every product is a connection to a journey, an adventure. 



How has your company had to adjust during the global pandemic ? 

We were hit hard since our stores and dealers had to shut down for months, and almost all major sailing events we partner with were cancelled, except for the Solitaire du Figaro and the Vendée Globe. However, we decided to take risks, and while other companies were freezing their expansion, we decided to open 3 stores in the midst of the crisis: in Deauville, in Cannes and in the USA in Annapolis, Maryland. Isn't that what the best Ocean Racing skippers teach us ? You don't always have a way around the storm, you sometimes have to face it and jump in. That's what we did. 



Why did you decide to open a new store in the USA right in the middle of a lockdown ? 

By upcycling sails we are committed to reducing waste and preserving our planet. This purpose can be shared by people all around the world. Our connection to sailing made us turn to the country that  witnessed the birth of the America's Cup, and is home to 4 million practicing sailors, with a beautiful coastline extending over 12 000 miles. What an amazing backyard ! We had set our sights on Annapolis, MD, on the Chesapeake Bay, an iconic setting for the American Sailing Community and we found a beautiful Flagship location by the waterfront. We had the place we wanted ! We couldn't let the lockdown rob us of this great base for growth in the USA.



What should we be on the lookout for from 727 Sailbags in the coming months: 

After the success of our bags made with the sails of Eric Tabarly, we are launching a Men's brand ERIC TABARLY as a tribute to the legendary Breton sailor. With the help of his wife and daughter, Jacqueline and Marie, we designed a collection of ready-to-wear inspired by the life and passion of this unstoppable seaman who is an example to all generations of sailors. The sweaters, made in 100% merinos wool, are made in Morbihan and our bags and accessories are handmade in our workshop in Lorient, in the French Sailing Valley.
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Découvrez L'histoire Du Gangster Breton De New York

11/11/2020

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Speakeasy
Speakeasy

​Rejoignez Breizh Amerika pour une discussion en live avec l'historien, Olivier Le Dour, pour découvrir l'histoire inconnue du gangster Breton de New York.

Inscrivez-vous - le 2 décembre (18H30 Bretagne, 12h30 NYC)  



​L’heure de gloire d’Yves Le Roux sonne en 1928 et 1929, dans le New York de la prohibition où son bar clandestin (son speakeasy), Le Consul Breton, est le rendez-vous des Bretons de New York, à la recherche d’un coup à boire, d’un coup de main, d’un emploi, d’un logement, de nouvelles du pays ou … d’une jolie femme. Yves Le Roux est au centre de ce réseau, mais côtoie aussi la pègre new yorkaise qui l’approvisionne en boissons alcoolisées illégales. Il affirmera même avoir eu de bonnes relation avec ... Al Capone lui-même.

Aujourd’hui, Olivier Le Dour s’attache à reconstituer la vie d’un personnage haut en couleurs et pourtant pratiquement inconnu. Un peu marin, un peu voyou, dur à cuire, aventurier, Yves Le Roux était né à Langonnet en 1887. Ses aventures l’ont mené sur cinq continents, sur le front de Champagne et celui d’Orient pendant la 1ère guerre mondiale, au bagne militaire et en prison, en Albanie, en Indochine, en Argentine et sur le chantier du canal de Panama.

Inscrivez-vous pour cette discussion en live avec Olivier qui nous parlera de son projet. Il répondra à vos questions et, qui sait, peut-être se trouvera-t-il un descendant de ces Bretons de la prohibition new yorkaise pour éclairer quelques aspects encore inconnus du Consul Breton et de son propriétaire.     
​


Inscrivez-vous


​Olivier Le Dour, né à Rennes, mais ayant vécu à Strasbourg, Paris, Washington DC et Erlangen (Allemagne), Olivier Le Dour habite depuis 1997 à Bruxelles.

S’il écrit sur l’émigration bretonne depuis 25 ans, c’est qu’il l’a vécue, mais aussi parce que sa famille a été mêlée au mouvement des Bretons des Montagnes Noires vers la côte Est des Etats-Unis. Dès 1881, son ancêtre Job Daouphars, faisait partie, avec Nicolas le Grand et Loeiz Bourhis, du trio pionnier de ce mouvement. Son grand-père Yann Dour est né en 1904 dans le Connecticut. Dans toute les branches paternelles de sa famille, on a vécu aux USA et au Canada au 20e siècle.



​

Olivier raconte ces histoires d’émigrants dans de nombreuses conférences, dans des articles, et, déjà, dans quatre livres, (publiés aux éditions Les Portes du large) privilégiant les épisodes méconnus : Les Bretons dans la ruée vers l’or de Californie, Les huguenots bretons en Amérique du Nord (2 volumes), et, tout juste sorti des presses, Les Bretons en Belgique (1945-2020), la Bretagne à Bruxelles, la première radiographie approfondie d’une communauté bretonne d’aujourd’hui dans un pays étranger.


Olivier Le Dour
Bretons dans la rue vers l'or de California
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Cette scale-up bretonne a connu une accélération inédite ces derniers mois

10/10/2020

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"Work From Anywhere" avec Klaxoon
Matthieu Beucher Matthieu Beucher, CEO Klaxoon

Télétravail, Work From Home, Méthodes Agiles, Management Visuel : une scale-up rennaise est dans tout les bons coups du moment. Lancée en 2015, Klaxoon a développé une suite complète d’outils collaboratifs pour tous les moments où une équipe a besoin de collaborer, en physique ou en digital. Klaxoon est aujourd’hui utilisé par des millions d’équipes dans plus de 120 pays, dans plus de 4 000 organisations : PME, ETI, TPE, universités, ONG et administrations publiques, mais aussi 100% des entreprises du CAC40 et 15% du Fortune 500. 

Confortée dans sa mission de réinvention du collaboratif, Klaxoon a connu ces derniers mois une accélération inédite de son développement du fait de la nécessité de repenser le travail en équipe à l’heure du travail flexible. Klaxoon, lauréat du concours Breizh Amerika Startup Contest en 2016, poursuit son objectif de révolutionner le travail d’équipe en lançant “Board”.
 

Matthieu Beucher, PDG de Klaxoon, répond à nos 3 questions sur ce   lancement:
​


​Pouvez-vous nous dire ce qu'est Board? Et comment cela va-t-il changer notre façon de travailler?
 


"Board est un outil simple qui permet en un seul endroit de collaborer de manière visuelle avec une bibliothèque de modèles prêts à l'emploi, utilisables en un clic  et qui intègre Live, un outil de visioconférence.
 
C'est un concentré de toute l'expérience de Klaxoon qui propose un nouveau standard visuel pour travailler en équipe efficacement, au bureau, à domicile ou en déplacement.
 
Début mars, du jour au lendemain, des millions d’équipes ont dû se mettre en ordre de bataille pour transformer leur manière de travailler. Nous avions lancé un programme d'accès gratuit à Klaxoon pour aider les organisations à faire face à ces nouveaux enjeux. Ainsi nous avons accompagné des milliers d'équipes et nous en avons tiré 3 observations clés :
 
  • L'urgence de travailler différemment et de trouver des méthodes pour se transformer rapidement
  • L'émergence de nouveaux modes de management où on a besoin de se synchroniser plus fréquemment et sur un temps plus court
  • Des visioconférences trop longues, où il est difficile pour les équipes de passer d'un écran à l'autre et où l'accès à une bonne connexion réseau est souvent compliquée.
 
Les réflexions actuelles autour du télétravail montrent que les modes d’organisations tels que nous les connaissions jusqu’ici vont évoluer. Un modèle hybride est en train d’émerger avec des équipes qui dans un avenir proche ne seront ni 100% en télétravail, ni 100% au bureau. Board a été créé pour accompagner cette transformation et permettre aux équipes de continuer à animer leur collectif tout en gardant un haut niveau de performance grâce à une synchronisation efficace. C’est en cela que nous sommes convaincu que Board est l’outil nouvelle génération pour un travail en équipe plus adaptatif et plus agile."
 
 
Pourquoi la synchronisation des équipes est-elle un tel défi, en particulier lorsque certains travaillent à distance?

"La synchronisation d’une équipe est la clé de la réussite d’une oeuvre collective, à l’instar par exemple du cinéma : un film naît de la synchronisation de l’image et du son.
Se synchroniser c’est se donner des repères communs, définir un cap, l’ajuster et le rappeler dès que nécessaire pour que l’équipe reste en phase. 
 
Depuis 2005 déjà, le nombre de personnes qui télétravaillent augmentait considérablement. Et avec la Covid-19 on peut dire que la tendance se confirme et s’accélère. La situation actuelle conduisant à transformer nos pratiques managériales et plus largement de revoir l’organisation des équipes. 
Dans ce contexte, le cadre du lieu de travail s’estompe, les rituels d’équipe et les temps de synchronisation sont mis à l’épreuve.
Négliger la synchronisation risque de générer un manque d’organisation et de communication qui provoque une perte de sens dans le travail, des incompréhensions et la perte de vue de l’objectif commun. C’est pourquoi il devient nécessaire aujourd'hui d’instaurer des rituels adaptés pour se synchroniser, que l’équipe soit ensemble au bureau, en déplacement ou à domicile. 
​Pour ce faire il est important de pouvoir travailler avec des supports communs : chacun doit pouvoir se reconnecter facilement à l’équipe et au projet, où qu’il soit et à n’importe quel moment.
Avec des équipes qui dès maintenant, mais encore plus à l’avenir, sont distribuées et travaillent sur plusieurs projets à la fois, la synchronisation représente un véritable défi à relever pour continuer à avancer dans la même direction."

 
Comment un outil comme Board peut-il rendre le travail plus inclusif et lutter contre le manque engagement des équipes ? 

"Board rend le travail plus inclusif car il fédère le collectif même quand tout le monde n’est pas au même endroit, ainsi la cohésion et l'esprit d’équipe sont maintenus dans tous les contextes. La parole est libérée et permet à chacun d’exprimer ses idées, ses points de vues. Que le collectif soit réuni au bureau ou qu’il soit localisé en différents lieux, le fait de pouvoir travailler de manière synchrone ou asynchrone permet de garder les équipes engagées. Par ailleurs l’intégration de fonctionnalités de visioconférence telles que Live permet d’instaurer de nouveaux rituels avec notamment des points de synchronisation plus réguliers et moins longs. Peu importe les situations, l’équipe ne perd pas le fil des échanges ou des informations partagées et peut se voir et se parler à tout moment." 

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